Publié le 23/01/2015 Dans PlayStation 4
Retour à Steelport.
Saints Row IV : Re-Elected + Gat out of Hell comporte deux jeux différents sur le disque. Il est cependant possible d'acquérir chaque partie séparément sur le PlayStation Network. Dans Saints Row IV, le gang a bien changé, puisque vous voici président des États-Unis. Exit donc la guerre des gangs, et les organisations criminelles, la menace vient d'ailleurs, plus précisément de l'Empire extraterrestre Zin, une race d'alien mené par Zinyak, et dont le but est de conquérir la planète. Washington DC est violemment attaqué, encore plus que dans le récent film la Chute de la Maison Blanche, et pour ne rien arranger, les extra-terrestres peuvent prendre le contrôle des esprits et enfermer leurs victimes dans une simulation virtuelle de leur propre vie. Clin d'œil à Matrix ? Certainement. Le jeu démarre à peine que vous vous retrouvez déjà avec des armes en tout genre, certaines étant plutôt excentriques, à l'image de l'Inflato-Ray qui grossit la tête de votre cible jusqu'à l'éclatement, ou encore le Dubstep gun qui font bouger les quidams au son de la musique électronique du moment.
On découvrira également les évolutions du gameplay qui s'éloigne de plus en plus du GTA-like pour offrir une formule plus proche d'un inFamous ou un Prototype. Vous pourrez en effet utiliser des supers pouvoirs dans la simulation, comme voler à travers le ciel, bondir au-dessus des bâtiments, contrôler l'environnement avec votre esprit, ou courir plus vite qu'une voiture. Autant dire que les véhicules n'ont plus vraiment d'utilité dans la partie. Votre ancien gang, ou plutôt ce qu'il en reste, de nombreux membres étant plongés dans la matrice, va devoir regagner de l'influence au sein des différents quartiers, et lutter contre l'envahisseur. La progression est truffée de parodies en tous genres, et l'action prend rapidement le pas sur l'exploration. Les affrontements sont d'ailleurs parfois assez confus, mais il vous sera toujours possible de récupérer des kits de soin sur les ennemis vaincus.
Un environnement immense ?
Steelport est une ville assez développée, mais qui demeure désormais très familière. L'environnement est plutôt réaliste avec ses banlieues, terrains vagues, etc, et toute la mégalopole est accessible en début de partie. Naturellement, il sera possible de faire une petite pause et d'aller vadrouiller ça et là , puisque la ville reste entièrement interactive, avec possibilité de visiter les commerces et de faire du shopping (disque, vêtement, déco, etc ...). Comme dans d'autres jeux du genre, en plus des voitures ''standards'', vous pourrez prendre un taxi, un véhicule de Police, une ambulance, etc ... Vous pourrez détrousser les gens, entamer une course poursuite, réaliser des prises d'otage pour monnayer une rançon, braquer un fourgon, tout détruire sur votre passage, aller récupérer des prostitués en ville pour les ramener sur votre territoire, protéger un dealer au cours de ses activités, frauder l'assurance en provoquant divers accidents, ou encore faire du tuning avec votre voiture (qui reste aussi fragile que dans un GTA, et peut donc exploser), voire même jouer l'aventure à deux via Internet. On dénombre également de nouvelles activités liées aux pouvoirs dans le monde digital, et la très absurde émission du Professeur Genki est de retour.
Précisons que votre personnage sera personnalisable de la tête aux pieds. En plus de modifier ses vêtements, vous pouvez faire évoluer son look (coiffure, traits physiques, etc ...), acheter des bijoux ou encore vous faire tatouer et pratiquer la chirurgie esthétique. Pour se changer il suffit d'aller dans sa maison et de passer sur l'icône. C'est aussi chez lui que vous trouverez le garage pour conserver une voiture et un disque pour sauvegarder sa progression (même si elle est automatique).
Re-Elected ?
Techniquement parlant, Saints Row IV propose un rendu assez dépassé. Le titre se montre plutôt coloré, mais le retard technique est bel et bien présent. Il n'empêche que le jeu propose un environnement assez riche et assez développé, avec pas mal d'effets spéciaux, et de nombreux véhicules à utiliser. Les cinématiques sont elles en 3D temps réel et sont toujours très nombreuses. Côté animation, certains ralentissements subsistent toujours mais ça reste globalement fluide, surtout sur PS4 où le titre est désormais en 60fps (et en 1080p). Il y a quelques temps de chargements mais on fera avec, surtout qu'ils se déclenchent rarement quand on visite les quartiers. Bien sur, il est possible de jouer sur PlayStation Vita via la fonctionnalité Remote Play.
Quelques problèmes de caméra apparaissent également, ce qui ne nuit pas à la jouabilité d'ensemble, jouabilité qui n'a pas fondamentalement bougé, mais qui s'est enrichi de quelques fonctions. La durée de vie est en tout cas assez convenable dans l'ensemble, avec une douzaine d'heures de jeu pour la campagne principale (plus du double avec les quêtes annexes) et de nombreuses heures additionnelles pour les contenus téléchargeables intégrés sur le disque (rien que pour Enter the Dominatrix, il faudra au moins cinq heures additionnelles). La bande originale se compose essentiellement de hip hop, de sonorités latino, et de quelques rocks cependant. Vous retrouvez quelques standards mais aussi beaucoup de titres totalement inconnu en Europe. Globalement le tout est plutôt bon, tout comme les doublages américains et les différents bruitages du jeu, mais manque un peu d'exhaustivité.
Une virée en enfer.
Saints Row : Gat Out of Hell est une extension standalone, ne nécessitant pas Saints Row IV pour fonctionner. Si vous disposez déjà de Saints Row IV sur un autre support, peut être est-il plus intéressant de passer directement à cette suite. Commercialisé séparément à 19,99€ sur le PSN (mais inclus sur le disque si vous choisissez la version disque), cet opus débute dès la fin de Saints Row IV et les Saints préparent une fête d'anniversaire pour le lieutenant Kenzie dans un vaisseau spatial Zin. Après une partie de ouija (la table de divinition) qui a mal tourné, le président américain est kidnappé par Satan en personne. Ce dernier a pour projet de le marier à sa fille Jezabel ! Propulsés en enfer grâce à un ancien artefact, Johnny Gat et Kinzie Kensington devront tout faire pour retrouver leur patron dans une contrée qui semble être une ville de Steelport remodelée. Afin de se déplacer librement en ce territoire hostile, les personnages sont désormais équipés d'ailes d'ange déchu, confiés par une ancienne connaissance de Saints Row 2 qui a établi ses affaires en Enfer . Avant de défier le Diable en personne, quatre créatures maléfiques vous imposeront une série de quêtes à résoudre : William Shakespeare est devenu gérant d'une boite de nuit (il a vendu son âme pour écrire ses œuvres), Vlad III Basarab dit L'Empaleur (il inspira le personnage de Dracula) s'ennuie dans son château, le pirate Barbe Noire tourne en rond dans son bateau, tandis que les jumelles Kiki & Viola DeWynter (Saints Row III) gèrent un entrepôt.
L'aspect technique de Saints Row Gat out of Hell est dans la lignée de Re-Elected, et ne fait pas vraiment honneur à la PS4. La durée de vie est assez honnête dans l'ensemble. Comptez environ six heures pour terminer la campagne, aux objectifs pour le moins détonnant. Cinq épilogues différents ont d'ailleurs été intégrés. Bien sur, il est possible de parcourir l'aventure en coopération en ligne (deux joueurs maximum).
VERDICT
Saints Row IV est un titre particulièrement amusant, et qui s'émancipe encore davantage de la formule type GTA. Malgré une réalisation technique pas toujours d'actualité, le titre de Volition jouit d'un grand dynamisme et d'une belle variété des situations rencontrées. L'extension Gat out of Hell est sympathique, mais l'intrigue est hélas moins scénarisée qu'à l'accoutumée, puisque les quêtes annexes font désormais office d'histoire principale, sans compter que la réalisation technique ne fait clairement pas honneur aux consoles actuelles. Un ensemble divertissant malgré tout.
Saints Row IV : Re-Elected + Gat out of Hell comporte deux jeux différents sur le disque. Il est cependant possible d'acquérir chaque partie séparément sur le PlayStation Network. Dans Saints Row IV, le gang a bien changé, puisque vous voici président des États-Unis. Exit donc la guerre des gangs, et les organisations criminelles, la menace vient d'ailleurs, plus précisément de l'Empire extraterrestre Zin, une race d'alien mené par Zinyak, et dont le but est de conquérir la planète. Washington DC est violemment attaqué, encore plus que dans le récent film la Chute de la Maison Blanche, et pour ne rien arranger, les extra-terrestres peuvent prendre le contrôle des esprits et enfermer leurs victimes dans une simulation virtuelle de leur propre vie. Clin d'œil à Matrix ? Certainement. Le jeu démarre à peine que vous vous retrouvez déjà avec des armes en tout genre, certaines étant plutôt excentriques, à l'image de l'Inflato-Ray qui grossit la tête de votre cible jusqu'à l'éclatement, ou encore le Dubstep gun qui font bouger les quidams au son de la musique électronique du moment.
On découvrira également les évolutions du gameplay qui s'éloigne de plus en plus du GTA-like pour offrir une formule plus proche d'un inFamous ou un Prototype. Vous pourrez en effet utiliser des supers pouvoirs dans la simulation, comme voler à travers le ciel, bondir au-dessus des bâtiments, contrôler l'environnement avec votre esprit, ou courir plus vite qu'une voiture. Autant dire que les véhicules n'ont plus vraiment d'utilité dans la partie. Votre ancien gang, ou plutôt ce qu'il en reste, de nombreux membres étant plongés dans la matrice, va devoir regagner de l'influence au sein des différents quartiers, et lutter contre l'envahisseur. La progression est truffée de parodies en tous genres, et l'action prend rapidement le pas sur l'exploration. Les affrontements sont d'ailleurs parfois assez confus, mais il vous sera toujours possible de récupérer des kits de soin sur les ennemis vaincus.
Un environnement immense ?
Steelport est une ville assez développée, mais qui demeure désormais très familière. L'environnement est plutôt réaliste avec ses banlieues, terrains vagues, etc, et toute la mégalopole est accessible en début de partie. Naturellement, il sera possible de faire une petite pause et d'aller vadrouiller ça et là , puisque la ville reste entièrement interactive, avec possibilité de visiter les commerces et de faire du shopping (disque, vêtement, déco, etc ...). Comme dans d'autres jeux du genre, en plus des voitures ''standards'', vous pourrez prendre un taxi, un véhicule de Police, une ambulance, etc ... Vous pourrez détrousser les gens, entamer une course poursuite, réaliser des prises d'otage pour monnayer une rançon, braquer un fourgon, tout détruire sur votre passage, aller récupérer des prostitués en ville pour les ramener sur votre territoire, protéger un dealer au cours de ses activités, frauder l'assurance en provoquant divers accidents, ou encore faire du tuning avec votre voiture (qui reste aussi fragile que dans un GTA, et peut donc exploser), voire même jouer l'aventure à deux via Internet. On dénombre également de nouvelles activités liées aux pouvoirs dans le monde digital, et la très absurde émission du Professeur Genki est de retour.
Précisons que votre personnage sera personnalisable de la tête aux pieds. En plus de modifier ses vêtements, vous pouvez faire évoluer son look (coiffure, traits physiques, etc ...), acheter des bijoux ou encore vous faire tatouer et pratiquer la chirurgie esthétique. Pour se changer il suffit d'aller dans sa maison et de passer sur l'icône. C'est aussi chez lui que vous trouverez le garage pour conserver une voiture et un disque pour sauvegarder sa progression (même si elle est automatique).
Re-Elected ?
Techniquement parlant, Saints Row IV propose un rendu assez dépassé. Le titre se montre plutôt coloré, mais le retard technique est bel et bien présent. Il n'empêche que le jeu propose un environnement assez riche et assez développé, avec pas mal d'effets spéciaux, et de nombreux véhicules à utiliser. Les cinématiques sont elles en 3D temps réel et sont toujours très nombreuses. Côté animation, certains ralentissements subsistent toujours mais ça reste globalement fluide, surtout sur PS4 où le titre est désormais en 60fps (et en 1080p). Il y a quelques temps de chargements mais on fera avec, surtout qu'ils se déclenchent rarement quand on visite les quartiers. Bien sur, il est possible de jouer sur PlayStation Vita via la fonctionnalité Remote Play.
Quelques problèmes de caméra apparaissent également, ce qui ne nuit pas à la jouabilité d'ensemble, jouabilité qui n'a pas fondamentalement bougé, mais qui s'est enrichi de quelques fonctions. La durée de vie est en tout cas assez convenable dans l'ensemble, avec une douzaine d'heures de jeu pour la campagne principale (plus du double avec les quêtes annexes) et de nombreuses heures additionnelles pour les contenus téléchargeables intégrés sur le disque (rien que pour Enter the Dominatrix, il faudra au moins cinq heures additionnelles). La bande originale se compose essentiellement de hip hop, de sonorités latino, et de quelques rocks cependant. Vous retrouvez quelques standards mais aussi beaucoup de titres totalement inconnu en Europe. Globalement le tout est plutôt bon, tout comme les doublages américains et les différents bruitages du jeu, mais manque un peu d'exhaustivité.
Une virée en enfer.
Saints Row : Gat Out of Hell est une extension standalone, ne nécessitant pas Saints Row IV pour fonctionner. Si vous disposez déjà de Saints Row IV sur un autre support, peut être est-il plus intéressant de passer directement à cette suite. Commercialisé séparément à 19,99€ sur le PSN (mais inclus sur le disque si vous choisissez la version disque), cet opus débute dès la fin de Saints Row IV et les Saints préparent une fête d'anniversaire pour le lieutenant Kenzie dans un vaisseau spatial Zin. Après une partie de ouija (la table de divinition) qui a mal tourné, le président américain est kidnappé par Satan en personne. Ce dernier a pour projet de le marier à sa fille Jezabel ! Propulsés en enfer grâce à un ancien artefact, Johnny Gat et Kinzie Kensington devront tout faire pour retrouver leur patron dans une contrée qui semble être une ville de Steelport remodelée. Afin de se déplacer librement en ce territoire hostile, les personnages sont désormais équipés d'ailes d'ange déchu, confiés par une ancienne connaissance de Saints Row 2 qui a établi ses affaires en Enfer . Avant de défier le Diable en personne, quatre créatures maléfiques vous imposeront une série de quêtes à résoudre : William Shakespeare est devenu gérant d'une boite de nuit (il a vendu son âme pour écrire ses œuvres), Vlad III Basarab dit L'Empaleur (il inspira le personnage de Dracula) s'ennuie dans son château, le pirate Barbe Noire tourne en rond dans son bateau, tandis que les jumelles Kiki & Viola DeWynter (Saints Row III) gèrent un entrepôt.
L'aspect technique de Saints Row Gat out of Hell est dans la lignée de Re-Elected, et ne fait pas vraiment honneur à la PS4. La durée de vie est assez honnête dans l'ensemble. Comptez environ six heures pour terminer la campagne, aux objectifs pour le moins détonnant. Cinq épilogues différents ont d'ailleurs été intégrés. Bien sur, il est possible de parcourir l'aventure en coopération en ligne (deux joueurs maximum).
VERDICT
Saints Row IV est un titre particulièrement amusant, et qui s'émancipe encore davantage de la formule type GTA. Malgré une réalisation technique pas toujours d'actualité, le titre de Volition jouit d'un grand dynamisme et d'une belle variété des situations rencontrées. L'extension Gat out of Hell est sympathique, mais l'intrigue est hélas moins scénarisée qu'à l'accoutumée, puisque les quêtes annexes font désormais office d'histoire principale, sans compter que la réalisation technique ne fait clairement pas honneur aux consoles actuelles. Un ensemble divertissant malgré tout.