Publié le 07/12/2014 Dans PlayStation 4
Des améliorations notables ?
Ayant décidé de faire l'impasse sur la PS4 et la Xbox One en 2013, Pro Evolution Soccer accueille enfin un opus next gen. A l'instar de son prédécesseur, ce jeu de football tourne sur le Fox Engine, le moteur 3D de Metal Gear Solid 5, et demeure axé sur la simulation. Le rythme de jeu est ainsi plutôt lent et oblige à faire preuve de tactique. L'essentiel du match se joue au milieu du terrain, et l'intelligence artificielle fait un pas en avant, en anticipant efficacement vos mouvements. La gestion des contacts a été améliorée, de même que le comportement des gardiens, beaucoup moins erratiques que dans le précédent volet (même s'ils manquent d'anticipation), et la défense en ressort forcément renforcée. Le déplacement collectif du bloc équipe présente la particularité de pouvoir conférer un véritable style de jeu à son équipe. A l'instar de PES 2014, le jeu offre la possibilité d'effectuer toutes les actions manuellement, c'est ce qu'on appelle le PES Full Control. Il sera possible de doser sa frappe en utilisant le stick analogique, de choisir où lancer son ballon, si vous le réceptionnerez en amorti ou en contrôle orienté, bref de concevoir son style de jeu personnel. Naturellement, les contrôles sont encore un peu plus délicats dans ce mode. Quelque soit l'option choisie, le moteur physique de cette édition 2015 montre une amélioration notable durant les tirs, avec une physique de balle beaucoup plus crédible que dans le précédent volet. Néanmoins, tout n'est pas encore parfait, et il est encore facile de feinter les adversaires en maîtrisant les passes en profondeur (les défenseurs centraux sont souvent pris de vitesse), et les centres aériens (le moindre corner est presque synonyme de but). Et que dire de l'arbitre, très discret durant la partie, à moins de réaliser un tacle assassin.
Outre une interface encore moins élégante, PES 2015 introduit un nouveau mode, le MyClub, un mode Carrière en ligne très inspiré de ... FIFA Ultimate Team. Vous devez construire une équipe de A à Z et veillez à ce qu'il n'y ait aucune tension au sein de votre effectif. Des zones de chaleur apparaissent sur l'écran tactique pour montrer les compatibilité de style entre les joueurs. Au fil de la progression, vous gagnerez des points GP, utiles pour recruter de nouveaux joueurs auprès des différents agents que comportent le jeu. Le hasard est pourtant une part importante de la partie, puisque chaque acquisition passe par un tirage au sort, et on ne sait jamais sur quel protagoniste on va tomber. On appréciera également la présence de la Ligue 2 française entièrement licenciée, tandis que la Ligue des Champions, prestigieuse compétition européenne, est toujours présente, ainsi que la Ligue Europa et la Ligue des Champions Asiatique. Une fois de plus, on constatera que seulement une partie des clubs disposent des vrais noms de joueurs (notamment dans les deuxièmes divisions anglaises et italiennes qui font leur apparition). Les sempiternels problèmes de licence se posent donc toujours, mais si un effort évident a été fait (des mises à jours sont d'ailleurs planifiées). Les modes de jeux n'ont pas beaucoup bougé, et le cœur du jeu restera naturellement la Ligue des Masters, sorte de mode carrière, qui permet de gérer une petite équipe et d'essayer avec elle d'atteindre les sommets, ou encore le Vers une Légende qui offre quant à lui la possibilité d'incarner un joueur du début à la fin de sa carrière. Le mode en ligne est encore amélioré, et d'une ambiance sonore particulièrement soignée. L'option myPES permettra de communiquer avec vos amis, en liaison avec les réseaux sociaux (un widget apparaît en permanence-, afin de leur proposer des défis ou suivre leurs performances. Le Rival Ranking permettra de trouver des concurrents à son niveau, et il vous est possible de créer votre propre communauté ouverte, classée par régions, par pays, puis ville par ville.
Une réalisation convaincante.
Sur le plan technique, ce millésime 2015 propose quelques améliorations bienvenues. Les joueurs sont modélisés avec soin, et se montrent pour le moins conformes à la réalité. Ils paraissent même plus vivants que dans FIFA, pourtant déjà très réussi sur ce point là , mais le niveau de détail chute drastiquement lorsque l'on s'intéresse à des joueurs moins connu.. L'ambiance dans le stade fait également preuve d'une grand soin, avec un jeu de lumière crédible, mais l'absence de gestion de la météo est un peu regrettable. En vue éloignée, la différence par rapport à son rival est plus importante, car les stades manquent de détails et les couleurs sont parfois un peu saturés. Qui plus est, les animations manquent encore de souplesse par rapport à la concurrence, et quelques ralentissements se font parfois sentir. Le public est très réactif, mais les stades manquent parfois d'un peu d'agitation. On pourra aussi critiquer l'ergonomie des menus, assez peu réactifs, surtout les temps de chargements sont très longs. PS4 oblige, il est possible de joueur sur PlayStation Vita via la fonctionnalité Remote Play.
La prise en main est assez délicate, même pour les amateurs de la série PES qui auront besoin de quelques entraînements pour retrouver leurs réflexes. Les quelques évolutions introduites cette année enrichissent encore l'action, mais l'intelligence artificielle n'est pas encore parfaite, et il est encore assez aisé de feinter le gardien. Les commentaires sont toujours signés par Grégoire Margotton, et ce dernier est encore associé à Darren Tulett, un journaliste britannique qui livrera beaucoup d'anecdotes, mais aussi des plaisanteries pas toujours de bon goût. Quant à la durée de vie, elle demeure toujours aussi longue. Si le contenu n'a pas beaucoup changé vis-à -vis du précédent épisode, PES 2015 se montre particulièrement exhaustif et occupera sans nul doute les fans de football pendant des mois devant la console.
VERDICT
PES 2015 s'appuie sur les progrès enregistrés dans l'édition 2014. Le titre profite de son passage sur next gen pour afficher une réalisation en progression certaine, et une physique de la balle beaucoup plus crédible. Néanmoins, tout n'est pas encore parfait : Les commandes demeurent un peu lourdes à manier, l'IA connaît des hauts et des bas, et les menus ne sont pas toujours très ergonomiques. Le titre de Konami demeure cependant sympathique à jouer, et constitue une alternative appréciable à FIFA, notamment en ligne sur le mode MyClub.
Ayant décidé de faire l'impasse sur la PS4 et la Xbox One en 2013, Pro Evolution Soccer accueille enfin un opus next gen. A l'instar de son prédécesseur, ce jeu de football tourne sur le Fox Engine, le moteur 3D de Metal Gear Solid 5, et demeure axé sur la simulation. Le rythme de jeu est ainsi plutôt lent et oblige à faire preuve de tactique. L'essentiel du match se joue au milieu du terrain, et l'intelligence artificielle fait un pas en avant, en anticipant efficacement vos mouvements. La gestion des contacts a été améliorée, de même que le comportement des gardiens, beaucoup moins erratiques que dans le précédent volet (même s'ils manquent d'anticipation), et la défense en ressort forcément renforcée. Le déplacement collectif du bloc équipe présente la particularité de pouvoir conférer un véritable style de jeu à son équipe. A l'instar de PES 2014, le jeu offre la possibilité d'effectuer toutes les actions manuellement, c'est ce qu'on appelle le PES Full Control. Il sera possible de doser sa frappe en utilisant le stick analogique, de choisir où lancer son ballon, si vous le réceptionnerez en amorti ou en contrôle orienté, bref de concevoir son style de jeu personnel. Naturellement, les contrôles sont encore un peu plus délicats dans ce mode. Quelque soit l'option choisie, le moteur physique de cette édition 2015 montre une amélioration notable durant les tirs, avec une physique de balle beaucoup plus crédible que dans le précédent volet. Néanmoins, tout n'est pas encore parfait, et il est encore facile de feinter les adversaires en maîtrisant les passes en profondeur (les défenseurs centraux sont souvent pris de vitesse), et les centres aériens (le moindre corner est presque synonyme de but). Et que dire de l'arbitre, très discret durant la partie, à moins de réaliser un tacle assassin.
Outre une interface encore moins élégante, PES 2015 introduit un nouveau mode, le MyClub, un mode Carrière en ligne très inspiré de ... FIFA Ultimate Team. Vous devez construire une équipe de A à Z et veillez à ce qu'il n'y ait aucune tension au sein de votre effectif. Des zones de chaleur apparaissent sur l'écran tactique pour montrer les compatibilité de style entre les joueurs. Au fil de la progression, vous gagnerez des points GP, utiles pour recruter de nouveaux joueurs auprès des différents agents que comportent le jeu. Le hasard est pourtant une part importante de la partie, puisque chaque acquisition passe par un tirage au sort, et on ne sait jamais sur quel protagoniste on va tomber. On appréciera également la présence de la Ligue 2 française entièrement licenciée, tandis que la Ligue des Champions, prestigieuse compétition européenne, est toujours présente, ainsi que la Ligue Europa et la Ligue des Champions Asiatique. Une fois de plus, on constatera que seulement une partie des clubs disposent des vrais noms de joueurs (notamment dans les deuxièmes divisions anglaises et italiennes qui font leur apparition). Les sempiternels problèmes de licence se posent donc toujours, mais si un effort évident a été fait (des mises à jours sont d'ailleurs planifiées). Les modes de jeux n'ont pas beaucoup bougé, et le cœur du jeu restera naturellement la Ligue des Masters, sorte de mode carrière, qui permet de gérer une petite équipe et d'essayer avec elle d'atteindre les sommets, ou encore le Vers une Légende qui offre quant à lui la possibilité d'incarner un joueur du début à la fin de sa carrière. Le mode en ligne est encore amélioré, et d'une ambiance sonore particulièrement soignée. L'option myPES permettra de communiquer avec vos amis, en liaison avec les réseaux sociaux (un widget apparaît en permanence-, afin de leur proposer des défis ou suivre leurs performances. Le Rival Ranking permettra de trouver des concurrents à son niveau, et il vous est possible de créer votre propre communauté ouverte, classée par régions, par pays, puis ville par ville.
Une réalisation convaincante.
Sur le plan technique, ce millésime 2015 propose quelques améliorations bienvenues. Les joueurs sont modélisés avec soin, et se montrent pour le moins conformes à la réalité. Ils paraissent même plus vivants que dans FIFA, pourtant déjà très réussi sur ce point là , mais le niveau de détail chute drastiquement lorsque l'on s'intéresse à des joueurs moins connu.. L'ambiance dans le stade fait également preuve d'une grand soin, avec un jeu de lumière crédible, mais l'absence de gestion de la météo est un peu regrettable. En vue éloignée, la différence par rapport à son rival est plus importante, car les stades manquent de détails et les couleurs sont parfois un peu saturés. Qui plus est, les animations manquent encore de souplesse par rapport à la concurrence, et quelques ralentissements se font parfois sentir. Le public est très réactif, mais les stades manquent parfois d'un peu d'agitation. On pourra aussi critiquer l'ergonomie des menus, assez peu réactifs, surtout les temps de chargements sont très longs. PS4 oblige, il est possible de joueur sur PlayStation Vita via la fonctionnalité Remote Play.
La prise en main est assez délicate, même pour les amateurs de la série PES qui auront besoin de quelques entraînements pour retrouver leurs réflexes. Les quelques évolutions introduites cette année enrichissent encore l'action, mais l'intelligence artificielle n'est pas encore parfaite, et il est encore assez aisé de feinter le gardien. Les commentaires sont toujours signés par Grégoire Margotton, et ce dernier est encore associé à Darren Tulett, un journaliste britannique qui livrera beaucoup d'anecdotes, mais aussi des plaisanteries pas toujours de bon goût. Quant à la durée de vie, elle demeure toujours aussi longue. Si le contenu n'a pas beaucoup changé vis-à -vis du précédent épisode, PES 2015 se montre particulièrement exhaustif et occupera sans nul doute les fans de football pendant des mois devant la console.
VERDICT
PES 2015 s'appuie sur les progrès enregistrés dans l'édition 2014. Le titre profite de son passage sur next gen pour afficher une réalisation en progression certaine, et une physique de la balle beaucoup plus crédible. Néanmoins, tout n'est pas encore parfait : Les commandes demeurent un peu lourdes à manier, l'IA connaît des hauts et des bas, et les menus ne sont pas toujours très ergonomiques. Le titre de Konami demeure cependant sympathique à jouer, et constitue une alternative appréciable à FIFA, notamment en ligne sur le mode MyClub.