Pour la seconde fois cette année, Packard Bell nous a invités à découvrir le renouvellement de sa gamme. Le constructeur nous a reçus dans le nouvel espace business du Kinépolis, à un jet de pierre de la capitale. Accueil tiède, présentation un tantinet amateuriste, et oubli quasi systématique de l'audience francophone. Signe des temps dans une actualité communautaire des plus tendues ?
Ce renouvellement de gamme ne rime pas avec révolution. Tout au plus parlera-t'on d'une évolution en douceur qui se calque sur les tendances technologiques du moment : les netbooks, les nettops, le multi-touch, ou encore les batteries longue durée.
Rien de fondamentalement transcendant, donc. Le constructeur continue donc de fignoler la refonte de sa marque, démarche entamée depuis son récent rachat par le géant Acer. Résolument positionnés grand public, ses modèles couvrent - à peu de chose près - tous les segments d'un marché déjà bien encombré : tours et mini-tours orientées famille, modèle plus puissant destiné aux "hardcore gamers", combinés tout-en-uns à la sauce iMac dotés du multi-touch et d'une surcouche graphique d'utilisation encore laborieuse, et portables et netbooks affichant de belles caractéristiques d'autonomie, à défaut de réellement se démarquer de la concurrence.
Nous commençons à être habitués aux effets d'annonce, aux arguments marketing dignes d'un matraquage quasi guerrier, mais force est de constater que les constructeurs historiques, à l'exception d'Apple, semblent aujourd'hui avoir perdu leurs capacités d'innovation. On s'en consolera en se disant que malgré la crise, les produits de qualité ne manquent pas, même s'il leur manque cette petite étincelle qui nous faisait jadis guetter fébrilement les invitations aux conférences de presse...
Ce renouvellement de gamme ne rime pas avec révolution. Tout au plus parlera-t'on d'une évolution en douceur qui se calque sur les tendances technologiques du moment : les netbooks, les nettops, le multi-touch, ou encore les batteries longue durée.
Rien de fondamentalement transcendant, donc. Le constructeur continue donc de fignoler la refonte de sa marque, démarche entamée depuis son récent rachat par le géant Acer. Résolument positionnés grand public, ses modèles couvrent - à peu de chose près - tous les segments d'un marché déjà bien encombré : tours et mini-tours orientées famille, modèle plus puissant destiné aux "hardcore gamers", combinés tout-en-uns à la sauce iMac dotés du multi-touch et d'une surcouche graphique d'utilisation encore laborieuse, et portables et netbooks affichant de belles caractéristiques d'autonomie, à défaut de réellement se démarquer de la concurrence.
Nous commençons à être habitués aux effets d'annonce, aux arguments marketing dignes d'un matraquage quasi guerrier, mais force est de constater que les constructeurs historiques, à l'exception d'Apple, semblent aujourd'hui avoir perdu leurs capacités d'innovation. On s'en consolera en se disant que malgré la crise, les produits de qualité ne manquent pas, même s'il leur manque cette petite étincelle qui nous faisait jadis guetter fébrilement les invitations aux conférences de presse...
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