
Expliquant que la publicité, base de ce modèle, permet de financer le service et donc de le proposer gratuitement, le co-fondateur de Facebook justifie aussi la collecte de données personnelles de la façon suivante: "Les gens nous disent que s'ils doivent voir des publicités, celles-ci doivent être pertinentes pour eux". "Pour cela, nous devons comprendre leurs centres d'intérêt", poursuit-il dans la version française du texte. Pour autant, "nous ne vendons pas les données des gens, contrairement à ce qui est souvent rapporté", dit-il encore en réponse à l'une des critiques les plus fréquemment adressées à Facebook, surtout depuis le scandale Cambridge Analytica autour de la fuite de données à l'insu des utilisateurs. Facebook ne fournit en effet pas les données elle-mêmes aux annonceurs publicitaires ou autres tierces parties. Ce qu'il facture, c'est l'accès aux usagers, ciblés grâce aux données personnelles collectées et détenues par le réseau aux 2,3 milliards d'utilisateurs.
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