L'agence américaine de crédit Equifax a revu à la hausse, à 145,5 millions, le nombre de clients touchés aux États-Unis par un piratage massif, qui est dû, selon son ex-PDG, à une faille informatique que l'entreprise n'a pas su corriger, a-t-on appris lundi. Outre le piratage lui-même, les enquêteurs s'interrogent aussi sur la vente d'actions du groupe par certains cadres dirigeants dans les jours ayant suivi la découverte de l'attaque fin juillet.
La société a diffusé une note interne le 9 mars pour prévenir d'une faille détectée la veille par les autorités américaines et pour demander aux équipes techniques de la corriger, a indiqué Richard Smith, dans un texte publié lundi, présentant le contenu de son intervention prévue mardi lors de son audition au Congrès. Les règles en vigueur dans l'entreprise exigent que ce type de problème soit corrigé sous 48 heures, mais les systèmes internes n'ayant pas détecté de faille, elle n'a donc «pas été corrigée», a-t-il précisé, sans plus d'explications.
La société a diffusé une note interne le 9 mars pour prévenir d'une faille détectée la veille par les autorités américaines et pour demander aux équipes techniques de la corriger, a indiqué Richard Smith, dans un texte publié lundi, présentant le contenu de son intervention prévue mardi lors de son audition au Congrès. Les règles en vigueur dans l'entreprise exigent que ce type de problème soit corrigé sous 48 heures, mais les systèmes internes n'ayant pas détecté de faille, elle n'a donc «pas été corrigée», a-t-il précisé, sans plus d'explications.
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