Non, c'est vrai, on y pense plus quand on bosse depuis quelques années, mais c'est une vilaine période pour nos amis étudiants futurs charcutiers informaticiens

Un petit moment de compassion donc, courage les futurs membres

Tu as bien raison
Ca fait quelques années en effet qu'on ne doit plus subir ça, mais les examens en supérieur, c'est en général un calvaire, surtout quand il fait beau et chaud. Donc courage à tous !!!!!!

C'est souvent un moment très dur non seulement pour l'étude en elle-même, mais surtout pour la façon dont les profs nous traitent, on en a parfois qui se révèlent sous leur vraie nature, càd des enfoirés. (profs qui ont l'air cool pendant l'année, puis aux examens sont sadiques ou ultra-pointilleux)

Courage donc, emmagazinez un maximum en mémoire, car contrairement à ce que les profs disent, ce n'est que ça qu'ils veulent : de la restitution pure et simple de leur cours dans les moindres détails (ne vous fiez pas aux syllabus si les profs disent bcp plus au cours, ce sera insuffisant).

En espérant qu'un maximum d'étudiants qui nous lisent réussissent

Et quoi encore ? Déjà qu'ils glandent toute l'année , je vais pas les plaindre s'ils doivent travailler un petit peu , non mais !
Ca m'étonne que dede ne soit pas déjà intervenu !

Derdesder> toi je t'attends dans mon bureau
Dans certaines études on glande peut-être, mais dans d'autres c'est cours de 8h à 18h quasi tous les jours, plus les travaux à faire, matière à assimiler, interros de temps à autre, etc.

S'il y a bien un truc qui me fait bondir c'est dire qu'être étudiant c'est la belle vie et c'est la glande

Le seul avantage d'être étudiant dans le supérieur, c'est de pouvoir prendre congé (brosser) +/- quand on veut. Mais un étudiant qui réussit est un étudiant qui bosse, y a pas de secret ! Même ceux qui ratent d'ailleurs, combien j'en ai vu qui bossaient normalement mais qui se font éclater parce que la matière est tout simplement énorme et qu'on ne peut pas tout restituer comme beaucoup de profs l'exigent.

Oui je suis un dégoûté du monde de l'enseignement, en particulier du niveau universitaire (j'ai pas fait l'unif mais ingénieur industriel donc c'est dit "de niveau univeristaire"). Heureusement, en graduat c'est mieux et plus humain, mais malgré tout, c'est loin d'être la glande !

Désolé Der, c'est pas contre toi, tu disais ça sûrement pour rire, mais il y en a qui le pensent sérieusement, et j'en ai trop bavé dans ce monde écoeurant que sont les études sup' que pour ne pas réagir

Bah ovh faut pas exagérer non plus hein ...

Aux études, je ne me levais pas avant midi, je n'allais jamais aux cours (max 10 par semestre ... parce qu'il y avait des cours ou il fallait aller ... et encore).

Puis avant le blocus, commençait la chasse aux cours et tout ce qui va avec (photocopie, ...).

Et seulement à ce moment, fallait travailler un peu. Je n'étudiais pas plus de 8h par jour, et je révisais le cours 1h30 avant l'examen.

Tout ça pour dire que l'unif, pour moi ce fut 3 mois de travail pour 9 mois de glande ...

Mais il est clair que les 3 mois sont psychologiquement dur à passer.

J'ai été étudiant et franchement, j'ai eu la belle vie pendant 6 ans, et j'avoue avoir glandé un max. De plus, je constate aujourd'hui que le pourcentage de connaissances "académiques" (acquises durant mes études supérieures/universitaires) dont je me sert dans mon boulot ne doit pas excéder les 10% -- tout le reste, je l'ai appris sur le tas.

Ca ne m'empêche pas d'en souhaiter une "grosse bien stink'ante" à tous nos z'amis potaches

Euh rfr tu es une exception alors hein

C'est que tu as des facultés de mémorisation énormes, tant mieux pour toi mais ce n'est pas le cas de la majorité.

D'autre part, une chose qu'il faut savoir : il faut être intéressé (pasionné même, car on la voit super en détail) par toutes les matières qu'on doit étudier, sinon ça ne marchera jamais (j'en ai fait la cruelle expérience).

rfr n'est pas une exception, loin de là. Sinon la plus part des gens que je connais et qui ont réussi l'info à l'unif avec moi sont des exceptions (moi compris).

Par contre, ce qu'il faudrait arrèter, c'est de faire croire que tout le monde est fait pour des études sup de type universitaire, c'est du grand n'importe quoi. On a besoin aussi d'artisans qualifier, de manuels et de toute la série de professions "intermédiaires". Faut arrèter de sortir de tonnes de gars de solvay/polytech/soco/ScPo/Psycho avec une qualification au rabais et qui vont pointer au chomage direct après (surtout les 3 dernières cat)...

+1000

Là gizmo je suis entièrement d'accord avec toi. On peut parfaitement réussir et s'épanouir en graduat ou autre, et ramer à fond dans le milieu universitaire (ou équivalent), parce que la philosophie n'est pas la même.

Mais donc d'une certaine manière, oui vous êtes des exceptions rfr, tes potes, et toi car peu de gens sortent brillamment comme vous des études universitaires. La plupart doublent plein de fois, abandonnent... peu d'appelés et beaucoup d'élus.

D'autre part, il y a un problème très important et qu'on néglige trop souvent : le contenu des formations. Quand on sort de rhéto, on voit le métier qu'on aimerait faire, mais on n'a aucune idée de ce qu'il faudra étudier pour y arriver. Et si on le savait, on changerait peut-être de voie ou de niveau d'étude. C'est ce qui m'est arrivé : j'ai voulu faire ingénieur industriel, mais ce n'était pas du tout pour moi, même si j'ai eu mes candis mais une fois en licence, malgré l'orientation informatique, c'était toujours l'horreur pour moi : des sciences qui ne m'intéressent pas outre mesure (mécanique, électronique... ) vues beaucoup trop en profondeur, et relativement peu d'informatique C'est pour ça que j'ai été déçu et que j'ai raté ce "niveau" d'étude. Pas pour le niveau mais pour le cursus. Je suis persuadé que j'aurais fait une formation pure informatique, même universitaire, j'aurais aimé et donc réussi. Mais il était beaucoup trop tard pour recommencer (j'avais doublé plein de fois en ingénieur )...

Enfin bon ça ne change rien au fait que je suis dégoûté de la façon dont les profs enseignent et surtout jugent les étudiants. Si tu ressors le cours complet tel que le prof l'a donné c'est bon, sinon - même si tu connais le fond de la matière, ou l'aspect pratique à en retenir - ce n'est jamais bon ou suffisant et c'est l'échec

Euh, attention, hein, j'ai pas dis qu'on réussisait brillament. Si on avait suffisament pour passer à l'étape supérieure, on était content et on cherchait pas plus Par contre, y avait des bucheurs qui cherchaient absolument la grande dis ou la plus grande. Je ne sais pas trop ce que cela leur a apporter au final, mais c'est leur choix.

Par contre, ce que tu dis est tout à fait exact, les gens ne savent plus ce qu'ils veulent faire en sortant de rétho. Et vu la manière scandaleuse dont les cours sont donnés, que ce soit dans le primaire ou dans le secondaire (et après dans le supérieur) dans beaucoup trop d'écoles, c'est pas près de changer

C'est clair que le secondaire ne prépare pas du tout aux études supérieures, mais d'un autre côté elles sont tellement différentes suivant ce que tu vas choisir que je ne vois pas comment faire. En fait, ce qu'il faudrait c'est passer du temps, beaucoup de temps, à voir en détail les différents cursus pour que les élèves de rhéto aient une vraie idée de ce qui les attend.
Parce que moi à l'époque j'ai fait quoi ? J'aimais plutôt les sciences que la littérature, l'histoire et la géo donc je me suis naturellement orienté vers ingénieur, et je me voyais plutôt en télécom, ça avait l'air "cool". Mais même en visitant ma future école, on ne voit que le bon côté des choses : des labos, des beaux schémas, des discours alléchants... Mais ce n'est rien que du vent. Même en labo, je me souviens des labos d'électronique quand j'y étais étudiant : je m'imaginais qu'on allait concevoir des petites cartes etc. bref de vrais trucs intéressants, hé bien rien du tout ! On devait mesurer des putain de courbes de charge/décharge de condo, et des tas de trucs du même genre, bref vérifier expérimentalement des lois théoriques sur des circuits dénués de tout intérêt... Ca m'a bien dégoûté