Publié le 03/04/2009 Dans PlayStation 2
Changement d'ambiance.
Persona est un spin off de la série Shin Megami Tensei. L'histoire du jeu prend donc place en 2009, dans un Japon fictif, où dès la 25ème heure, les héros du jeu se transforment en chasseurs de démons. Cette période du temps n'est accessible qu'à une poignée d'élus, les Personas, qui doivent lutter contre les forces obscures. L'ambiance du jeu est moins torturé qu'à l'accoutumée, et le personnage apparait plus "normal" que dans d'autres RPG Japonais. Pas de transformations abracadabrantesques ou de statut ambigue, et le jeu débute donc la petite ville d'Inaba, au fin fond de la campagne japonaise, où un jeune homme s'installe avec son oncle et son cousin. Même si des circonstances soudaines ont troublé la quiétude des lieux, c'est un endroit agréable à vivre, malgré un certain ennui. Tout se met à changer lorsque des meurtres mystérieux et affreux plongent la ville dans la terreur et à la recherche de réponses. Tous les signes pointent vers l'implication d'un tueur en série, un jeune héros et ses amis vont se découvrir des pouvoirs cachés et les utiliser pour sauver des innocents d'une mort certaine. Ensemble, ils doivent trouver la piste de cet agresseur inconnu... Avant qu'il ne frappe encore. De plus, le héros a un emploi du temps parfaitement normal dans la journée puisqu'il est lycéen (et oui, vous devrez assister aux cours) et vous devrez concevoir votre rythme de travail, sous peine de vite être débordé ou perdu dans l'amélioration des compétences.
Des combats classiques.
Au contraire d'un Final Fantasy, Persona 4 n'est pas un RPG pur et dur, mais ce qu'on appelle un Donjon RPG. Autant dire que vous parcourrez des milliers de kilomètres de couloirs durant le jeu et qu'il faudra assurer un minimum, aucun point de sauvegarde n'étant présent dans les donjons. Le système de combat est lui un dérivé du tour par tour, avec des rencontres aléatoires, mais qu'il est assez facile de zapper. On ne dispose pas de beaucoup d'actions ni de techniques à première vue, et pourtant les Personas permettent pas mal de fantaisies. Certains ennemis sont davantage sensibles à une attaque que d'autres. Lorsque votre concurrent est immobilisé, vous etes sur la bonne voie, et avez la chance de pouvoir lui donner le coup fatal, comme dans un Pokémon. Notons que le jeu est intégralement en Anglais, comme d'habitude pourrait-on dire. Grande nouveauté de ce quatrième volet, la gestion de la météo (si si), car en cas de brouillard trop important, il deviendra difficile de réaliser ses objectifs.
Une réalisation à la hauteur.
Les visuels de Persona 4 changent également par rapport à son prédécesseur. L'ambiance est plus détendue, davantage manga, mais le jeu opte toujours pour des décors en 3D précalculée. C'est assez convaincant, même si les personnages et les Personas sont un peu léger en polygones. Les animations se montrent assez solides pour leur part.
La jouabilité est très accessible, mais les possibilités offertes sont assez nombreuses. On rappelle au passage que le jeu est en Anglais et se montre globalement assez difficile. Il faudra toutefois environ 100 heures de jeu pour boucler l'aventure, voire davantage si vous affrontez tous les challenges. Côté son, les musiques sont très discrètes et sont plutôt des thèmes d'ambiance. Le doublage s'avère quant à lui assez solide.
VERDICT
Persona 4 est un très bon RPG, soigné, long, et assez original. Seul bémol, les textes sont toujours en anglais.
Persona est un spin off de la série Shin Megami Tensei. L'histoire du jeu prend donc place en 2009, dans un Japon fictif, où dès la 25ème heure, les héros du jeu se transforment en chasseurs de démons. Cette période du temps n'est accessible qu'à une poignée d'élus, les Personas, qui doivent lutter contre les forces obscures. L'ambiance du jeu est moins torturé qu'à l'accoutumée, et le personnage apparait plus "normal" que dans d'autres RPG Japonais. Pas de transformations abracadabrantesques ou de statut ambigue, et le jeu débute donc la petite ville d'Inaba, au fin fond de la campagne japonaise, où un jeune homme s'installe avec son oncle et son cousin. Même si des circonstances soudaines ont troublé la quiétude des lieux, c'est un endroit agréable à vivre, malgré un certain ennui. Tout se met à changer lorsque des meurtres mystérieux et affreux plongent la ville dans la terreur et à la recherche de réponses. Tous les signes pointent vers l'implication d'un tueur en série, un jeune héros et ses amis vont se découvrir des pouvoirs cachés et les utiliser pour sauver des innocents d'une mort certaine. Ensemble, ils doivent trouver la piste de cet agresseur inconnu... Avant qu'il ne frappe encore. De plus, le héros a un emploi du temps parfaitement normal dans la journée puisqu'il est lycéen (et oui, vous devrez assister aux cours) et vous devrez concevoir votre rythme de travail, sous peine de vite être débordé ou perdu dans l'amélioration des compétences.
Des combats classiques.
Au contraire d'un Final Fantasy, Persona 4 n'est pas un RPG pur et dur, mais ce qu'on appelle un Donjon RPG. Autant dire que vous parcourrez des milliers de kilomètres de couloirs durant le jeu et qu'il faudra assurer un minimum, aucun point de sauvegarde n'étant présent dans les donjons. Le système de combat est lui un dérivé du tour par tour, avec des rencontres aléatoires, mais qu'il est assez facile de zapper. On ne dispose pas de beaucoup d'actions ni de techniques à première vue, et pourtant les Personas permettent pas mal de fantaisies. Certains ennemis sont davantage sensibles à une attaque que d'autres. Lorsque votre concurrent est immobilisé, vous etes sur la bonne voie, et avez la chance de pouvoir lui donner le coup fatal, comme dans un Pokémon. Notons que le jeu est intégralement en Anglais, comme d'habitude pourrait-on dire. Grande nouveauté de ce quatrième volet, la gestion de la météo (si si), car en cas de brouillard trop important, il deviendra difficile de réaliser ses objectifs.
Une réalisation à la hauteur.
Les visuels de Persona 4 changent également par rapport à son prédécesseur. L'ambiance est plus détendue, davantage manga, mais le jeu opte toujours pour des décors en 3D précalculée. C'est assez convaincant, même si les personnages et les Personas sont un peu léger en polygones. Les animations se montrent assez solides pour leur part.
La jouabilité est très accessible, mais les possibilités offertes sont assez nombreuses. On rappelle au passage que le jeu est en Anglais et se montre globalement assez difficile. Il faudra toutefois environ 100 heures de jeu pour boucler l'aventure, voire davantage si vous affrontez tous les challenges. Côté son, les musiques sont très discrètes et sont plutôt des thèmes d'ambiance. Le doublage s'avère quant à lui assez solide.
VERDICT
Persona 4 est un très bon RPG, soigné, long, et assez original. Seul bémol, les textes sont toujours en anglais.