Les logiciels professionnels pas évalués à leur juste valeur
Publié le 21/11/2007 Dans Press Releases
Le texte suivant est issu d'un communiqué de presse et ne reflète en rien l'opinion de la rédaction.
Bruxelles, le 21 novembre 2007 - Les entreprises du monde entier peuvent fortement améliorer le rendement de leurs logiciels en effectuant des investissements logiciels à long terme au lieu de les considérer comme une dépense ponctuelle et obligatoire. En outre, les entreprises doivent juger les logiciels sur leurs résultats et pas seulement sur leur fonctionnement technique. Elles peuvent ainsi augmenter la valeur de leurs systèmes informatiques. C'est ce qui ressort d'une étude commune de Micro Focus, fournisseur de solutions de modernisation et de gestion des applications, et d'INSEAD, école de commerce et institut de recherche. Le professeur Soumitra Dutta, Président Business & Technology d'INSEAD, va encore plus loin dans le rapport d'étude. Il exhorte les cadres à prévenir la direction lorsque l'entreprise gère et évalue les logiciels professionnels d'une mauvaise manière.

Dans son rapport, M. Dutta considère que les logiciels sont un des actifs les plus importants d'une entreprise. Ils jouent un rôle crucial dans la réussite d'une stratégie et permettent d'augmenter la valeur totale de l'entreprise. Mais les entreprises, selon M. Dutta, sont confrontées à un problème : il y a un déficit d'outils permettant de mesurer efficacement la valeur des logiciels.

Dans le cadre de l'étude, INSEAD a interrogé 250 CIO et CFO travaillant dans des entreprises avec un chiffre d'affaires annuel de plus de 100 millions de dollars et établies en France, en Allemagne, en Italie, en Grande-Bretagne et aux Etats-Unis. L'étude montre également que des multinationales de premier plan ignorent souvent l'étendue et la valeur de leurs moyens informatiques en comparaison avec d'autres actifs régulièrement évalués comme le chiffre d'affaires, les propriétés, les connaissances et la marque. C'est d'autant plus remarquable que les entreprises du monde entier ont consacré plus d'un trillion de dollars en 2006 à l'informatique (Source : IDC janvier 2007 ; 1,16 trillions USD consacrés à l'informatique en 2006).

« Les entreprises ne considèrent généralement pas les logiciels comme une façon d'augmenter leur valeur. Au contraire, elles les voient comme un moyen d'exploitation devant coûter le moins possible. Cela doit changer », explique le professeur Dutta. « Les CIO et les CFO doivent mettre le Comité de direction au courant de la valeur des logiciels et la mesurer régulièrement. Les logiciels forment la structure invisible des processus d'exploitation. En mesurant de façon précise la valeur de leurs logiciels, les entreprises peuvent prendre les bonnes décisions quant à leur équilibre financier, des fusions, des reprises, des participations, des autorisations, des franchises, et leurs relations avec leurs investisseurs. »

« Le rapport d'INSEAD apporte la preuve que les entreprises évaluent généralement mal leurs logiciels critiques. Il est par ailleurs très surprenant que les entreprises fassent si peu d'efforts pour tirer le maximum de leurs logiciels. Le fait que les dépenses mondiales en informatique soient supérieures au PNB de l'Inde rend cette situation presque incompréhensible », déclare Stephen Kelly, CEO de Micro Focus (Source : https://www.cia.gov/library/publications/the-world-factbook/print/in.html). « Les logiciels sont essentiels au bon fonctionnement de nombre d'entreprises. Il faut donc que les dirigeants leur consacrent autant d'attention qu'aux autres moyens d'exploitation comme la marque, les propriétés et les actifs. »

Selon M. Dutta, l'« analyse conjointe » est la meilleure façon de mesurer la valeur des logiciels avec précision : « Une application d'analyse conjointe traditionnelle confronte plusieurs caractéristiques d'un produit. Cette méthode peut s'appliquer aux logiciels, en comparant les résultats commerciaux liés à des logiciels spécifiques. En analysant les logiciels utilisés par les systèmes informatiques en regard des résultats professionnels concrets, les entreprises peuvent calculer la valeur financière de leurs principaux logiciels. »

Le professeur Dutta propose un plan progressif clair permettant d'évaluer avec précision la valeur de l'informatique et de ne plus compter uniquement sur son fonctionnement technique. Il propose de donner un rôle stratégique plus important aux CIO et de convaincre les directions de la valeur cachée des logiciels », conclut M. Kelly. « Les logiciels professionnels ont une grande valeur, qui se dissout avec les années dans plusieurs processus d'exploitation. Pour la première fois, les CIO et les CFO ont la possibilité de montrer la valeur concrète de ces actifs sous-évalués à leurs directions. »

A propos de Micro Focus

Micro Focus, membre de l'indice FTSE 250, est le spécialiste des solutions de développement et de déploiement d'applications COBOL pour les plates-formes actuelles et les nouvelles architectures. Micro Focus accélère et facilite le développement, la migration, l'extension et l'intégration des applications d'entreprise. En réutilisant leur patrimoine applicatif dans un environnement distribué et inter-opérable, les sociétés réduisent les coûts et les risques, augmentant ainsi l'agilité de leur entreprise. Pour plus d'informations, rendez-vous sur : http://www.microfocus.com

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