Un outil de communication aussi puissant qu’Internet devait fatalement être utilisé par les activistes de tous bords pour tenter de donner du relief à leur cause. C’est ainsi que, depuis des années, les mouvements créationnistes s’échinent à publier sur le web (ou dans d’autres médias) des listes de «scientifiques qui doutent de l’évolution».
Plutôt que de jouer à «celui qui a la plus longue» (liste) et de réagir à ces combats d’arrière-garde de l’obscurantisme en rameutant des dizaines de milliers de signatures des scientifiques évolutionnistes, le National Center for Science Education (NCSE) a choisi l’humour et la dérision. Cette asbl américaine qui défend l’enseignement de l’évolution dans les écoles publiques a préféré se moquer des listes créationnistes en créant sa propre liste de signataires, tous docteurs en biologie, géologie, paléontologie ou une autre discipline scientifique pertinente, qui ont en commun le même souci de défendre la théorie de l’évolution et… le prénom Steve (ou un dérivé: Stephen, Stephanie, Esteban, etc.).
La page web du «projet Steve» présente, outre la liste des signataires et le «Steve-O-meter» qui en tient le décompte, des témoignages parodiques de chercheurs qui racontent comment le fait de devenir un Steve a changé leur vie.
Ce dimanche 15 février, le Steve-O-meter s’est enrichi d’un millième signataire, professeur à l’université Tulane de la Nouvelle-Orléans, dénommé – le hasard fait bien les choses – Steven P. Darwin!
La plaisanterie mise à part, il est bon de noter que la probabilité, pour un scientifique, de s’appeler Steve (ou assimilé) est de un sur cent, ce qui confère à cette liste de mille signataires un poids que les listes créationnistes auront bien du mal à contrebalancer.
Plutôt que de jouer à «celui qui a la plus longue» (liste) et de réagir à ces combats d’arrière-garde de l’obscurantisme en rameutant des dizaines de milliers de signatures des scientifiques évolutionnistes, le National Center for Science Education (NCSE) a choisi l’humour et la dérision. Cette asbl américaine qui défend l’enseignement de l’évolution dans les écoles publiques a préféré se moquer des listes créationnistes en créant sa propre liste de signataires, tous docteurs en biologie, géologie, paléontologie ou une autre discipline scientifique pertinente, qui ont en commun le même souci de défendre la théorie de l’évolution et… le prénom Steve (ou un dérivé: Stephen, Stephanie, Esteban, etc.).
La page web du «projet Steve» présente, outre la liste des signataires et le «Steve-O-meter» qui en tient le décompte, des témoignages parodiques de chercheurs qui racontent comment le fait de devenir un Steve a changé leur vie.
Ce dimanche 15 février, le Steve-O-meter s’est enrichi d’un millième signataire, professeur à l’université Tulane de la Nouvelle-Orléans, dénommé – le hasard fait bien les choses – Steven P. Darwin!
La plaisanterie mise à part, il est bon de noter que la probabilité, pour un scientifique, de s’appeler Steve (ou assimilé) est de un sur cent, ce qui confère à cette liste de mille signataires un poids que les listes créationnistes auront bien du mal à contrebalancer.
Liens
La page du projet Steve (325 Clics)
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