Publié le: 16/02/2009 @ 09:01:10: Par Clandestino Dans "Economie"
Alors que Panasonic vient d'annoncer des mesures drastiques en terme de réductions des coûts, et que pas moins de 15.000 licenciements secs sont attendus pour 2009, une étrange nouvelle vient de nous parvenir : afin de renflouer ses finances, le géant japonais aurait demandé à ses employé... d'acheter du matériel Panasonic !
Akira Kadota, le porte-parole de la compagnie, a expliqué que les top managers étaient "vivement encouragés" à acquérir des biens de consommation tels des téléviseurs, du matériel électroménager, ... pour une valeur "d'au moins 200.000 yens" (environ 2.000€). Aux cadres moyens, la société "recommande" l'achat de matériel de la marque à concurrence de "100.000 yens seulement" (environ 1.000€).
Au Japon, Panasonic est une entreprise "traditionnelle", où la loyauté (devrait-on dire : la dévotion ?) envers la compagnie est très fortement enracinée dans la mentalité du personnel.
Quoiqu'il en soit, il est un peu triste de voir une société de ce niveau réduite à de telles extrémités pour renflouer ses caisses, alors qu'une perte sèche de près de 4 milliards d'euros a été récemment communiquée.
Lors de notre récente visite chez eux, la direction du Benelux nous avait pourtant assurés que la compagnie était tout à fait stable. Qu'en aurait-il été si ce n'avais pas été le cas ? On n'ose l'imaginer...
Akira Kadota, le porte-parole de la compagnie, a expliqué que les top managers étaient "vivement encouragés" à acquérir des biens de consommation tels des téléviseurs, du matériel électroménager, ... pour une valeur "d'au moins 200.000 yens" (environ 2.000€). Aux cadres moyens, la société "recommande" l'achat de matériel de la marque à concurrence de "100.000 yens seulement" (environ 1.000€).
Au Japon, Panasonic est une entreprise "traditionnelle", où la loyauté (devrait-on dire : la dévotion ?) envers la compagnie est très fortement enracinée dans la mentalité du personnel.
Quoiqu'il en soit, il est un peu triste de voir une société de ce niveau réduite à de telles extrémités pour renflouer ses caisses, alors qu'une perte sèche de près de 4 milliards d'euros a été récemment communiquée.
Lors de notre récente visite chez eux, la direction du Benelux nous avait pourtant assurés que la compagnie était tout à fait stable. Qu'en aurait-il été si ce n'avais pas été le cas ? On n'ose l'imaginer...
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