Publié le: 25/01/2024 @ 16:43:36: Par Nic007 Dans "Jeux Vidéos"
Si vous pensiez avoir tout vu, nous avons le regret de vous informer que ce n'est pas du tout le cas. Les esprits créatifs fous du studio Ryu Ga Gotoku ont décidé de ne pas lésiner sur les moyens, avec une foire au surréalisme qui atteint de nouveaux sommets historiques pour la série. Like a Dragon : Infinite Wealth est une célébration de l'excès, avec une avalanche de contenu supplémentaire qui relègue le concept de l'histoire principale au second plan. Il y a trop de viande sur le feu pour ne pas y goûter. Le site évocateur d'Hawaï nous permet également de devenir des gérants d'hôtel, explorant ainsi une nouvelle frontière dans la série. Du côté de la narration, le rythme est plus lent et plus comprimé dans les premières mesures. Le préambule japonais s'éternise et souffre, selon toute vraisemblance, du choix des développeurs d'élever The Man Who Erased His Name du rang de préambule à celui de jeu à part entière. Nous aimerions poursuivre notre diatribe, mais nous finirions par nous attirer vos foudres. Les deux protagonistes incontestés de la série, Kazuma Kiryu et Ichiban Kasuga (alias Ichi), se retrouvent face à un destin qui leur réserve des choix très clairs et différents. Le premier a vu la naissance, la croissance et l'évolution de la série Yakuza jusqu'à un tournant générationnel qui a coïncidé avec l'introduction du personnage d'Ichi. Ryu Ga Gotoku Studio a voulu faire comme celui qui gardait "deux pieds dans une chaussure", laissant deux jeux distincts qui semblaient suivre deux voies différentes. The Man Who Erased His Name a considérablement rapproché ces deux voies, jusqu'à ce qu'elles coïncident parfaitement dans Infinite Wealth. L'histoire de ce que l'on peut définir, sans l'ombre d'une présomption, comme le huitième chapitre de la série régulière, avance après la grande dissolution des clans Tojo et de l'alliance Omi. Tant de membres de ces honorables familles se sont retrouvés, du jour au lendemain, sans emploi. Le bon Ichi, en tant qu'employé zélé d'une agence pour l'emploi, répond aux souhaits de son parrain en les aidant à trouver du travail. Mais cet emploi idyllique prend bientôt fin, laissant notre protagoniste sans emploi. Mais comme on dit dans ces cas-là, une porte se ferme et une autre s'ouvre.
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