Publié le: 24/10/2022 @ 18:43:52: Par Nic007 Dans "Jeux Vidéos"
Le cadre des villes japonaises rurales, suspendues entre urbanisation et isolement géographique, est parmi ceux qui fascinent le plus. Qu'il s'agisse d'histoires d'adolescence et de mystère comme Persona 4 ou d'expériences plus intimes comme le Boku no Natsuyasumi, qui n'est jamais sorti en Occident, ce type de décor parvient toujours à nous marquer, et l'un des genres où il fonctionne le mieux est celui de l'horreur. Yomawari est l'un des rares jeux vidéo à exploiter le charme du folklore japonais en le transposant à une époque plus moderne. Ce titre, dont le gameplay est extrêmement limité, repose entièrement sur l'atmosphère et une exploration intéressante. Le dernier volet de la série Yomawari : Lost in the Dark capture parfaitement les légendes urbaines inquiétantes (et même certains phénomènes réels pour être honnête) et crée une aventure simple, à la fois intéressante et effrayante. Ce n'est certainement pas un jeu pour tout le monde, mais les fans d'horreur devraient lui donner une chance. Yomawari : Lost in the Dark s'ouvre sur un avertissement peut-être exagéré, mais probablement utile. Il vous invite à ne pas jouer au cas où vous vous sentiriez physiquement malade ou mentalement fragile. C'est une première indication (qui, je le répète, semble exagérée, mais je comprends pourquoi) que des thèmes lourds seront abordés. Dès le prologue, nous sommes confrontés à de lourds incidents d'intimidation qui entraînent dépression et tendances suicidaires. La scène d'ouverture, avec laquelle nous nous connectons au générique de début, est particulièrement puissante et bien traitée bien que très " standard " et prévisible si l'on a déjà joué aux titres précédents de la saga.
Liens
Lire l'article (63 Clics)
Envoyer une nouvelle à un ami