Facebook récupère en toute opacité des données personnelles sensibles et intimes, comme des informations relatives à la santé, venues d'autres applications même si l'usager n'a pas de compte Facebook, selon le Wall Street Journal aujourd'hui. De son côté, Facebook explique que s'il collecte bien certaines données via des "apps" externes, il interdit à ces dernières de lui faire parvenir des informations sensibles des usagers. Certaines applications sur smartphone utilisent un outil d'analyse de l'activité de l'usager appelé App Events, mis au point par le réseau social et qui capte des données et les envoient à Facebook, explique le Wall Street Journal, qui assure avoir effectué une batterie de tests. Et ce, sans que l'usager de l'application ne s'y soit connecté par son "login" Facebook ou même sans qu'il ait lui-même un compte, et sans que cela soit explicitement signalé à l'utilisateur, affirme le journal, qui a identifié ces pratiques pour une dizaine d'applications "populaires".
Parmi ces données collectées figurent des infos très sensibles, poursuit le WSJ, citant l'exemple d'une application qui sert à surveiller ses périodes d'ovulation et dans laquelle l'utilisatrice rentre les dates de ses cycles menstruels. Selon les tests du WSJ, ces données, mais aussi le poids ou des habitudes en matière de shopping sont envoyées à Facebook à l'insu des usagers.
Parmi ces données collectées figurent des infos très sensibles, poursuit le WSJ, citant l'exemple d'une application qui sert à surveiller ses périodes d'ovulation et dans laquelle l'utilisatrice rentre les dates de ses cycles menstruels. Selon les tests du WSJ, ces données, mais aussi le poids ou des habitudes en matière de shopping sont envoyées à Facebook à l'insu des usagers.
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