La guerre larvée de Donald Trump contre la Silicon Valley suscite des inquiétudes jusque dans les rangs conservateurs, qui craignent de voir les motivations politiques du président américain menacer la sacro-sainte liberté d'expression. Si le locataire de la Maison-Blanche n'a jamais caché sa défiance vis-à -vis des groupes technologiques --qui ont pour beaucoup historiquement plutôt affiché des sympathies démocrates-- il a récemment multiplié ses attaques, notamment en accusant Google de censurer les voix conservatrices et de favoriser les articles provenant de médias classés à gauche, dans ses résultats de recherche. Au détour d'un tweet, il a aussi conseillé au géant de Mountain View, mais aussi à Facebook ou Twitter d'être «prudents»...
Illustration concrète: des dirigeants de Facebook et Twitter ont dû s'expliquer longuement la semaine dernière devant le Congrès, notamment sur ce sujet. Google a refusé de participer à ces auditions. Et le même jour, le ministère de la Justice annonçait son intention de regarder de près si les géants technologiques étouffaient la liberté d'expression et étaient néfastes pour la concurrence. Face à ces menaces, les entreprises technologiques ne sont pas seules à s'inquiéter: beaucoup de conservateurs s'alarment eux aussi de voir attaqué l'un des secteurs les plus florissants du pays pour des raisons politiques.
Illustration concrète: des dirigeants de Facebook et Twitter ont dû s'expliquer longuement la semaine dernière devant le Congrès, notamment sur ce sujet. Google a refusé de participer à ces auditions. Et le même jour, le ministère de la Justice annonçait son intention de regarder de près si les géants technologiques étouffaient la liberté d'expression et étaient néfastes pour la concurrence. Face à ces menaces, les entreprises technologiques ne sont pas seules à s'inquiéter: beaucoup de conservateurs s'alarment eux aussi de voir attaqué l'un des secteurs les plus florissants du pays pour des raisons politiques.
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