L'Inde a appelé la messagerie mobile WhatsApp à "agir immédiatement" pour mettre un terme à la propagation des fausses rumeurs qui causent une vague de lynchages dans ce pays d'Asie du Sud. Plus d'une vingtaine de personnes ont perdu la vie ces deux derniers mois en Inde, victimes de "fake news" virales sur la prétendue présence de ravisseurs d'enfants dans la zone, d'après un décompte de médias indiens. Ces attaques, qui visent généralement des personnes étrangères au lieu de l'attaque, mettent les autorités en grande difficulté. Les campagnes de sensibilisation et les déclarations publiques n'ont pour l'instant qu'une portée limitée.
Dans un communiqué sévère, le ministère de l'électronique et des technologies de l'information indien a exprimé mardi soir aux dirigeants de WhatsApp sa "désapprobation profonde" des "messages irresponsables et explosifs". Dans sa lettre de réponse aux autorités indiennes, la filiale de Facebook s'est dit "horrifié" par ces lynchages, qualifiant ce phénomène de "défi qui requiert du gouvernement, de la société civile et des entreprises technologiques de travailler main dans la main". La messagerie a indiqué tester en Inde un dispositif pour signaler si un message a été écrit par l'envoyeur ou si celui-ci l'a simplement transféré.
Dans un communiqué sévère, le ministère de l'électronique et des technologies de l'information indien a exprimé mardi soir aux dirigeants de WhatsApp sa "désapprobation profonde" des "messages irresponsables et explosifs". Dans sa lettre de réponse aux autorités indiennes, la filiale de Facebook s'est dit "horrifié" par ces lynchages, qualifiant ce phénomène de "défi qui requiert du gouvernement, de la société civile et des entreprises technologiques de travailler main dans la main". La messagerie a indiqué tester en Inde un dispositif pour signaler si un message a été écrit par l'envoyeur ou si celui-ci l'a simplement transféré.
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