Les droits renforcés pour les internautes et des sanctions inédites en cas d'abus: de nouvelles règles seront applicables à partir de vendredi dans l'UE pour mieux protéger les données personnelles à l'ère numérique, après l'électrochoc du scandale Facebook. L'avalanche de mails priant d'accepter de nouvelles conditions d'utilisation pour Twitter, Google, AirBnB ou autres sites de commerce, est le premier effet visible de cette nouvelle donne, à laquelle les Européens espèrent bien donner une portée mondiale.
Les citoyens sont aujourd'hui «comme nus dans un aquarium», mais «grâce aux nouvelles règles, les Européens reprendront le contrôle de leurs données», a plaidé jeudi la commissaire européenne à la Justice Vera Jourova, défendant le tour de vis du «Règlement général sur la protection des données» (RGPD). Cette législation impose à toute entreprise, sur internet ou non, de demander un «consentement explicite et positif» pour utiliser des données personnelles collectées ou traitées dans l'UE. Elle donne aussi aux citoyens le «droit de savoir» quand leurs données sont piratées, comme lors de la fuite massive subie par la société Uber en 2016. Et gare aux abus: les entreprises, capables de transformer ces données en or en les exploitant pour du ciblage publicitaire par exemple, s'exposeront à des sanctions pouvant atteindre jusqu'à 20 millions d'euros ou 4% du chiffre d'affaires annuel mondial, si elles ne respectent pas les nouvelles règles.
Les citoyens sont aujourd'hui «comme nus dans un aquarium», mais «grâce aux nouvelles règles, les Européens reprendront le contrôle de leurs données», a plaidé jeudi la commissaire européenne à la Justice Vera Jourova, défendant le tour de vis du «Règlement général sur la protection des données» (RGPD). Cette législation impose à toute entreprise, sur internet ou non, de demander un «consentement explicite et positif» pour utiliser des données personnelles collectées ou traitées dans l'UE. Elle donne aussi aux citoyens le «droit de savoir» quand leurs données sont piratées, comme lors de la fuite massive subie par la société Uber en 2016. Et gare aux abus: les entreprises, capables de transformer ces données en or en les exploitant pour du ciblage publicitaire par exemple, s'exposeront à des sanctions pouvant atteindre jusqu'à 20 millions d'euros ou 4% du chiffre d'affaires annuel mondial, si elles ne respectent pas les nouvelles règles.
Envoyer une nouvelle à un ami