L'annonce récente d' Arm de mettre fin à la licence de conception de puces de Qualcomm marque une escalade dans une bataille juridique qui pourrait redéfinir la relation entre les deux sociétés et avoir des impacts significatifs sur l'ensemble du secteur . La controverse vient du fait que Qualcomm utilise la licence pour développer ses propres puces personnalisées , qui constituent la base de nombreux smartphones haut de gamme du marché. Cependant, Arm a commencé à réévaluer cette licence, accusant Qualcomm de violer les termes de l'accord et menaçant de bloquer l'accès à ces technologies. Selon des sources de Bloomberg , la révocation de la licence serait liée à des litiges concernant les droits de propriété intellectuelle et des utilisations non autorisées des technologies Arm par Qualcomm. Arm s'est dit préoccupé par l'utilisation non conforme de ses propriétés, ce qui pourrait affecter considérablement l'industrie si l'entreprise décide de continuer dans cette voie. Les entreprises qui s'appuient sur les technologies de Qualcomm pourraient se retrouver en difficulté si la licence était effectivement révoquée, étant donné que les puces Qualcomm font partie intégrante de nombreux appareils mobiles et autres. Il suffit de penser aux récents PC Copilot+ , qui tentent depuis quelques mois de s'imposer sur le marché.

Qualcomm occupe une position centrale dans l'écosystème mobile, et toute perturbation de son accès aux technologies d'Arm pourrait avoir des conséquences majeures . Si Arm devait effectivement interrompre la licence, Qualcomm serait obligé de trouver des alternatives, ce qui pourrait ralentir le développement des processeurs à venir et augmenter les coûts de recherche et développement . Pensez à ce qui est arrivé à Huawei lorsqu’il n’a soudainement plus eu accès aux technologies venues des États-Unis. Dans un contexte où la demande en semi-conducteurs est déjà très élevée, ce différend pourrait aggraver une situation d'approvisionnement déjà délicate . Les fabricants de smartphones et autres appareils électroniques pourraient devoir rechercher des solutions alternatives ou être confrontés à des retards importants dans leurs chaînes de production. Les implications de cette histoire vont bien au-delà de Qualcomm . D’autres géants de l’électronique utilisant les technologies basées sur Arm surveillent de près, car tout précédent juridique pourrait déstabiliser l’ensemble de l’industrie des semi-conducteurs. Même s'il s'agit encore d'une rumeur , l'étendue de ses conséquences et l'autorité de la source ( Bloomberg ) imposent de la prendre au sérieux.