C'est la fin de l'année scolaire, et pourtant ça sent (déjà) la rentrée... La valse des conférences organisées par les constructeurs de matériel s'ouvre aujourd'hui avec une invitation de Fujitsu.
Fujitsu, pour ceux qui auraient difficile à situer, est l'un des "big 5" de l'IT mondiale (petit groupe qui reprend aussi IBM, HP, Dell et Oracle). C'est également 172.000 employés dans plus de 70 pays, et un résultat opérationnel en 2011 de plus d'un milliard et demi de dollars.
On est clairement ici chez un constructeur généraliste qui assume parfaitement son image ; le hall d'exposition dressé dans les locaux de l'Event Lounge font montre d'un éclectisme certain : laptops, tablettes windows et Android, racks, serveurs Xeon, ultrabooks, stations de travail... Rien ne manque à la liste. L'évènement accueille par ailleurs nombre de partenaires privilégiés de la marque : intel, VMware, Oracle, Microsoft, NetApp.
Si l'on doit ne retenir qu'un chiffre, c'est celui-ci : 10 peta-flops. C'est la capacité du dernier bébé de Fujitsu, le K computer, installé au Japon, et utilisé pour des simulations environnementales et par l'industrie nucléaire (on évitera de remarquer que pour l'instant, ça ne leur a pas trop réussi).
Si l'on doit ne retenir qu'un concept, c'est celui de la flexibilité interopérable : produits, logiciels et infrastructure doivent se décliner en services à la carte, briques élémentaires d'un jeu de construction modulable à l'infini selon le besoin spécifique de chaque utilisateur.
Malgré la richesse de la gamme, la nouveauté du jour est évidemment la lancement de la gamme d'ultrabooks. Pour rappel, ce nouveau format initié et porté à bout de bras par intel, et que l'on retrouve déjà chez d'autres constructeurs comme Acer Sony ou Samsung, vise à redéfinir le concept de la mobilité portable en offrant une puissance et une autonomie élevées dans un form factor léger et très compact. Un équivalent au laptop de ce que fut le netbook, la puissance en plus.
A côté de la gamme ultrabook, la marque introduit également une tablette Android sous ICS. Taillée pour le marché professionnel, cette tablette embarque une connection 3G et une offre logicielle adaptée au businessman nomade exigeant (suite office, antivirus, etc.) Fait notable pour les inconditionnels de l'informatique mobile, elle embarque un emplacement pour une carte SIM 3G.
Sur les plans business et industriels, par contre, le constructeur nippo-allemand se positionne plutôt comme un prestataire pluri-disciplinaire de services. C'est tant l'ambition de se démarquer de la concurrence que la nécessité de se distinguer dans un marché de plus en plus exigeant qui dicte cette stratégie, qui semble néanmoins parfaitement réussir à la marque. Plus qu'un simple constructeur de hardware, c'est comme fournisseur "universel" de solutions business que Fujitsu veut être reconnu. Et c'est tout le mal qu'on leur souhaite.
Fujitsu, pour ceux qui auraient difficile à situer, est l'un des "big 5" de l'IT mondiale (petit groupe qui reprend aussi IBM, HP, Dell et Oracle). C'est également 172.000 employés dans plus de 70 pays, et un résultat opérationnel en 2011 de plus d'un milliard et demi de dollars.
On est clairement ici chez un constructeur généraliste qui assume parfaitement son image ; le hall d'exposition dressé dans les locaux de l'Event Lounge font montre d'un éclectisme certain : laptops, tablettes windows et Android, racks, serveurs Xeon, ultrabooks, stations de travail... Rien ne manque à la liste. L'évènement accueille par ailleurs nombre de partenaires privilégiés de la marque : intel, VMware, Oracle, Microsoft, NetApp.
Si l'on doit ne retenir qu'un chiffre, c'est celui-ci : 10 peta-flops. C'est la capacité du dernier bébé de Fujitsu, le K computer, installé au Japon, et utilisé pour des simulations environnementales et par l'industrie nucléaire (on évitera de remarquer que pour l'instant, ça ne leur a pas trop réussi).
Si l'on doit ne retenir qu'un concept, c'est celui de la flexibilité interopérable : produits, logiciels et infrastructure doivent se décliner en services à la carte, briques élémentaires d'un jeu de construction modulable à l'infini selon le besoin spécifique de chaque utilisateur.
Malgré la richesse de la gamme, la nouveauté du jour est évidemment la lancement de la gamme d'ultrabooks. Pour rappel, ce nouveau format initié et porté à bout de bras par intel, et que l'on retrouve déjà chez d'autres constructeurs comme Acer Sony ou Samsung, vise à redéfinir le concept de la mobilité portable en offrant une puissance et une autonomie élevées dans un form factor léger et très compact. Un équivalent au laptop de ce que fut le netbook, la puissance en plus.
A côté de la gamme ultrabook, la marque introduit également une tablette Android sous ICS. Taillée pour le marché professionnel, cette tablette embarque une connection 3G et une offre logicielle adaptée au businessman nomade exigeant (suite office, antivirus, etc.) Fait notable pour les inconditionnels de l'informatique mobile, elle embarque un emplacement pour une carte SIM 3G.
Sur les plans business et industriels, par contre, le constructeur nippo-allemand se positionne plutôt comme un prestataire pluri-disciplinaire de services. C'est tant l'ambition de se démarquer de la concurrence que la nécessité de se distinguer dans un marché de plus en plus exigeant qui dicte cette stratégie, qui semble néanmoins parfaitement réussir à la marque. Plus qu'un simple constructeur de hardware, c'est comme fournisseur "universel" de solutions business que Fujitsu veut être reconnu. Et c'est tout le mal qu'on leur souhaite.
Editer un commentaire