Publié le 08/05/2009 Dans PlayStation 3
Escape from Butcher Day
Sorti en 2004 sur Xbox, The Chronicles of Riddick : Escape from Butcher Day avait fait grand bruit à l'époque, non seulement par sa plastique très flatteuse, mais également par son concept mêlant action, aventure et infiltration. Les possesseurs de PC avaient pu en profiter en 2005 dans une version Director's Cut encore plus complète et plus jolie, mais aujourd'hui Starbreeze nous en propose un remake dans ce Assault on Dark Athena. Escape from Butcher Bay est en réalité un prologue au films Pitch Black et Les Chroniques de Riddick. Et pour les non anglophones, Escape from Butcher Bay signifie qu'il faudra s'enfuir d'une prison de haute sécurité dans un milieu extrêmement hostile. Vous êtes en effet emprisonné et votre réputation de meurtrier n'aide pas à passer inaperçu. Mais il faudra passer outre pour espérer un jour sortir de la prison et trouver la moyen de s'évader. Heureusement vous pourrez faire des rencontres et récupérer divers objets à l'abri des regards indiscrets.
Le jeu propose un gameplay assez équilibré avec alternativement des phases d'action et d'infiltration (il est possible de se cacher dans l'ombre tel un Sam Fisher, l'écran devenant alors tout bleu). Il y a souvent plusieurs possibilités pour avancer dans les missions. A vous de choisir le bon moyen d'avancer. Précisons au passage que l'interaction avec le décor est plutôt poussée et qu'il faudra savoir se servir des lieux pour progresser. L'IA se révèle d'ailleurs plutôt véloce et les gardes à l'affût avec leurs fusils spécifiques à reconnaissance d'ADN. En plus des objectifs principaux, des missions facultatives sont présentes. Que faudra t-il y faire ? Par exemple faire une enquête ou casser la figure à quelqu'un. Des plus appréciables.
Assault on Dark Athena
Outre un remake, Assault on Dark Athena comporte également une suite du nom éponyme. Le titre se déroule après l'évasion de la fameuse prison, et Riddick s'est encore retrouvé en fâcheuse posture, étant retenu sur un vaisseau de mercenaires, dont les principales occupations sont d'enlever des gens pour les transformer en drones fantômes, des cyborgs facilement manipulables. Si le gameplay peut apparaître classique, on constatera rapidement que l'action prend pourtant rapidement l'ascendant sur tout le reste. Les armes ne manquent pas, et le facteur ADN n'est absolument pas pris en compte cette fois. L'intelligence artificielle accuse elle-même certaines lenteurs, et le level design s'avère moins fringant que dans son prédécesseur. Aucun réel effet de surprise donc, Assault on Dark Athena reprend une recette déjà vu, et pour espèrer sans sortir indemne, il faudra une fois de plus nouer des relations au sein du vaisseau, à travers plusieurs missions assez dirigistes, avec de très rares pauses en extérieur (mais la planète n'est pas très accueillante non plus).
Mise à part cette campagne solo, Assault on Dark Athena inclut un mode multijoueur, une première dans la série. Outre les classiques Deathmatch, Team Deathmatch, Capture the Flag, Arena, deux options sortent surtout du lot, le mode Pitch Black où un des convives incarne Riddick pendant que les adversaires doivent l'éliminer avant de prendre sa place (le jeu du chat et de la souris revisité en somme), tandis que le Butch Bay Riot propose des affrontements entre trois groupes (mercenaires, gardes, prisonniers).
Une réalisation à la hauteur ?
Bâti sur un nouveau moteur graphique, Escape From Butcher Day s'en sort relativement bien sur le plan technique, avec des environnements variés, des personnages bien modélisés, et un univers cohérent. Assault on Dark Athena semble moins inspiré à ce niveau là. L'animation est dans l'ensemble d'excellente facture même si quelques ralentissements subsistent ça et la.
Le jeu est très facile à prendre en main. Quelques modifications ont été apportées depuis la version Xbox, changement de configuration oblige. Assault on Dark Athena s'avère un peu plus rustre. Le premier jeu offre une campagne d'environ neuf heures, très équilibrée niveau difficulté donc vous ne devriez pas rencontrer de problème insurmontable. Le second titre est un peu plus court (six heures environ) et se montre plus facile. Enfin au niveau de la trame sonore, en dehors des doublages Américains (sous titrés en Français), les bruitages sont bien réalisés tout comme le thème musical qui est malgré tout un peu discret.
VERDICT
The Chronicles of Riddick : Assault on Dark Athena propose au final un contenu assez variable. Escape from Butcher Day demeure un très bon FPS, Assault on Dark Athena est une suite un peu fainéante, quant à l'aspect multijoueur il fait dans le classiscisme. En somme, l'ensemble se veut très hétérogène.
Sorti en 2004 sur Xbox, The Chronicles of Riddick : Escape from Butcher Day avait fait grand bruit à l'époque, non seulement par sa plastique très flatteuse, mais également par son concept mêlant action, aventure et infiltration. Les possesseurs de PC avaient pu en profiter en 2005 dans une version Director's Cut encore plus complète et plus jolie, mais aujourd'hui Starbreeze nous en propose un remake dans ce Assault on Dark Athena. Escape from Butcher Bay est en réalité un prologue au films Pitch Black et Les Chroniques de Riddick. Et pour les non anglophones, Escape from Butcher Bay signifie qu'il faudra s'enfuir d'une prison de haute sécurité dans un milieu extrêmement hostile. Vous êtes en effet emprisonné et votre réputation de meurtrier n'aide pas à passer inaperçu. Mais il faudra passer outre pour espérer un jour sortir de la prison et trouver la moyen de s'évader. Heureusement vous pourrez faire des rencontres et récupérer divers objets à l'abri des regards indiscrets.
Le jeu propose un gameplay assez équilibré avec alternativement des phases d'action et d'infiltration (il est possible de se cacher dans l'ombre tel un Sam Fisher, l'écran devenant alors tout bleu). Il y a souvent plusieurs possibilités pour avancer dans les missions. A vous de choisir le bon moyen d'avancer. Précisons au passage que l'interaction avec le décor est plutôt poussée et qu'il faudra savoir se servir des lieux pour progresser. L'IA se révèle d'ailleurs plutôt véloce et les gardes à l'affût avec leurs fusils spécifiques à reconnaissance d'ADN. En plus des objectifs principaux, des missions facultatives sont présentes. Que faudra t-il y faire ? Par exemple faire une enquête ou casser la figure à quelqu'un. Des plus appréciables.
Assault on Dark Athena
Outre un remake, Assault on Dark Athena comporte également une suite du nom éponyme. Le titre se déroule après l'évasion de la fameuse prison, et Riddick s'est encore retrouvé en fâcheuse posture, étant retenu sur un vaisseau de mercenaires, dont les principales occupations sont d'enlever des gens pour les transformer en drones fantômes, des cyborgs facilement manipulables. Si le gameplay peut apparaître classique, on constatera rapidement que l'action prend pourtant rapidement l'ascendant sur tout le reste. Les armes ne manquent pas, et le facteur ADN n'est absolument pas pris en compte cette fois. L'intelligence artificielle accuse elle-même certaines lenteurs, et le level design s'avère moins fringant que dans son prédécesseur. Aucun réel effet de surprise donc, Assault on Dark Athena reprend une recette déjà vu, et pour espèrer sans sortir indemne, il faudra une fois de plus nouer des relations au sein du vaisseau, à travers plusieurs missions assez dirigistes, avec de très rares pauses en extérieur (mais la planète n'est pas très accueillante non plus).
Mise à part cette campagne solo, Assault on Dark Athena inclut un mode multijoueur, une première dans la série. Outre les classiques Deathmatch, Team Deathmatch, Capture the Flag, Arena, deux options sortent surtout du lot, le mode Pitch Black où un des convives incarne Riddick pendant que les adversaires doivent l'éliminer avant de prendre sa place (le jeu du chat et de la souris revisité en somme), tandis que le Butch Bay Riot propose des affrontements entre trois groupes (mercenaires, gardes, prisonniers).
Une réalisation à la hauteur ?
Bâti sur un nouveau moteur graphique, Escape From Butcher Day s'en sort relativement bien sur le plan technique, avec des environnements variés, des personnages bien modélisés, et un univers cohérent. Assault on Dark Athena semble moins inspiré à ce niveau là. L'animation est dans l'ensemble d'excellente facture même si quelques ralentissements subsistent ça et la.
Le jeu est très facile à prendre en main. Quelques modifications ont été apportées depuis la version Xbox, changement de configuration oblige. Assault on Dark Athena s'avère un peu plus rustre. Le premier jeu offre une campagne d'environ neuf heures, très équilibrée niveau difficulté donc vous ne devriez pas rencontrer de problème insurmontable. Le second titre est un peu plus court (six heures environ) et se montre plus facile. Enfin au niveau de la trame sonore, en dehors des doublages Américains (sous titrés en Français), les bruitages sont bien réalisés tout comme le thème musical qui est malgré tout un peu discret.
VERDICT
The Chronicles of Riddick : Assault on Dark Athena propose au final un contenu assez variable. Escape from Butcher Day demeure un très bon FPS, Assault on Dark Athena est une suite un peu fainéante, quant à l'aspect multijoueur il fait dans le classiscisme. En somme, l'ensemble se veut très hétérogène.