Publié le 15/02/2009 Dans PlayStation 3
L'origine de l'horreur
Sorti en Octobre 2005 sur PC, le jeu de tir F.E.A.R. avait fait grand bruit à l'époque, s'appuyant sur un scénario complexe et une réalisation de haut vol. Cette suite débute peu après l'épilogue du premier opus (NDLR : les développeurs ont fait l'impasse sur les extensions Extraction Point et Perseus Mendate), dont nous rappellerons les grandes lignes : Une unité paramilitaire inconnue a investit en force un complexe aérospatial de plusieurs millions de dollars sans aucune revendication. Le gouvernement y a envoyé ses troupes spéciales sur le terrain, mais perd rapidement le contact. La vidéo live offre un spectacle déroutant : une vague de destructions inexplicables déchire les soldats avant même qu’ils aient le temps de réagir.
Soumis à une forte pression gouvernementale, le Commandant en Chef décide de jouer sa dernière carte : vous. Equipé d’un arsenal high-tech, vous avez été entraîné pour gérer l’inexplicable et engagé pour mettre un terme à cette crise quel qu’en soit le coût. Après avoir survécu à l'horreur (zombies, unités paramilitaires génétiquement modifiés, et même fantôme en colère), vous voici au coeur de la cité d'Auburn, où se déroulent des évènements entraînant le chaos et la désolation. Alma, la fillette aux pouvoirs psychiques, y aurait déchaîné sa vengeance.
Quid du concept ?
F.E.A.R est en quelque sorte, un jeu d'horreur muté en FPS. Outre une technique réussie, l'ambiance est également fort notable. L'intelligence artificielle est bien élaborée et vous disposez d'un arsenal très puissant. Une fois n'est pas coutume, les développeurs usent et abusent de l'effet de bullet time. Ce sera l'occasion d'admirer la richesse des environnements graphiques et l'efficacité du moteur utilisé, avec une interaction vraiment à la hauteur. Mais, comme il y a un mais, cette version PS3 souffre parfois de ralentissements inexpliquées lors de l'utilisation de la lampe de poche, et des temps de chargements bien longuets.
Les décors nous entraînent dans des passages obscurs alternant avec des longs couloirs rappelant quelques uns des FPS du jeu. Musicalement le jeu est d'excellente facture et les doublages très réussis. Quant à la durée de vie elle se veut dans la moyenne du genre (une dizaine d'heures) avec un nombre de missions relativement satisfaisant et une difficulté savamment dosée. Notons aussi la présence d'un mode multijoueur assez efficace, avec six modes classiques, et relativement sympathiques, de même que les options permettant au joueur d’y participer instantanément, d’enregistrer et de comparer ses scores via le PlayStation Network.
VERDICT
Cette version PS3 de F.E.A.R 2 reprend les qualités essentielles du jeu PC, et est donc un jeu à découvrir. Un titre toutefois interdit aux moins de 18 ans !
Sorti en Octobre 2005 sur PC, le jeu de tir F.E.A.R. avait fait grand bruit à l'époque, s'appuyant sur un scénario complexe et une réalisation de haut vol. Cette suite débute peu après l'épilogue du premier opus (NDLR : les développeurs ont fait l'impasse sur les extensions Extraction Point et Perseus Mendate), dont nous rappellerons les grandes lignes : Une unité paramilitaire inconnue a investit en force un complexe aérospatial de plusieurs millions de dollars sans aucune revendication. Le gouvernement y a envoyé ses troupes spéciales sur le terrain, mais perd rapidement le contact. La vidéo live offre un spectacle déroutant : une vague de destructions inexplicables déchire les soldats avant même qu’ils aient le temps de réagir.
Soumis à une forte pression gouvernementale, le Commandant en Chef décide de jouer sa dernière carte : vous. Equipé d’un arsenal high-tech, vous avez été entraîné pour gérer l’inexplicable et engagé pour mettre un terme à cette crise quel qu’en soit le coût. Après avoir survécu à l'horreur (zombies, unités paramilitaires génétiquement modifiés, et même fantôme en colère), vous voici au coeur de la cité d'Auburn, où se déroulent des évènements entraînant le chaos et la désolation. Alma, la fillette aux pouvoirs psychiques, y aurait déchaîné sa vengeance.
Quid du concept ?
F.E.A.R est en quelque sorte, un jeu d'horreur muté en FPS. Outre une technique réussie, l'ambiance est également fort notable. L'intelligence artificielle est bien élaborée et vous disposez d'un arsenal très puissant. Une fois n'est pas coutume, les développeurs usent et abusent de l'effet de bullet time. Ce sera l'occasion d'admirer la richesse des environnements graphiques et l'efficacité du moteur utilisé, avec une interaction vraiment à la hauteur. Mais, comme il y a un mais, cette version PS3 souffre parfois de ralentissements inexpliquées lors de l'utilisation de la lampe de poche, et des temps de chargements bien longuets.
Les décors nous entraînent dans des passages obscurs alternant avec des longs couloirs rappelant quelques uns des FPS du jeu. Musicalement le jeu est d'excellente facture et les doublages très réussis. Quant à la durée de vie elle se veut dans la moyenne du genre (une dizaine d'heures) avec un nombre de missions relativement satisfaisant et une difficulté savamment dosée. Notons aussi la présence d'un mode multijoueur assez efficace, avec six modes classiques, et relativement sympathiques, de même que les options permettant au joueur d’y participer instantanément, d’enregistrer et de comparer ses scores via le PlayStation Network.
VERDICT
Cette version PS3 de F.E.A.R 2 reprend les qualités essentielles du jeu PC, et est donc un jeu à découvrir. Un titre toutefois interdit aux moins de 18 ans !