Full Auto dans le décor ?

Conçu par Pseudo Interactive, Full Auto 2 fait de prime abord un peu penser à Burnout avec multiples crashs et explosions, à l'exception que les voitures sont cette fois équipées d'armes, comme dans un Twited Metal et qu'il faut se débarasser littéralement des concurrents non pas en poussant l'auto dans le décor, mais en les canardant avec notre arsenal. Certaines courses vous mettront également en scène face à un rival, comme dans un F-Zero cette fois et il faudra impérativement terminer devant lui pour gagner davantage de points ainsi que des médailles.

La série de Criterion n'étant pas encore disponible sur PS3, Full Auto a un large espace de libre sur la console. Pourtant il lui manque un petit quelque chose pour déchaîner les passions. Les développeurs ont pourtant récupéré une idée de Prince of Persia, déjà utilisé dans SCAR, et qui consiste à manipuler le temps. Il devient alors possible de récupérer aisément une erreur de trajectoire. Malheureusement la répétitivité du gameplay nous fait bien vite décrocher de ce mode un joueur, qui par ailleurs, ne dispose pas d'un challenge très costaud.

Techniquement inconstant

La réalisation technique du jeu manque cruellement d'éclat. Si d'un point de vue graphique, on obtient un résultat somme toute honnête, l'animation n'est pas sans poser des problèmes : des ralentissements surviennent quand les explosions sont trop nombreuses ou qu'il y a trop de voitures à l'écran. Pas glop pour un jeu nouvelle génération meme si l'impression de vitesse est souvent plaisante?

Partons donc voir si en multi Full Auto 2 est plus captivant. Jouable en écran splitté et sur le PSN (jusqu'à huit), les options sont assez classiques mais on s'y amusera un moment, surtout que la jouabilité très arcade est de bonne facture, exceptée peut être la visée manuelle. Enfin, côté son, les bruitages ne manquent pas d'éclats. Les musiques sont elles assez banales et il conviendra de vite les changer ...



VERDICT

Full Auto 2 manque de substance pour s'imposer comme une référence du genre. Sympathique sur le réseau, il apparait trop confus pour maintenir un intéret sur la durée en solo.