Publié le 30/05/2013 Dans PlayStation 3
Il était une fois.
Tiré de la série d'AMC, The Walking Dead : Survival Instinct retrace le parcours de Daryl Dixon (incarné à l’écran par Norman Reedus) et de Merle (son frère autoritaire, joué par Michael Rooker) dans une aventure inédite se situant avant les événements décrits dans la saison 1 du programme, plus précisément quelques jours après la terrible contamination. Vous êtes membre d'un petit groupe qui sillonne la campagne américaine en essayant de survivre. Développé par Terminal Reality, le titre a choisi la voie du FPS linéaire à souhait. Après avoir définie votre destination, il vous suffira de consulter la carte et de suivre la progression du véhicule. Trois voies d'accès sont malgré tout proposées : Prendre une route directe vous fera économiser de l'essence, mais les grands axes sont infestés de rôdeurs. A contrario, l'autoroute est plus sur mais les ressources sont maigres et la panne sèche est souvent assurée. Le chemin de campagne est quant à lui assez tranquille mais beaucoup plus lent. Ajoutons à cela qu'il n'est pas toujours possible d'embarquer tous les survivants avec vous, les places sont évidemment limitées en voiture, et qu'il vous faudra donc faire des choix. Cela étant, les personnages non jouables ne jouissent pas d'un réel intérêt, car ils ne s'expriment jamais dans la partie. Certes, vous pourrez leur demander d'aller récolter des ressources, mais il n'est pas toujours certain qu'ils en reviennent vivants. Rappelons que les rôdeurs sont sensibles aux bruits et repèrent facilement les odeurs.
Quelques évènements ponctuels vont indiqueront la présence d'un garage ou d'une ferme à proximité, et si vous désirez faire une pause pour aller visiter la zone. Et c'est le drame : Les niveaux sont d'une platitude totale et les environnements apparaissent recyclés à l'infini. Il faut dire que les objectifs annexes ne servent pas à grand chose, puisqu'on trouve toutes les ressources requises durant les missions principales. Équipé d'une arbalète, Daryl devra faire face à des myriades de rôdeurs, mais l'action est d'une rare confusion. A l'instar du récent ZombiU, pour repousser les ennemis, vous devrez les frapper avec une multitude d'objets récupérés dans les niveaux. Mais il y a plus simple : En se faufilant derrière un infecté, une action interactive est possible, et éliminera l'adversaire en un coup ! Si malgré tout le rôdeur vous attrape, un QTE surgit et il est alors requis de placer un curseur sur sa tête et de taper un fond la touche d'attaque (comme dans Track'n Field par exemple) pour s'en débarrasser. Mais si d'autres zombies sont à proximité, le jeu relance alors le même mécanisme au corps-à-corps. Autant dire que si vous avez une vingtaine de rôdeurs à l'écran, l'affrontement s'annonce lent et pénible. Certes, quelques armes à feu sont proposées, mais les munitions sont rares, et surtout la détonation attire inexorablement les rôdeurs.
Une réalisation d'un autre temps.
Sur le plan technique, The Walking Dead : Survival Instinct manque cruellement de précision. Les graphismes sont peu inspirés, les décors se répètent encore et encore, le moteur physique accuse des années de retard, les bogues de collisions sont légions, et pour ne rien arranger, le jeu est souvent très sombre, obligeant à passer par les options et pousser la luminosité à fond pour y voir quelque chose. Difficile également de retrouver l'ambiance post-apocalyptique de la série, tant le game design est lénifiant à souhait. La jouabilité s'avère assez variable selon les épreuves, et les combats sont tellement pénibles qu'il est conseillé de les éviter. Le plus pratique ? Courir quand un groupe de rôdeurs est à vos trousses, et se diriger vers le prochain point de contrôle.
La durée de vie n'excède pas les cinq heures de jeu, une performance qui n'est pas si surprenante pour un FPS actuel, mais on ne trouve pas de missions véritablement passionnantes durant l'aventure. Le grand point fort du jeu réside dans les doublages américains réalisés par les acteurs de la série, et qui met efficacement en scène la relation complexe des deux frères. La bande son est correcte pour sa part. Cela fait donc peu d'arguments pour se procurer cette production, qui décevra même les fans les plus fervents.
VERDICT
The Walking Dead : Survival Instinct est une belle déception. Faiblement réalisé, linéaire à souhait tout étant très répétitif de surcroît, le jeu de Terminal Reality n'a pas beaucoup de qualités pour séduire les fans de la série, hormis le background et la prestation des acteurs. C'est peu ...
Tiré de la série d'AMC, The Walking Dead : Survival Instinct retrace le parcours de Daryl Dixon (incarné à l’écran par Norman Reedus) et de Merle (son frère autoritaire, joué par Michael Rooker) dans une aventure inédite se situant avant les événements décrits dans la saison 1 du programme, plus précisément quelques jours après la terrible contamination. Vous êtes membre d'un petit groupe qui sillonne la campagne américaine en essayant de survivre. Développé par Terminal Reality, le titre a choisi la voie du FPS linéaire à souhait. Après avoir définie votre destination, il vous suffira de consulter la carte et de suivre la progression du véhicule. Trois voies d'accès sont malgré tout proposées : Prendre une route directe vous fera économiser de l'essence, mais les grands axes sont infestés de rôdeurs. A contrario, l'autoroute est plus sur mais les ressources sont maigres et la panne sèche est souvent assurée. Le chemin de campagne est quant à lui assez tranquille mais beaucoup plus lent. Ajoutons à cela qu'il n'est pas toujours possible d'embarquer tous les survivants avec vous, les places sont évidemment limitées en voiture, et qu'il vous faudra donc faire des choix. Cela étant, les personnages non jouables ne jouissent pas d'un réel intérêt, car ils ne s'expriment jamais dans la partie. Certes, vous pourrez leur demander d'aller récolter des ressources, mais il n'est pas toujours certain qu'ils en reviennent vivants. Rappelons que les rôdeurs sont sensibles aux bruits et repèrent facilement les odeurs.
Quelques évènements ponctuels vont indiqueront la présence d'un garage ou d'une ferme à proximité, et si vous désirez faire une pause pour aller visiter la zone. Et c'est le drame : Les niveaux sont d'une platitude totale et les environnements apparaissent recyclés à l'infini. Il faut dire que les objectifs annexes ne servent pas à grand chose, puisqu'on trouve toutes les ressources requises durant les missions principales. Équipé d'une arbalète, Daryl devra faire face à des myriades de rôdeurs, mais l'action est d'une rare confusion. A l'instar du récent ZombiU, pour repousser les ennemis, vous devrez les frapper avec une multitude d'objets récupérés dans les niveaux. Mais il y a plus simple : En se faufilant derrière un infecté, une action interactive est possible, et éliminera l'adversaire en un coup ! Si malgré tout le rôdeur vous attrape, un QTE surgit et il est alors requis de placer un curseur sur sa tête et de taper un fond la touche d'attaque (comme dans Track'n Field par exemple) pour s'en débarrasser. Mais si d'autres zombies sont à proximité, le jeu relance alors le même mécanisme au corps-à-corps. Autant dire que si vous avez une vingtaine de rôdeurs à l'écran, l'affrontement s'annonce lent et pénible. Certes, quelques armes à feu sont proposées, mais les munitions sont rares, et surtout la détonation attire inexorablement les rôdeurs.
Une réalisation d'un autre temps.
Sur le plan technique, The Walking Dead : Survival Instinct manque cruellement de précision. Les graphismes sont peu inspirés, les décors se répètent encore et encore, le moteur physique accuse des années de retard, les bogues de collisions sont légions, et pour ne rien arranger, le jeu est souvent très sombre, obligeant à passer par les options et pousser la luminosité à fond pour y voir quelque chose. Difficile également de retrouver l'ambiance post-apocalyptique de la série, tant le game design est lénifiant à souhait. La jouabilité s'avère assez variable selon les épreuves, et les combats sont tellement pénibles qu'il est conseillé de les éviter. Le plus pratique ? Courir quand un groupe de rôdeurs est à vos trousses, et se diriger vers le prochain point de contrôle.
La durée de vie n'excède pas les cinq heures de jeu, une performance qui n'est pas si surprenante pour un FPS actuel, mais on ne trouve pas de missions véritablement passionnantes durant l'aventure. Le grand point fort du jeu réside dans les doublages américains réalisés par les acteurs de la série, et qui met efficacement en scène la relation complexe des deux frères. La bande son est correcte pour sa part. Cela fait donc peu d'arguments pour se procurer cette production, qui décevra même les fans les plus fervents.
VERDICT
The Walking Dead : Survival Instinct est une belle déception. Faiblement réalisé, linéaire à souhait tout étant très répétitif de surcroît, le jeu de Terminal Reality n'a pas beaucoup de qualités pour séduire les fans de la série, hormis le background et la prestation des acteurs. C'est peu ...