Atelier Ayesha
Publié le 29/03/2013 Dans PlayStation 3
Fidèle à la tradition.

Très old school dans sa conception, Atelier Ayesha reprend un concept pour le moins proche de ses prédécesseurs. L'histoire débute dans le royaume d'Arland, une petite contrée où l'alchimie est devenue de plus en plus importante au fil des années. Dans cet opus, vous incarnez Ayesha Altugle, une jeune fille qui vit seule dans un atelier isolé depuis la mort de son grand-père et la disparition de sa jeune sœur, Nio, quelques années auparavant. Elle gagne sa vie en fabriquant et en vendant des remèdes. Au début de l'histoire, elle découvre que sa jeune sœur est toujours vivante, quelque part dans le monde. Elle décide alors de tout faire pour la retrouver. Au cours de votre périple, Ayesha évoluera de villes en villes et de donjons en donjons, à la recherche d'informations ou de missions. Atelier Ayesha n'impose aucune limite de temps pour accomplir chacune d'entre-elles, si bien que la gestion du journal n'est plus vraiment très utile (si ce n'est découvrir de nouvelles recettes et aux bonus de statistiques). Les quêtes ne sont plus centralisées, et il est souvent difficile de se rappeler qui vous à demander quoi. Grâce à la résolution de certains objectifs, vous empocherez des Memory Points que vous pouvez utiliser pour débloquer des capacités additionnelles.

Rappelons que chaque substance ou objet dans le monde d'Arland est constitué d’éléments et qu'une infime partie de la population a la capacité d’utiliser les pouvoirs élémentaires de Mana et de créer des choses à partir de rien. Ces personnes sont appelées des Alchimistes. Le système rappelle justement la série Seiken Densetsu car l'eau, le feu, le vent, l'air, etc ... en somme les principaux éléments, servent à la fois avec la magie, mais aussi avec les armes. Il est même possible de réaliser des combinaisons grâce à la Mana. Le processus de créations d'items est relativement complet et le menu assez aisé à utiliser.

Une réalisation à la hauteur ?

Techniquement parlant, Atelier Ayesha propose un graphisme en cel shading coloré et très mignon, du moins lors des cinématiques. Le monde d'Arland manque parfois d'un peu de vie, et surtout les environnements sont assez pauvres en textures. La carte de jeu est relativement simple mais au moins les déplacements sont brefs. Cependant, l'animation a souvent du mal à suivre lorsqu'il y a plus de cinq personnages à l'écran, se traduisant par de multiples saccades. Le système de combat utilise la technique du tour par tour et a un petit peu évolué, le placement des personnages étant désormais pris en compte. Simple et efficace, on progresse rapidement, surtout que l'interface est très claire et les explications formulées efficacement (sauf si vous n'êtes pas anglophone il est vrai).

Côté musique, la bande son s'avère assez soignée et plutôt variée. A noter que les doublages tout comme les textes écrans sont intégralement dans la langue de Shakespeare, ce qui n'aide pas à la compréhension. Le gameplay du jeu est riche et occupera durant de nombreuses heures (une quarantaine environ), surtout que plusieurs épilogues sont possibles. Bref, s'il ne révolutionne en rien la série, ce dernier opus de la trilogie Arland saura séduire les fans de la série.

VERDICT

A l'instar de son prédécesseur, Atelier Ayesha est un jeu de rôles plutôt sympathique, mais qui est malheureusement resté intégralement en anglais. Les amateurs du genre devraient apprécier le titre de Gust en cette période calme en RPG japonais sur PS3, surtout que le gameplay a gagné en simplicité et en dynamisme. On aurait toutefois aimé que la réalisation technique progresse encore, car l'animation rencontre souvent bien des difficultés.

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