Publié le 23/11/2012 Dans PlayStation 3
Il était une fois.
Développé par IO Interactive, Hitman Absolution suit les tribulations de l'Agent 47 dans la plus délicate de ses missions à ce jour. En effet, les assassins de sa propre agence, l'ICA, lui ont demandé d'éliminer Diana Burnwood, une de ses rares amies (ou ce qui s'en approche le plus), pour trahison. 47 se découvre une conscience, et même s'il parvient à accepter ce contrat, la tâche est ardue. Bientôt trahi par ceux en qui il avait confiance et traqué par la police, 47 se retrouve au centre d'une conspiration et n'a d'autre choix que de se lancer dans une quête personnelle au sein d'un monde vicieux et corrompu. Hitman oblige, le cœur du gameplay reste axé sur l'infiltration à l'ancienne. La progression demeure cependant très progressive, allant du jeu purement arcade (ou presque) au titre hardcore au possible (sans HUD à l'écran ni points de contrôle). Il vous sera cependant nécessaire d'effacer toute preuve de votre passage et d'être particulièrement attentif aux vidéos de surveillance qui fleurissent ça et là, naturellement planquer les corps, mais également faire preuve de prudence avec le voisinage qui pourrait vous être fatal. Plus vous êtes à découvert, plus votre indice de notoriété augmentera et plus l'IA sera en mesure de votre coincer. Cependant, les scripts ne changent pas, et les PNJ ont souvent une routine qu'il suffit de connaître pour pouvoir les contourner.
Hitman Absolution se veut ainsi très conservateur dans son gameplay, ce qui n'est plus mal à dire vrai, mais dispose naturellement de nouveautés. 47 peut ainsi se mettre à couvert, pour progresser plus tranquillement, tandis que se grimer avec des costumes n'est plus aussi utiles que ça ne l'était dans le passé (disons que l'intelligence artificielle se laisse moins berner). 47 peut cependant tenter de dissimuler son visage avec sa main ou en abaissant son chapeau, mais aussi voir à travers les murs la présence des gardes (!), ou encore effectuer un tir de réflexe, destiné à arrêter le temps. Dans cette phase, vous devrez éliminer tous les ennemis de la zone, sous peine qu'un survivant appelle du renfort. Si malgré tout vous étiez découvert, il est possible de se battre en corps-à-corps, avec une sorte de QTE. On notera d'ailleurs que le système de scoring a évolué depuis Blood Money. Dans ce dernier, agir vite et bien permettait de gagner davantage de deniers, désormais il sera question de points. Chaque mission comporte par ailleurs des défis supplémentaires, et le titre propose aussi un nouveau mode de jeu en ligne, Contrats, qui permet aux joueurs de créer et de partager leurs propres défis dans le jeu. Comme il s'agit d'un mode de jeu asynchrone, les joueurs peuvent se mesurer à leurs amis à tout moment, qu'ils soient en ligne ou non.
Une réalisation de qualité.
De Chicago à Hope (Dakota), en passant par un Chinatown plus vrai que nature, l'agent 47 verra du pays et fréquentera des environnements plutôt bien conçus et assez vivants. La nouvelle version du moteur Glacier d'IO Interactive a été sérieusement optimisé et le jeu propose de très beaux graphismes. On appréciera également la gestion de la foule, extrêmement dense, et de voir les PNJ déambuler ça et là de manière très réaliste. A l'image de son prédécesseur, 47 peut grimper, se cacher, escalader des rebords, passer automatiquement des obstacles de petite taille, combattre à mains nues ou encore prendre des otages. Attention également à la réaction des gardes, beaucoup plus réactifs aux évènements suspects qu'auparavant. Globalement, la jouabilité reste simple d'accès et vite maîtrisé, sachant s'adapter à tous les publics (cinq niveaux de difficulté ont été intégrées).
Avec une vingtaine de chapitres, divisées en segments, la durée de vie du jeu Hitman Absolution dépasse facilement la vingtaine d'heures. De plus, le titre affiche tellement de manières différentes pour éliminer un adversaire qu'il ne suffira pas d'une seule partie pour les découvrir toutes. La bande son n'est cette fois pas signée Jesper Jyd, mais les thèmes musicaux s'avèrent néanmoins de qualité. Les doublages français signent un sans faute, et les dialogues sont souvent savoureux.
VERDICT
Retour gagnant pour l'agent 47 avec cet Hitman Absolution. Cette suite, plus conservatrice qu'escomptée, nous livre une production fort concluante et qui bénéficie d'une mise en scène percutante. Les amateurs d'action devraient être conquis par ce volet très rythmé, et qui n'a mis l'infiltration de côté.
Développé par IO Interactive, Hitman Absolution suit les tribulations de l'Agent 47 dans la plus délicate de ses missions à ce jour. En effet, les assassins de sa propre agence, l'ICA, lui ont demandé d'éliminer Diana Burnwood, une de ses rares amies (ou ce qui s'en approche le plus), pour trahison. 47 se découvre une conscience, et même s'il parvient à accepter ce contrat, la tâche est ardue. Bientôt trahi par ceux en qui il avait confiance et traqué par la police, 47 se retrouve au centre d'une conspiration et n'a d'autre choix que de se lancer dans une quête personnelle au sein d'un monde vicieux et corrompu. Hitman oblige, le cœur du gameplay reste axé sur l'infiltration à l'ancienne. La progression demeure cependant très progressive, allant du jeu purement arcade (ou presque) au titre hardcore au possible (sans HUD à l'écran ni points de contrôle). Il vous sera cependant nécessaire d'effacer toute preuve de votre passage et d'être particulièrement attentif aux vidéos de surveillance qui fleurissent ça et là, naturellement planquer les corps, mais également faire preuve de prudence avec le voisinage qui pourrait vous être fatal. Plus vous êtes à découvert, plus votre indice de notoriété augmentera et plus l'IA sera en mesure de votre coincer. Cependant, les scripts ne changent pas, et les PNJ ont souvent une routine qu'il suffit de connaître pour pouvoir les contourner.
Hitman Absolution se veut ainsi très conservateur dans son gameplay, ce qui n'est plus mal à dire vrai, mais dispose naturellement de nouveautés. 47 peut ainsi se mettre à couvert, pour progresser plus tranquillement, tandis que se grimer avec des costumes n'est plus aussi utiles que ça ne l'était dans le passé (disons que l'intelligence artificielle se laisse moins berner). 47 peut cependant tenter de dissimuler son visage avec sa main ou en abaissant son chapeau, mais aussi voir à travers les murs la présence des gardes (!), ou encore effectuer un tir de réflexe, destiné à arrêter le temps. Dans cette phase, vous devrez éliminer tous les ennemis de la zone, sous peine qu'un survivant appelle du renfort. Si malgré tout vous étiez découvert, il est possible de se battre en corps-à-corps, avec une sorte de QTE. On notera d'ailleurs que le système de scoring a évolué depuis Blood Money. Dans ce dernier, agir vite et bien permettait de gagner davantage de deniers, désormais il sera question de points. Chaque mission comporte par ailleurs des défis supplémentaires, et le titre propose aussi un nouveau mode de jeu en ligne, Contrats, qui permet aux joueurs de créer et de partager leurs propres défis dans le jeu. Comme il s'agit d'un mode de jeu asynchrone, les joueurs peuvent se mesurer à leurs amis à tout moment, qu'ils soient en ligne ou non.
Une réalisation de qualité.
De Chicago à Hope (Dakota), en passant par un Chinatown plus vrai que nature, l'agent 47 verra du pays et fréquentera des environnements plutôt bien conçus et assez vivants. La nouvelle version du moteur Glacier d'IO Interactive a été sérieusement optimisé et le jeu propose de très beaux graphismes. On appréciera également la gestion de la foule, extrêmement dense, et de voir les PNJ déambuler ça et là de manière très réaliste. A l'image de son prédécesseur, 47 peut grimper, se cacher, escalader des rebords, passer automatiquement des obstacles de petite taille, combattre à mains nues ou encore prendre des otages. Attention également à la réaction des gardes, beaucoup plus réactifs aux évènements suspects qu'auparavant. Globalement, la jouabilité reste simple d'accès et vite maîtrisé, sachant s'adapter à tous les publics (cinq niveaux de difficulté ont été intégrées).
Avec une vingtaine de chapitres, divisées en segments, la durée de vie du jeu Hitman Absolution dépasse facilement la vingtaine d'heures. De plus, le titre affiche tellement de manières différentes pour éliminer un adversaire qu'il ne suffira pas d'une seule partie pour les découvrir toutes. La bande son n'est cette fois pas signée Jesper Jyd, mais les thèmes musicaux s'avèrent néanmoins de qualité. Les doublages français signent un sans faute, et les dialogues sont souvent savoureux.
VERDICT
Retour gagnant pour l'agent 47 avec cet Hitman Absolution. Cette suite, plus conservatrice qu'escomptée, nous livre une production fort concluante et qui bénéficie d'une mise en scène percutante. Les amateurs d'action devraient être conquis par ce volet très rythmé, et qui n'a mis l'infiltration de côté.