Publié le 16/08/2012 Dans PlayStation 3
Un air de déjà vu ?
Signé Saber Interactive (TimeShift), Inversion est un jeu de tir à la troisième personne, qui met en scène le personnage de Davis Russel, jeune officier de police, devant faire face à l'invasion d'un ennemi inconnu, les Lutadores, sorte de monstres humanoïdes tout droit sortis des profondeurs de la Terre, capables de faire varier la pesanteur grâce à des technologies avancées pouvant modifier la gravité dans des zones très localisées, utile pour faire léviter les objets ou au contraire bloquer les humains au sol. A l'aide de son équipier Leo Delgado, Davis devra combattre ce terrible ennemi dans une ville ravagée par les explosions et les combats. L'ambiance du jeu est très marquée par ces environnements urbains en friche, composés d'immeubles éventrés par les bombes et de vieux monuments délabrés, où se dérouleront la plupart des affrontements au détriment d'un peu de verdure. Si ces quelques lignes vous rappellent quelque chose, rien d'étonnant Inversion s'inspire très nettement de la série Gears of War, que ce soit dans sa mise en scène, ou bien dans son gameplay. Il faudra donc vous mettre à couvert, tirer dans le tas et vous déplacer rapidement, ce schéma étant à peu près répété durant tout un niveau. Trop simpliste ? Pas forcément.
La grande originalité du jeu tient donc dans les mains du GravLink, une arme permettant d'alléger les objets ou de les alourdir. Un obstacle gêne votre progression ? Soulevez le donc, ou exploser carrément le décor. Le bémol vient du fait que l'engin est question est peu précis, et qu'on préfèrera utiliser les bonnes vieilles armes à feu. Pourtant, la maîtrise du GravLink sera nécessaire pour accomplir quelques énigmes laissées ça et là par les développeurs, mais aussi et surtout pour survivre aux phases de gravité zéro, où vous flotterez en suspension dans les airs. Sans surprise, le titre utilise une vue au dessus de l'épaule à la Resident Evil 4 et 5. La maniabilité est relativement simple et accessible, avec notamment la possibilité de se mettre à couvert puis de passer d'un mur à un autre. On vise et on tire avec les gâchettes bien entendu.
Une réalisation très correcte.
Si certains joueurs pourront pester face à ce design froid, gris et glauque, Inversion affiche un graphisme relativement réussi et des personnages globalement bien modélisés. Quant aux décors, ils sont assez fournis et la profondeur de champ est plutôt bien gérée. On trouvera quelques effets spéciaux tels que le flou de mouvement, la chaleur dégagée après avoir vidé son chargeur sur l'ennemi ou les explosions de grenades. Les animations sont assez variées et adaptées aux différentes situations rencontrées. Il faudra environ huit heures pour terminer la campagne solo, la moyenne actuelle pourrait-on dire. Il est possible d'effectuer l'aventure à deux dans le mode coopératif, et de s'affronter jusqu'à douze dans plusieurs options de jeux fort classiques (deathmatch, capture the flag, etc). Enfin, la bande son se laisse écouter sans déplaisir, même si là encore on cherche l'originalité, les bruitages s'avèrent convenables, mais les dialogues américains sont fort mal interprété (les sous-titres sont bien entendu en français).
VERDICT
Au final, Inversion apparaît comme un jeu d'action terriblement générique. Le jeu s'inspire à tous les points de vue de Gears of War, et n'en a hélas pas toutes les qualités. Malgré une réalisation technique assez convenable, le titre de Saber n'a pas le rythme de jeu de son ainé, et l'action manque d'intensité. Quant à l'utilisation de la gravité, elle est beaucoup trop sous exploitée.
Signé Saber Interactive (TimeShift), Inversion est un jeu de tir à la troisième personne, qui met en scène le personnage de Davis Russel, jeune officier de police, devant faire face à l'invasion d'un ennemi inconnu, les Lutadores, sorte de monstres humanoïdes tout droit sortis des profondeurs de la Terre, capables de faire varier la pesanteur grâce à des technologies avancées pouvant modifier la gravité dans des zones très localisées, utile pour faire léviter les objets ou au contraire bloquer les humains au sol. A l'aide de son équipier Leo Delgado, Davis devra combattre ce terrible ennemi dans une ville ravagée par les explosions et les combats. L'ambiance du jeu est très marquée par ces environnements urbains en friche, composés d'immeubles éventrés par les bombes et de vieux monuments délabrés, où se dérouleront la plupart des affrontements au détriment d'un peu de verdure. Si ces quelques lignes vous rappellent quelque chose, rien d'étonnant Inversion s'inspire très nettement de la série Gears of War, que ce soit dans sa mise en scène, ou bien dans son gameplay. Il faudra donc vous mettre à couvert, tirer dans le tas et vous déplacer rapidement, ce schéma étant à peu près répété durant tout un niveau. Trop simpliste ? Pas forcément.
La grande originalité du jeu tient donc dans les mains du GravLink, une arme permettant d'alléger les objets ou de les alourdir. Un obstacle gêne votre progression ? Soulevez le donc, ou exploser carrément le décor. Le bémol vient du fait que l'engin est question est peu précis, et qu'on préfèrera utiliser les bonnes vieilles armes à feu. Pourtant, la maîtrise du GravLink sera nécessaire pour accomplir quelques énigmes laissées ça et là par les développeurs, mais aussi et surtout pour survivre aux phases de gravité zéro, où vous flotterez en suspension dans les airs. Sans surprise, le titre utilise une vue au dessus de l'épaule à la Resident Evil 4 et 5. La maniabilité est relativement simple et accessible, avec notamment la possibilité de se mettre à couvert puis de passer d'un mur à un autre. On vise et on tire avec les gâchettes bien entendu.
Une réalisation très correcte.
Si certains joueurs pourront pester face à ce design froid, gris et glauque, Inversion affiche un graphisme relativement réussi et des personnages globalement bien modélisés. Quant aux décors, ils sont assez fournis et la profondeur de champ est plutôt bien gérée. On trouvera quelques effets spéciaux tels que le flou de mouvement, la chaleur dégagée après avoir vidé son chargeur sur l'ennemi ou les explosions de grenades. Les animations sont assez variées et adaptées aux différentes situations rencontrées. Il faudra environ huit heures pour terminer la campagne solo, la moyenne actuelle pourrait-on dire. Il est possible d'effectuer l'aventure à deux dans le mode coopératif, et de s'affronter jusqu'à douze dans plusieurs options de jeux fort classiques (deathmatch, capture the flag, etc). Enfin, la bande son se laisse écouter sans déplaisir, même si là encore on cherche l'originalité, les bruitages s'avèrent convenables, mais les dialogues américains sont fort mal interprété (les sous-titres sont bien entendu en français).
VERDICT
Au final, Inversion apparaît comme un jeu d'action terriblement générique. Le jeu s'inspire à tous les points de vue de Gears of War, et n'en a hélas pas toutes les qualités. Malgré une réalisation technique assez convenable, le titre de Saber n'a pas le rythme de jeu de son ainé, et l'action manque d'intensité. Quant à l'utilisation de la gravité, elle est beaucoup trop sous exploitée.