Coup de colère » E D I F I A N T ! qu'en pensez-vous ?
E D I F I A N T ! qu'en pensez-vous ?
Publié le 03/09/2006 @ 08:36:47,
Par testeurdesiteEt si on arrêtait de se mentir?
La finalité de l'entreprise n'est ni de fournir des rentes financières à ses actionnaires ni d'assurer des rentes sécuritaires à ses employés. L'unique finalité de l'entreprise est de parfaire ses métiers et savoir-faire au service des besoins réels de ses clients.
(l'écho) - Le profit et l'emploi sont des conséquences, pas de buts en soi. C'est à force d'oublier ces idées de base que l'on en arrive à ce propos d'un ex-PDG : "J'ai créé mon entreprise pour ne plus avoir de patron, j'ai quitté mon entreprise pour ne plus avoir d'employés."
Le contrat d'emploi n'est pas un contrat de présence. Une large majorité des salariés l'oublie! 85% d'entre eux se soucient en effet comme d'une guigne de leur contribution réelle à l'entreprise qui les nourrit. Les syndicats sont là pour protéger les parasites et pour exiger toujours plus de rentes de sécurité. Le monde du travail est pourri à l'os.
Les chiffres en attestent de façon très parlante. Dans TOUTE entreprise de plus de 100 salariés, seuls 15% du personnel adhère au projet d'entreprise et entend y contribuer au mieux de son talent. Et il est intéressant de noter que ces niveaux d'adhésion sont presque indépendants du niveau hiérarchique. Parmi les 85% restants - compris au sein de la direction - , 70% de gens sont payés pour en faire le minimum et surtout ne prendre aucune initiative ni responsabilité.
Ils viennent là pour toucher leur chèque et n'en ont rien à fiche d'autre. Leur "vraie" vie est ailleurs et leur emploi n'est qu'un mal nécessaire pour la financer.
Mais il y a aussi 15% de parasites patentés, voire de saboteurs ultraprotégés. Une enquête française récente démontre en effet que plus de 70% des salariés prennent sciemment le risque d'importer des virus dans les systèmes informatiques de leur entreprise. CQFD. Il faut donc cesser de nous leurrer avec les gadgets psychosociaux de la motivation. N'est motivé que celui qui a faim ou soif de quelque chose, que ce quelque chose soit matériel ou immatériel, égotique ou sociétal, importe peu.
Or soyons bien conscients que 70% de la population salariée des entreprises n'ont faim ni soif de rien de ce que peut leur apporter une entreprise, hors le chèque de fin de mois. Ils ne "vivent" pas l'entreprise, ils la subissent! Avec plus ou moins de bonne volonté qui leur dit: "tant qu'à se faire ch?er, autant que ce soit le moins ch?ant possible." Je sais à quel point un tel propos peut être frustrant ou démotivant ou décevant pour nos gentils DRH, mais le début de l'intelligence, c'est la lucidité. Et les témoignages foisonnent. Il est plus que temps de sortir de l'angélisme ou du boy-scoutisme des années 80 et 90. époque à laquelle des consultants à la mode en GRH vantaient les vertus de la participation, des groupes de travail, de créativité ou de progrès, de la délégation de pouvoir à tous niveaux, de l'initiative et de la créativité à tous les étages avec boîtes à idées et autres billevesées, des gadgets risibles comme l'employé du mois ou la prime de 200 euros en fin d'année. Infantile!
Une fois pour toutes, chaque entreprise est une petite locomotive (son patron et 15% du personnel) qui tire 85% de wagons dont 15% mettent les freins. Quelle que soit l'entreprise, quelles que soient les qualités du management.
Le problème n'est pas spécifique, il est statistique. Les effets des talents charismatiques de tel ou tel manager, plus ou moins bronzé, porteront sur quelques petits pour-cent, guère plus. Le problème n'est pas - plus - là. Le problème de fond est la relation de la masse au travail. Le travail n'est plus une valeur sacrée, une valeur rédemptrice, une valeur en soi (et nul, dont moi, ne regrette qu'il n'en soit plus ainsi). La thèse de Weber, naguère explicative du succès économique des régions protestantes ("Si vous travaillez dur, Dieu vous récompensera et vous fera riche, c'est que vous l'aurez bien mérité"), ne fait plus recette.
Nos employés sont presque tous sortis de cette logique-là.
Nous vivons une époque où, pour reprendre les catégories de Freud, le principe de plaisir a totalement supplanté le principe de réalité.
Le travail conserve l'image d'une pénibilité qu'il n'a plus depuis bien longtemps. Sauf pour les quelques rares pour-cent de la population active encore astreints à des tâches physiquement dures. Curieusement, ces gens-là sont plus fiers de ce qu'ils font que la plupart des bureaucrates toujours en train de pleurnicher sur leur sort. Alors, dans nos sociétés ludiques et hédonistes, le travail, fidèlement à son étymologie ("tripalium" : instrument tripode de supplice), est considéré par beaucoup comme une torture. En revenant aux questions de fond, il en est une à se poser chaque matin: "Pourquoi donc te lèves-tu? Pour apprendre? t'épanouir? t'accomplir? te parfaire? te réjouir?" Ici encore les résultats d'une enquête effectuée voici quelques semaines dans la plupart des pays européens sont éloquents. à l'exception de la zone scandinave ou britannique où les pourcentages sont un peu meilleurs, le "travailleur" européen n'a qu'une réponse/motivation: gagner sa croûte et en faire le minimum.
Le travail ne l'intéresse plus! Chacun presque joue d'ailleurs au Lotto pour pouvoir devenir rentier et avoir le droit de s'ennuyer à mort et de mourir alcoolique. Au-delà de ces constats navrants, faut-il pointer un doigt vengeur et jeter l'opprobre? Non, bien sûr. La plupart de nos employés sont de braves gens qui, certes, n'en ont rien à faire de l'entreprise qui est la prunelle de nos yeux à nous patrons, le sens même de nos existences et la grande aventure de nos vies. Ces personnes-là ont une "vraie" vie ailleurs. Parfois médiocre, au football ou devant la TV. Parfois sublime grâce à leurs bénévolats ou leurs créations. Mais ailleurs, en tout cas! C'est à nous de tourner une page mentale. Notre entreprise n'intéresse presque personne pour ce qu'elle est, pour ce qu'elle vit, pour ce qu'elle crée. Pour l'état, les fonds de pension ou les banquiers, elle n'est qu'une pompe à fric que l'on espère ponctionner le plus longtemps possible avant de la jeter aux orties.
Pour nos fournisseurs: un canal de débouchés.
Pour nos clients: une solution toujours trop chère à leurs problèmes parfois bien posés.
Et, enfin, pour nos personnels: un fournisseur de rentes de sécurité et de confort.
Il faut entrer en lucidité comme on entrait dans les ordres: tout le monde, politiciens et syndicats en tête, se fiche de l'entreprise qui est un monde qui ne concerne, en fait, que 15% de la population (une infime minorité électorale, donc). Elle est une vache à lait que l'on trait un maximum et que l'on continuera de traire un maximum tout en lui laissant quelques maigres pâturages pour se nourrir et survivre.
N'oublions jamais que dans nos pays, la totalité du PIB est produite par 15% de la population totale (le reste: enfants, étudiants, retraités, malades, chômeurs, personnes au foyer, fonctionnaires, non-marchands, etc.) et que seuls 15% de ces 15% sont les moteurs de toutes nos entreprises (soit un peu moins de 3%). Tout le monde sait qu'il faut un gâteau pour pouvoir s'en goinfrer, mais seulement 3% de la population globale s'attelle à fabriquer ce gâteau. Il y a là comme un malaise ! Et cela ne fait que commencer...
A Marc Halévy - van Keymeulen, président du Groupe Maran et de Prospective Noétique.
11:01 - 18/07/2006
Copyright © L'Echo
La finalité de l'entreprise n'est ni de fournir des rentes financières à ses actionnaires ni d'assurer des rentes sécuritaires à ses employés. L'unique finalité de l'entreprise est de parfaire ses métiers et savoir-faire au service des besoins réels de ses clients.
(l'écho) - Le profit et l'emploi sont des conséquences, pas de buts en soi. C'est à force d'oublier ces idées de base que l'on en arrive à ce propos d'un ex-PDG : "J'ai créé mon entreprise pour ne plus avoir de patron, j'ai quitté mon entreprise pour ne plus avoir d'employés."
Le contrat d'emploi n'est pas un contrat de présence. Une large majorité des salariés l'oublie! 85% d'entre eux se soucient en effet comme d'une guigne de leur contribution réelle à l'entreprise qui les nourrit. Les syndicats sont là pour protéger les parasites et pour exiger toujours plus de rentes de sécurité. Le monde du travail est pourri à l'os.
Les chiffres en attestent de façon très parlante. Dans TOUTE entreprise de plus de 100 salariés, seuls 15% du personnel adhère au projet d'entreprise et entend y contribuer au mieux de son talent. Et il est intéressant de noter que ces niveaux d'adhésion sont presque indépendants du niveau hiérarchique. Parmi les 85% restants - compris au sein de la direction - , 70% de gens sont payés pour en faire le minimum et surtout ne prendre aucune initiative ni responsabilité.
Ils viennent là pour toucher leur chèque et n'en ont rien à fiche d'autre. Leur "vraie" vie est ailleurs et leur emploi n'est qu'un mal nécessaire pour la financer.
Mais il y a aussi 15% de parasites patentés, voire de saboteurs ultraprotégés. Une enquête française récente démontre en effet que plus de 70% des salariés prennent sciemment le risque d'importer des virus dans les systèmes informatiques de leur entreprise. CQFD. Il faut donc cesser de nous leurrer avec les gadgets psychosociaux de la motivation. N'est motivé que celui qui a faim ou soif de quelque chose, que ce quelque chose soit matériel ou immatériel, égotique ou sociétal, importe peu.
Or soyons bien conscients que 70% de la population salariée des entreprises n'ont faim ni soif de rien de ce que peut leur apporter une entreprise, hors le chèque de fin de mois. Ils ne "vivent" pas l'entreprise, ils la subissent! Avec plus ou moins de bonne volonté qui leur dit: "tant qu'à se faire ch?er, autant que ce soit le moins ch?ant possible." Je sais à quel point un tel propos peut être frustrant ou démotivant ou décevant pour nos gentils DRH, mais le début de l'intelligence, c'est la lucidité. Et les témoignages foisonnent. Il est plus que temps de sortir de l'angélisme ou du boy-scoutisme des années 80 et 90. époque à laquelle des consultants à la mode en GRH vantaient les vertus de la participation, des groupes de travail, de créativité ou de progrès, de la délégation de pouvoir à tous niveaux, de l'initiative et de la créativité à tous les étages avec boîtes à idées et autres billevesées, des gadgets risibles comme l'employé du mois ou la prime de 200 euros en fin d'année. Infantile!
Une fois pour toutes, chaque entreprise est une petite locomotive (son patron et 15% du personnel) qui tire 85% de wagons dont 15% mettent les freins. Quelle que soit l'entreprise, quelles que soient les qualités du management.
Le problème n'est pas spécifique, il est statistique. Les effets des talents charismatiques de tel ou tel manager, plus ou moins bronzé, porteront sur quelques petits pour-cent, guère plus. Le problème n'est pas - plus - là. Le problème de fond est la relation de la masse au travail. Le travail n'est plus une valeur sacrée, une valeur rédemptrice, une valeur en soi (et nul, dont moi, ne regrette qu'il n'en soit plus ainsi). La thèse de Weber, naguère explicative du succès économique des régions protestantes ("Si vous travaillez dur, Dieu vous récompensera et vous fera riche, c'est que vous l'aurez bien mérité"), ne fait plus recette.
Nos employés sont presque tous sortis de cette logique-là.
Nous vivons une époque où, pour reprendre les catégories de Freud, le principe de plaisir a totalement supplanté le principe de réalité.
Le travail conserve l'image d'une pénibilité qu'il n'a plus depuis bien longtemps. Sauf pour les quelques rares pour-cent de la population active encore astreints à des tâches physiquement dures. Curieusement, ces gens-là sont plus fiers de ce qu'ils font que la plupart des bureaucrates toujours en train de pleurnicher sur leur sort. Alors, dans nos sociétés ludiques et hédonistes, le travail, fidèlement à son étymologie ("tripalium" : instrument tripode de supplice), est considéré par beaucoup comme une torture. En revenant aux questions de fond, il en est une à se poser chaque matin: "Pourquoi donc te lèves-tu? Pour apprendre? t'épanouir? t'accomplir? te parfaire? te réjouir?" Ici encore les résultats d'une enquête effectuée voici quelques semaines dans la plupart des pays européens sont éloquents. à l'exception de la zone scandinave ou britannique où les pourcentages sont un peu meilleurs, le "travailleur" européen n'a qu'une réponse/motivation: gagner sa croûte et en faire le minimum.
Le travail ne l'intéresse plus! Chacun presque joue d'ailleurs au Lotto pour pouvoir devenir rentier et avoir le droit de s'ennuyer à mort et de mourir alcoolique. Au-delà de ces constats navrants, faut-il pointer un doigt vengeur et jeter l'opprobre? Non, bien sûr. La plupart de nos employés sont de braves gens qui, certes, n'en ont rien à faire de l'entreprise qui est la prunelle de nos yeux à nous patrons, le sens même de nos existences et la grande aventure de nos vies. Ces personnes-là ont une "vraie" vie ailleurs. Parfois médiocre, au football ou devant la TV. Parfois sublime grâce à leurs bénévolats ou leurs créations. Mais ailleurs, en tout cas! C'est à nous de tourner une page mentale. Notre entreprise n'intéresse presque personne pour ce qu'elle est, pour ce qu'elle vit, pour ce qu'elle crée. Pour l'état, les fonds de pension ou les banquiers, elle n'est qu'une pompe à fric que l'on espère ponctionner le plus longtemps possible avant de la jeter aux orties.
Pour nos fournisseurs: un canal de débouchés.
Pour nos clients: une solution toujours trop chère à leurs problèmes parfois bien posés.
Et, enfin, pour nos personnels: un fournisseur de rentes de sécurité et de confort.
Il faut entrer en lucidité comme on entrait dans les ordres: tout le monde, politiciens et syndicats en tête, se fiche de l'entreprise qui est un monde qui ne concerne, en fait, que 15% de la population (une infime minorité électorale, donc). Elle est une vache à lait que l'on trait un maximum et que l'on continuera de traire un maximum tout en lui laissant quelques maigres pâturages pour se nourrir et survivre.
N'oublions jamais que dans nos pays, la totalité du PIB est produite par 15% de la population totale (le reste: enfants, étudiants, retraités, malades, chômeurs, personnes au foyer, fonctionnaires, non-marchands, etc.) et que seuls 15% de ces 15% sont les moteurs de toutes nos entreprises (soit un peu moins de 3%). Tout le monde sait qu'il faut un gâteau pour pouvoir s'en goinfrer, mais seulement 3% de la population globale s'attelle à fabriquer ce gâteau. Il y a là comme un malaise ! Et cela ne fait que commencer...
A Marc Halévy - van Keymeulen, président du Groupe Maran et de Prospective Noétique.
11:01 - 18/07/2006
Copyright © L'Echo
La liberté d'opinion n'est rien, en regard de la colossale liberté de rester assis au soleil quand on n'a pas envie de travailler.
E D I F I A N T ! qu'en pensez-vous ?
Publié le 03/09/2006 @ 09:58:12,
Par philfrPuisque ce monsieur parle des entreprises de plus de 100 salariés, parlons-en.
Ces entreprises n'aspirent qu'à une chose: entrer en bourse si elles n'y sont déjà, ou avoir leurs actions en hausse si elles y sont.
Et cet objetcif là n'a plus rien de commun avec celui d'un entrepreneur. Les actionnaires mettent la pression pour avoir de fortes rentabilités à court terme, totalement incompatibles avec une saine gestion d'une activité entrepreneuriale.
Il n'y a qu'à voir l'évolution des grandes entreprises autour de soi: sous-traitance de toutes les activités non "core-business", dégraissage de personnel, délocalisation des activités restantes, puis rachat du peu qui reste par un colosse un peu plus grand font que tout ce qu'il y avait dans une entreprise prospère s'est fait presser le citron pour enrichir ses actionnaires et ne plus rien laisser à ceux qui la faisaient tourner.
Alors ce monsieur qui se voit sûrement dans les 3% de gens productifs, s'il a vériablement l'esprit d'un entrepreneur, qu'il crée une boîte avec moins de 50 salariés, et qu'il en garde l'esprit même si elle grandit au-delà.
Parce que dans les petites boîtes, les employés s'intéressent autant à leur entreprise que leur patron s'intéresse à eux. Qu'espère-t-il ce monsieur ? Être vénéré comme un dieu parce qu'il a l'extrême obligeance de permettre à des gens de travailler pour lui et qu'il leur rédige un chèque mensuel ? De voir tout son personnel travailler bénévolement le jour où il ne fait plus de bénéfice ?
Bon, c'était la rubrique coup de colère, non ?
Ces entreprises n'aspirent qu'à une chose: entrer en bourse si elles n'y sont déjà, ou avoir leurs actions en hausse si elles y sont.
Et cet objetcif là n'a plus rien de commun avec celui d'un entrepreneur. Les actionnaires mettent la pression pour avoir de fortes rentabilités à court terme, totalement incompatibles avec une saine gestion d'une activité entrepreneuriale.
Il n'y a qu'à voir l'évolution des grandes entreprises autour de soi: sous-traitance de toutes les activités non "core-business", dégraissage de personnel, délocalisation des activités restantes, puis rachat du peu qui reste par un colosse un peu plus grand font que tout ce qu'il y avait dans une entreprise prospère s'est fait presser le citron pour enrichir ses actionnaires et ne plus rien laisser à ceux qui la faisaient tourner.
Alors ce monsieur qui se voit sûrement dans les 3% de gens productifs, s'il a vériablement l'esprit d'un entrepreneur, qu'il crée une boîte avec moins de 50 salariés, et qu'il en garde l'esprit même si elle grandit au-delà.
Parce que dans les petites boîtes, les employés s'intéressent autant à leur entreprise que leur patron s'intéresse à eux. Qu'espère-t-il ce monsieur ? Être vénéré comme un dieu parce qu'il a l'extrême obligeance de permettre à des gens de travailler pour lui et qu'il leur rédige un chèque mensuel ? De voir tout son personnel travailler bénévolement le jour où il ne fait plus de bénéfice ?
Bon, c'était la rubrique coup de colère, non ?
E D I F I A N T ! qu'en pensez-vous ?
Publié le 03/09/2006 @ 11:43:31,
Par didixSi seulement 15% des travailleurs pensent au bien-être de la boite, c'est peut-être qu'ils font tout pour désimpliquer les 85% restants...
Les supers boulots que le entreprises cherchent sont tellement ciblés que ca lobotomise les travailleurs: qui rêve de s'impliquer à fond dans la vie de l'entreprise quand il doit monter 5 boulons sur 800 moteurs par jours ?
Qui s'éclate à controler des contrats et en vérifer leurs chiffres ?
Qui s'extasie à vanter les produits de sa boite, dans les magasins, à répéter la même chose toute la journée, à longueur d'année ?
Peut-être qu'en instaurant des métiers variés et en arrêtant de sucer les travailleurs jusqu'à la moelle, cela leur donnerait envie de mieux s'impliquer dans la vie de l'entreprise et pas de faire "le minimum".
De plus, c'est qui qui a commencé à gagner sa croute de manière abusive ?
Combien de patrons de grosses boites profitent d'un salaire 10, 20, 30, 100? fois supérieur à celui des salariés ? Et ils oseraient prétendre que ces mêmes salariés en font le moins possible et ne viennent que pour gagner leur croute ?
Réduisez l'écart des salaires, vous réduirez l'écart de travail...
Puis c'est bien beau de vouloir que tout le monde adhère au projet de l'entreprise, mais allez expliquer à l'ONEM ou autres institutions que vous cherchez, depuis 2 ans, à cause du chômage grandissant, un travail qui correspond à vos valeurs... ce sera vite fait de supprimer vos allocations... donc pour survivre, il faut bien trouver n'importe quoi : rien à faire du travail en lui-même, du moment que ca permet de vivre.
Et en attendant les actionnaires multimillionnaires s'enrichissent sur le dos des entreprises, qui pressent les citrons de travailleurs...
Les supers boulots que le entreprises cherchent sont tellement ciblés que ca lobotomise les travailleurs: qui rêve de s'impliquer à fond dans la vie de l'entreprise quand il doit monter 5 boulons sur 800 moteurs par jours ?
Qui s'éclate à controler des contrats et en vérifer leurs chiffres ?
Qui s'extasie à vanter les produits de sa boite, dans les magasins, à répéter la même chose toute la journée, à longueur d'année ?
Peut-être qu'en instaurant des métiers variés et en arrêtant de sucer les travailleurs jusqu'à la moelle, cela leur donnerait envie de mieux s'impliquer dans la vie de l'entreprise et pas de faire "le minimum".
De plus, c'est qui qui a commencé à gagner sa croute de manière abusive ?
Combien de patrons de grosses boites profitent d'un salaire 10, 20, 30, 100? fois supérieur à celui des salariés ? Et ils oseraient prétendre que ces mêmes salariés en font le moins possible et ne viennent que pour gagner leur croute ?
Réduisez l'écart des salaires, vous réduirez l'écart de travail...
Puis c'est bien beau de vouloir que tout le monde adhère au projet de l'entreprise, mais allez expliquer à l'ONEM ou autres institutions que vous cherchez, depuis 2 ans, à cause du chômage grandissant, un travail qui correspond à vos valeurs... ce sera vite fait de supprimer vos allocations... donc pour survivre, il faut bien trouver n'importe quoi : rien à faire du travail en lui-même, du moment que ca permet de vivre.
Et en attendant les actionnaires multimillionnaires s'enrichissent sur le dos des entreprises, qui pressent les citrons de travailleurs...
E D I F I A N T ! qu'en pensez-vous ?
Publié le 05/09/2006 @ 11:19:50,
Par pipoMoi ça me fait marrer cette espèce de jalousie vis-à-vis du salaire des patrons, sans vouloir dénigrer les salariés et autres, ce n'est pas eux qui ont pris des risques à créér une entreprise...
Enfin je trouve ça normal qu'un patron touche plus qu'un salarié, même 100 fois plus.
Et puis si le salarié est pas content, il a qu'a avoir un minimum de couilles et créer sa propre entreprise... Faut arrêter d'attendre que tout tombe du ciel...
Enfin je trouve ça normal qu'un patron touche plus qu'un salarié, même 100 fois plus.
Et puis si le salarié est pas content, il a qu'a avoir un minimum de couilles et créer sa propre entreprise... Faut arrêter d'attendre que tout tombe du ciel...
./Make sex | ( . ) ( . ) | Je n'ai rien à voir avec Zion l'informaticien gay
E D I F I A N T ! qu'en pensez-vous ?
Publié le 05/09/2006 @ 12:18:34,
Par ovhQu'un patron gagne plus, ok. 100 fois plus, c'est clairement abusé, désolé. Surtout que ceux-là, c'est grâce aux plus-values boursières et autres saloperies artificielles qu'ils s'en mettent plein les poches. Et à ce moment-là c'est clairement sur le dos du personnel.
N'oublie jamais que c'est les salariés qui créent le produit ou le service de l'entreprise, sans eux, un patron n'est rien, il est à la rue. (cas à part pour les indépendants comme toi, zion, philfr et d'autres qui bossent seul et qui assument tout, bien évidemment)
Dernière édition: 05/09/2006 @ 12:20:16
N'oublie jamais que c'est les salariés qui créent le produit ou le service de l'entreprise, sans eux, un patron n'est rien, il est à la rue. (cas à part pour les indépendants comme toi, zion, philfr et d'autres qui bossent seul et qui assument tout, bien évidemment)
Dernière édition: 05/09/2006 @ 12:20:16
Je n'ai rien à voir avec www.ovh.com
E D I F I A N T ! qu'en pensez-vous ?
Publié le 05/09/2006 @ 12:23:36,
Par philfrMoi ça me fait marrer cette espèce de jalousie vis-à-vis du salaire des patrons, sans vouloir dénigrer les salariés et autres, ce n'est pas eux qui ont pris des risques à créér une entreprise...
J'ai créé ma boîte un an après être sorti de l'univ, depuis j'ai toujours bossé pour moi, j'ai eu jusqu'à 5 employés, et j'estime avoir eu bien plus de couilles que ces top managers salariés, parachutés par relation à la tête de mégasociétés dont plus personne ne sait qui était les hommes couillus qui les ont créées.
Maintenant que tu sais ça, tu peux peut-être enlever tes oeillères et relire mon post. Les petites et moyennes sociétés sont pour moi le vrai moteur de notre économie, les multinationales en sont le cancer. Et les top managers qui gagnent 100 fois plus que leurs employés sont presque essentiellement des parasites.
E D I F I A N T ! qu'en pensez-vous ?
Publié le 05/09/2006 @ 12:39:27,
Par ovhLes petites et moyennes sociétés sont pour moi le vrai moteur de notre économie, les multinationales en sont le cancer. Et les top managers qui gagnent 100 fois plus que leurs employés sont presque essentiellement des parasites.
+10000000000000 !!!!!!!!!! Je pense pile poil la même chose
Dernière édition: 05/09/2006 @ 12:40:17
Je n'ai rien à voir avec www.ovh.com
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Publié le 05/09/2006 @ 14:16:51,
Par Altar
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Publié le 05/09/2006 @ 16:17:00,
Par antpLes patrons de boîtes genre Belgacom tout ce qu'ils risquent c'est le licenciement avec grosse prime, non ? (ça aussi c'est scandaleux, les grosses primes de licenciement quand ils font des conneries )
Dernière édition: 05/09/2006 @ 16:17:19
Dernière édition: 05/09/2006 @ 16:17:19
mes programmes ·· les voitures dans les films ·· champion des excuses bidons
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Publié le 05/09/2006 @ 16:38:03,
Par ClandestinoUn magnifique exemple avec ce qui se passe pour l'instant chez intel. Le but (avoué) de la réorganisation monstre entamée depuis fin avril — et des 15 à 20.000 suppressions de postes qui iront très bientôt avec — est de faire des économies à grande échelle... Qu'est-ce que Paul Otellini, Sean Maloney, Pat Gelsinger, Eric Kim et tous les autres tops managers attendent pour s'impliquer dans la survie de la boîte en acceptant de se faire payer un dollar symbolique pour leurs prestations ? Cela permettrait déjà de trouver près du tiers du milliard qu'ils veulent économiser en virant prochainement entre 10 et 15.000 employés !!!!! Qu'on y ajoute une restructuration "intelligente" et une recapitalisation des stock-options, et ils y seront, à leur milliard d'économie.
Mais non... On continue à payer des agences des sommes dispendieuses et indécentes au lieu de faire les choses "in-house", on dépense des montant faramineux en gaspillage absolu et autres changement d'image pour satisfaire des egos surdimensionnés, on travaille avec des partenaires qui nous pressurent finançièrement à qui mieux mieux (et qui seraient stupides de ne pas le faire !).
Petites PMEs, me voilà !
Dernière édition: 05/09/2006 @ 19:25:11
Mais non... On continue à payer des agences des sommes dispendieuses et indécentes au lieu de faire les choses "in-house", on dépense des montant faramineux en gaspillage absolu et autres changement d'image pour satisfaire des egos surdimensionnés, on travaille avec des partenaires qui nous pressurent finançièrement à qui mieux mieux (et qui seraient stupides de ne pas le faire !).
Petites PMEs, me voilà !
Dernière édition: 05/09/2006 @ 19:25:11
E D I F I A N T ! qu'en pensez-vous ?
Publié le 05/09/2006 @ 18:21:05,
Par zion
E D I F I A N T ! qu'en pensez-vous ?
Publié le 05/09/2006 @ 18:47:18,
Par philfr
E D I F I A N T ! qu'en pensez-vous ?
Publié le 05/09/2006 @ 19:17:23,
Par antpUn truc scandaleux aussi c'est les boîtes qui virent des gens parce qu'elles ont fait moins de bénéfice que prévu, genre 200 millions au lieu de 300
mes programmes ·· les voitures dans les films ·· champion des excuses bidons
E D I F I A N T ! qu'en pensez-vous ?
Publié le 05/09/2006 @ 19:24:30,
Par Clandestinoantp > 885 millions de bénef pour un CA de 8 milliards, mon bon monsieur... Et ça ose se plaindre !
E D I F I A N T ! qu'en pensez-vous ?
Publié le 05/09/2006 @ 19:52:49,
Par Clandestino
E D I F I A N T ! qu'en pensez-vous ?
Publié le 05/09/2006 @ 20:00:07,
Par philfrJ'aime parler avec les gens de leurs projets et rêves, enthousiasmes et capacités... Et des miens.
Et parfois, ça permet de concrétiser des choses.
Et parfois, ça permet de concrétiser des choses.
E D I F I A N T ! qu'en pensez-vous ?
Publié le 05/09/2006 @ 20:05:22,
Par zionDonc euh...
Vivement le prochain visu
Vivement le prochain visu
Je suis le Roy
E D I F I A N T ! qu'en pensez-vous ?
Publié le 05/09/2006 @ 20:06:27,
Par ovhzion et philfr inc.
Je n'ai rien à voir avec www.ovh.com
E D I F I A N T ! qu'en pensez-vous ?
Publié le 05/09/2006 @ 20:08:21,
Par philfr