Publié le 18/08/2010 Dans Vidéo
La météo belge ne se prête pas autant qu'on l'aimerait à l'exercice du test de matériel en extérieur. Cette réflexion émanant d'un journaliste mouillé ne doit pourtant pas effacer le plaisir que procure le fait de pouvoir jouer avec des appareils inédits et encore inconnus du grand public. Bravant donc pluie, vents et bourrasques, nous avons répondu à l'invitation de Sony qui nous recevait, une fois n'est pas coutume, dans le cadre agréable - bien que fort humide - du Zoo d'Anvers, pour une prise en main de leur nouveaux appareils photos numériques compacts et caméscope à optiques interchangeables. Moteurs, caméras... Action !
Sony ne disposant que d'un nombre fort réduit de caméscopes, c'est équipé du NEX-5 que nous avons entamé notre visite du parc. Cet appareil, hybride entre un compact et un réflex, est déroutant à plus d'un titre. Basé sur un capteur APS-C de 14 méga-pixels, il adopte le montage par baïonnette et les optiques interchangeables des SLR. Fourni avec un objectif 18-55 (un peu limité sur les longues focales, on n'est clairement pas au niveau d'une "vraie" optique réflex), il embarque une pléthore de technologies et d'astuces destinées à faciliter la vie de l'utilisateur - comme par exemple le mode panorama (qui, une fois maîtrisé et en en faisant abstraction du bruit conséquent qui accompagne la prise de vue, fournit des panoramas sur 180° sans le moindre raccord visible) ou l'écran inclinable et semi-détachable (mais pas rotatif).
Au cœur du NEX-5, on trouve un logiciel extrêmement complet. Accessible par le biais du grand écran lumineux (mais hélas pas IPS), il regorge d'options et de réglages classés en 6 catégories. De là à dire qu'il y a trop de possibilité... Bien que de sérieux progrès aient été faits en matière d'ergonomie, il reste toujours de points perfectibles, à commencer par le passage d'un mode de prise de vue à un autre, qui imposera de plonger dans le menu et de jouer du "jog dial" cher à la marque. Ici, on est encore loin de l'intuitivité d'un modèle Canon ou Panasonic, où la molette de sélection tombe directement sous la main. Par contre, brillante idée : avoir séparé le déclencheur de l'appareil photo de celui commandant le mode vidéo. Mais ici encore, la réflexion semble ne pas avoir été poussée assez loin, le passage immédiat de l'un à l'autre ne se faisant pas sans mal pour cause de buffer trop étriqué. Enfin, le passage à un objectif "réel" est plutôt déroutant dans ce sens qu'il déséquilibre le boîtier, mais aussi parce qu'on se prend (trop) souvent à chercher (vainement) les boutons du zoom sous son pouce - boutons inexistants, faut-il le préciser, puisqu'ici totalement inutiles, la visée et la mise au point s'effectuant, comme sur les SLR, via les bagues de l'optique.
Par contre, pour ce qui est de remplir son rôle, le NEX-5 accomplit un honnête travail. Les images capturées sont nettes, claires, colorées et bien détaillées. De ce côté, rien à redire - au pire, on pinaillera sur une gestion du bruit un peu légère et une sensibilité faiblarde en basse lumière. Nous vous invitons d'ailleurs à consulter la galerie des photos que nous avons prises avec l'appareil.
Lorsque nous passons a l'essai du caméscope NEX-VG10, le sentiment est tout autre. On se trouve clairement ici face à un appareil destiné au marché semi-professionnel - pour preuve, le prix qui flirte avec les 2.000€ pour le body et une optique 18-200. Basé sur le même capteur APS-C que le NEX-5 (ce qui lui permet d'offrir une très faible profondeur de champ), le VG10 enregistre du 1080p sur carte SD en AVCHD jusqu'à 24Mbps. Il adopte le même système de montage à baïonnette pour les optiques (et qui peut accueillir les objectifs de la série photo alpha moyennant un convertisseur), est semblablement dépourvu de commande de zoom, embarque un impressionnant micro semi-omnidirectionnel à 4 éléments et offre un choix de visée entre un écran 3 pouces ou un viseur conventionnel. Sur le papier, l'appareil a tout ce qu'il faut pour tenter. Mais dans la pratique...
C'est hélas une toute autre impression que la nôtre après quelques minutes d'utilisation. L'engin semble avoir été conçu par des ingénieurs n'ayant pas la moindre notion d'ergonomie ! Son maniement est malaisé, grevé par un poids excessif (près d'un kg et demi avec le 18-200) et une désagréable tendance à piquer du nez lorsqu'il est tenu comme un caméscope classique. On tente alors la prise en main plus "pro", par la large poignée supérieure qui joint le micro et le viseur... Mais une fois de plus, l'impression de confort est vite gâchée par la difficulté d'accès à la bague du zoom lorsqu'on tient l'appareil à la main droite avec l'écran déplié, et par la gymnastique incessante qu'impose le va-et-vient vers le déclencheur lorsque qu'on porte le VG10 à la main gauche. Il aurait pourtant été si simple de dupliquer le bouton d'enregistrement sur le dessus de la poignée...
Au final, et malgré de sérieux atouts pour conquérir le marché semi-pro, le NEX-VG10 souffre énormément de cet incompréhensible faute de goût en matière d'ergonomie. Le produit n'étant pas encore final à l'heure où nous écrivons ces lignes, on ne peut qu'espérer que Sony rectifiera les choses avant la mise sur le marché !
Sony ne disposant que d'un nombre fort réduit de caméscopes, c'est équipé du NEX-5 que nous avons entamé notre visite du parc. Cet appareil, hybride entre un compact et un réflex, est déroutant à plus d'un titre. Basé sur un capteur APS-C de 14 méga-pixels, il adopte le montage par baïonnette et les optiques interchangeables des SLR. Fourni avec un objectif 18-55 (un peu limité sur les longues focales, on n'est clairement pas au niveau d'une "vraie" optique réflex), il embarque une pléthore de technologies et d'astuces destinées à faciliter la vie de l'utilisateur - comme par exemple le mode panorama (qui, une fois maîtrisé et en en faisant abstraction du bruit conséquent qui accompagne la prise de vue, fournit des panoramas sur 180° sans le moindre raccord visible) ou l'écran inclinable et semi-détachable (mais pas rotatif).
Au cœur du NEX-5, on trouve un logiciel extrêmement complet. Accessible par le biais du grand écran lumineux (mais hélas pas IPS), il regorge d'options et de réglages classés en 6 catégories. De là à dire qu'il y a trop de possibilité... Bien que de sérieux progrès aient été faits en matière d'ergonomie, il reste toujours de points perfectibles, à commencer par le passage d'un mode de prise de vue à un autre, qui imposera de plonger dans le menu et de jouer du "jog dial" cher à la marque. Ici, on est encore loin de l'intuitivité d'un modèle Canon ou Panasonic, où la molette de sélection tombe directement sous la main. Par contre, brillante idée : avoir séparé le déclencheur de l'appareil photo de celui commandant le mode vidéo. Mais ici encore, la réflexion semble ne pas avoir été poussée assez loin, le passage immédiat de l'un à l'autre ne se faisant pas sans mal pour cause de buffer trop étriqué. Enfin, le passage à un objectif "réel" est plutôt déroutant dans ce sens qu'il déséquilibre le boîtier, mais aussi parce qu'on se prend (trop) souvent à chercher (vainement) les boutons du zoom sous son pouce - boutons inexistants, faut-il le préciser, puisqu'ici totalement inutiles, la visée et la mise au point s'effectuant, comme sur les SLR, via les bagues de l'optique.
Par contre, pour ce qui est de remplir son rôle, le NEX-5 accomplit un honnête travail. Les images capturées sont nettes, claires, colorées et bien détaillées. De ce côté, rien à redire - au pire, on pinaillera sur une gestion du bruit un peu légère et une sensibilité faiblarde en basse lumière. Nous vous invitons d'ailleurs à consulter la galerie des photos que nous avons prises avec l'appareil.
Lorsque nous passons a l'essai du caméscope NEX-VG10, le sentiment est tout autre. On se trouve clairement ici face à un appareil destiné au marché semi-professionnel - pour preuve, le prix qui flirte avec les 2.000€ pour le body et une optique 18-200. Basé sur le même capteur APS-C que le NEX-5 (ce qui lui permet d'offrir une très faible profondeur de champ), le VG10 enregistre du 1080p sur carte SD en AVCHD jusqu'à 24Mbps. Il adopte le même système de montage à baïonnette pour les optiques (et qui peut accueillir les objectifs de la série photo alpha moyennant un convertisseur), est semblablement dépourvu de commande de zoom, embarque un impressionnant micro semi-omnidirectionnel à 4 éléments et offre un choix de visée entre un écran 3 pouces ou un viseur conventionnel. Sur le papier, l'appareil a tout ce qu'il faut pour tenter. Mais dans la pratique...
C'est hélas une toute autre impression que la nôtre après quelques minutes d'utilisation. L'engin semble avoir été conçu par des ingénieurs n'ayant pas la moindre notion d'ergonomie ! Son maniement est malaisé, grevé par un poids excessif (près d'un kg et demi avec le 18-200) et une désagréable tendance à piquer du nez lorsqu'il est tenu comme un caméscope classique. On tente alors la prise en main plus "pro", par la large poignée supérieure qui joint le micro et le viseur... Mais une fois de plus, l'impression de confort est vite gâchée par la difficulté d'accès à la bague du zoom lorsqu'on tient l'appareil à la main droite avec l'écran déplié, et par la gymnastique incessante qu'impose le va-et-vient vers le déclencheur lorsque qu'on porte le VG10 à la main gauche. Il aurait pourtant été si simple de dupliquer le bouton d'enregistrement sur le dessus de la poignée...
Au final, et malgré de sérieux atouts pour conquérir le marché semi-pro, le NEX-VG10 souffre énormément de cet incompréhensible faute de goût en matière d'ergonomie. Le produit n'étant pas encore final à l'heure où nous écrivons ces lignes, on ne peut qu'espérer que Sony rectifiera les choses avant la mise sur le marché !
Faut ptet la virer non?! Surtout si l'article est en tête de gondole du site...
Si déjà à moi tu as du expliqué que c'était du "fait exprès"...
(mais de fait: quelle langue!)