Baromètre Panda Security : 58 pour cent des PME contaminées
Publié le 29/07/2009 Dans Press Releases
Le texte suivant est issu d'un communiqué de presse et ne reflète en rien l'opinion de la rédaction.
Armé de son baromètre, Panda Security, fournisseur de solutions de sécurité basées sur la technologie dite « dans les nuages », s'est penché sur l'état de santé informatique des petites et moyennes entreprises de la sphère économique internationale. Il apparaît ainsi que 58 pour cent d'entre elles sont infectées par des logiciels malveillants. Parmi l'ensemble des territoires sondés, le Benelux, avec 26 pour cent, semble passablement épargné, en obtenant le moins mauvais score. Tempérons qu'avec 84 pour cent, cette région se distingue également par le nombre d'entreprises dotées d'une solution de sécurité.
Dans le cadre de son enquête, Panda Security a ausculté quelque 7000 petites et moyennes entreprises, réparties à travers le globe. Les sociétés sélectionnées, dépourvues de solution Panda Security et disposant de parcs informatiques allant d'un à quatre cents ordinateurs, ont ainsi été soumises à un questionnaire s'articulant autour de différents thèmes : mesures de sécurité en vigueur, moyens spécifiques les plus ou moins utilisés, budget annuel alloué à la sécurité informatique, influence des mesures de sécurité sur la gestion opérationnelle.

Présence de mesures de sécurité
Le baromètre évalue à 58 pour cent la proportion de PME infectées par des logiciels malveillants, bien que 93 pour cent d'entre elles soient équipées d'une solution de sécurité, telle qu'antivirus, anti-spam et anti-spyware. Au Benelux, ce rapport tombe à 84 pour cent, ce qui le place en troisième position, derrière l! 'Espagne et l'Allemagne.

Mesures de sécurité choisies
93 pour cent des PME de la planète ont installé un antivirus, tandis que 79 pour cent se sont prémunies d'un pare-feu, 63 pour cent d'un anti-spyware, et 52 pour cent d'une protection anti-spam. Dans ce registre, le Benelux en impose : 94 pour cent de ses PME sont dotées d'un antivirus, 92 pour cent d'un pare-feu et d'un anti-spyware et 86 pour cent d'un anti-spam.
Les entreprises volontairement dénuées de toute forme de protection ont été sondées sur les motivations de leur choix. Dans 21 pour cent des cas, le coût du logiciel est invoqué comme raison principale. Par ailleurs, dans plusieurs pays, les sociétés incriminent les répercussions néfastes de ces solutions sur le rendement de leurs systèmes. Enfin, 8 pour cent des entreprises ont justifié l'absence de sécurisation de leur infrastructure informatique par un manque d'utilité ou d'intérêt.

Dépenses
Les PME ont ensuite été invitées à s'exprimer sur leurs inclinat ions à l'égard des solutions gratuites et payantes, motivations à l'appui. Il s'avère qu'une majorité d'entre elles ne rechignent pas à mettre la main à la poche. Ainsi, au Benelux, 58 pour cent des organisations interrogées ont décidé de faire l'acquisition d'une licence, alors que 42 pour cent préfèrent se contenter d'une solution gratuite. Le Royaume-Uni, avec 57 pour cent, arrive en tête des territoires comptant le plus grand nombre d'utilisateurs de logiciel gratuit.
Notons par ailleurs qu'en Europe, 36 pour cent des PME déboursent chaque année, en moyenne, plus de 300 euros pour bénéficier d'une sécurité payante. 19 pour cent y consacrent même plus de 1000 euros tous les ans. Au Benelux, les chiffres suivent une tendance identique, avec respectivement 36 et 19 pour cent.

Intrusion de logiciels malveillants
Une autre série de questions portait sur les récentes infections de logiciels malveillants contractées via Internet. De toute! s les régions, le Benelux semble la moins touchée (26 pour cent), à l'inverse de la Chine (67 pour cent), de l'Espagne (64 pour cent) et de l'Italie (64 pour cent).
Les virus se révèlent être la principale menace. Le Benelux et l'Allemagne font néanmoins figure d'exceptions à la règle, puisque les entreprises s'y disent davantage vulnérables aux logiciels espions (avec respectivement 60 et 58 pour cent des infections).

Incidence opérationnelle
Interrogées sur l'importance de la sécurité des infrastructures informatiques dans la gestion globale de leurs activités, une bonne moitié des entreprises (55 pour cent) la qualifie de substantielle. Pourtant, seulement 64 pour cent de celles-ci disposent effectivement d'une poste de responsable de la sécurité informatique.
Pour conclure, il a été demandé aux intervenants de l'étude de s'exprimer sur leur position quant à l'organisation de formations spécifiques. 45 pour cent des entreprises! participantes ont ainsi admis n'en dispenser aucune. En revanche, la formation en sécurité informatique revêtît indéniablement une portée plus qu'appréciable aux yeux des entreprises implantées au Benelux (61 pour cent), en Italie (62 pour cent) et au Royaume-Uni (63 pour cent).

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