BlackBerry storefront, qui sera lancée d’ici la fin du mois, est dès à présent ouverte aux soumissions d’applications. Elle offrira aux développeurs un canal de distribution nouveau et lucratif pour adresser les plus de 21 millions de smartphones BlackBerry® en service dans le monde. D’abord lancée aux États-Unis, au Canada et au Royaume-Uni, et prochainement localisée dans d’autres langues majeures, elle offrira tout un monde de nouvelles perspectives aux développeurs aussi bien qu’aux utilisateurs de smartphones BlackBerry.

Voici les dix questions les plus importantes à se poser avant de se lancer dans le développement d’une d’applications innovantes pour la plate-forme BlackBerry®.
Des informations complémentaires sur le mode de téléchargement des applications sont disponibles à l’adresse : http://na.blackberry.com/eng/developers/application_storefront.

1) Est-ce qu’elle fonctionne ?

Les meilleures applications doivent fonctionner quel que soit le degré de complexité du programme. Les utilisateurs devront être capables d’utiliser les fonctions de base sans avoir à ouvrir un manuel ni consulter un forum d’utilisateurs.

2) Réussira-t-elle le test du feu de signalisation ?

Les utilisateurs doivent être capable d’utiliser les fonctions d’une application dans le temps qu’il faut pour qu’un feu de signalisation passe au vert. Dans l’application BlackBerry Messaging, par exemple, il est possible de parcourir un petit nombre de messages et même de saisir une brève réponse en quelques minutes.

3) Anticipe-t-elle les actions de l’utilisateur ?

Les applications doivent être intuitives et il convient de les développer en prévoyant la façon exacte dont elles seront utilisées. Il est important que leur présentation soit claire et que l’emplacement de leurs icônes soit intuitif afin que l’utilisateur puisse rapidement et aisément naviguer et utiliser leurs fonctions.

4) S’intègre-t-elle à l’expérience BlackBerry ?

Pour les utilisateurs de smartphones BlackBerry, les applications avec la plus grande aisance et les plus remarquables seront celles qui tirent parti de l’expérience BlackBerry® dans sa globalité. Par exemple, une application de réseau social mobile utilisant l’appareil photo du terminal pour prendre des photos et qui tire parti du GPS intégré pour indiquer l’endroit où elles ont été prises est bien préférable à une application n’utilisant aucune des fonctions natives du terminal.

5) Économisera-t-elle la batterie ?

Les développeurs devront veiller à ce que leurs applications ne dégradent pas les performances globales du terminal, en particulier l’autonomie de la batterie. Une application aura beau être cruciale pour l’utilisateur, elle n’apparaîtra pas comme une option viable si elle sollicite trop la batterie de l’appareil.

6) Tire-t-elle partie du « push » ?

Les applications à succès destinées aux smartphones BlackBerry doivent exploiter la technologie « push » de RIM. Grâce à cette technologie, les utilisateurs de smartphone BlackBerry n’ont jamais besoin de rechercher les nouvelles informations : elles viennent à eux. Cette fonctionnalité change la manière dont les utilisateurs interagissent avec leur appareil mobile, réduisant la fréquence à laquelle ils vont chercher les nouvelles informations. De plus, une application push à succès utilisera judicieusement le réseau sans fil en ne livrant les informations qu’au moment nécessaire ou lorsque les utilisateurs en font la demande.

7) Utilise-t-elle judicieusement l’accès sans fil ?

Souvent, une application qui emploie judicieusement les ressources sans fil présentera une expérience utilisateur globale supérieure, tout en exigeant moins de ressources du réseau de l’opérateur. Par exemple, une application de météo mobile prévue pour s’actualiser d’elle-même heure par heure ne devrait envoyer ou recevoir de données que si l’état de la météo évolue. Il arrive, par exemple, que des applications de météo mobile s’actualisent automatiquement toutes les heures même quand le temps est sans changement depuis des jours. Cela représente une utilisation inefficace du réseau sans fil puisque le transfert de données est en réalité inutile.

Fonctionne-t-elle hors ligne aussi bien qu’en ligne ?

Pour les applications qui exigent un accès Internet, les développeurs doivent se demander comment le programme sera utilisé dans une zone peu ou pas du tout couverte. Les applications pour smartphones BlackBerry doivent donc utiliser la technologie push pour assurer un stockage local des informations vitales sur l’appareil afin que leur utilisation ne soit pas conditionnée par la connexion sans fil.

9) Son interface utilisateur est-elle réactive ?

Les meilleures applications BlackBerry sont dotées d’interfaces utilisateur qui réagissent promptement aux commandes de l’utilisateur.

10) Utilise-t-elle les fonctions propres au terminal ?

Les développeurs doivent écrire leurs applications en songeant à un modèle d’appareil spécifique, ce qui les rendra plus attrayantes que celles n’offrant que peu ou pas de fonctions sur mesure. Dans un esprit analogue à l’annotation des photos, une application qui utilise le GPS natif pour déterminer l’emplacement de l’utilisateur lorsqu’il est à la recherche d’équipements locaux sera préférable à celle qui l’obligerait à saisir un code postal ou un nom de ville.