Publié le 16/08/2024 Dans Nintendo Switch
Perdu dans l'espace.
DarkStar One est d'un jeu d’action-aventure dont le scénario se déroule dans l’espace où différentes races d’êtres vivants tentent de cohabiter en harmonie les unes avec les autres, sous la surveillance du Grand Conseil. Plusieurs siècles se sont en effet déroulés depuis la Grande Guerre Galactique et l'univers est maintenant paisible. Une race méconnue, venue des frontières de l’univers appelée Thul, vient néanmoins troubler cette ère de paix. Vous incarnez le jeune Kayron Jarvis, qui hérite au début de l’aventure du vaisseau de son père assassiné : le DarkStar One. Vous découvrirez très rapidement que le DarkStar One cache un lourd et dangereux secret, ce vaisseau serait le fruit d’une technologie très avancée d’une race alien légendaire. Le bon Jarvis a à ses côtés les charismatiques Eona et Robert, mais le protagoniste absolu, tout au long de l'intrigue narrative, reste le DarkStar One. Toutes les intrigues, à vrai dire plutôt évidentes et rhétoriques, ont pour leitmotiv stimulant , non pas tant la recherche du tristement célèbre Jack Forrest, assassin de Jarvis Senior, mais plutôt la mise à niveau continue du vaisseau spatial. Déjà génétiquement peu originale, l'histoire est rendue encore plus lourde par les nombreuses quêtes secondaires, pratiquement obligatoires si l'on veut poursuivre le seul objectif vraiment "passionnant" du titre, à savoir l'atteinte du potentiel maximum du DarkStar One. Malheureusement, la variété des missions n'est pas un aspect dont le titre peut se vanter : escorter des navires marchands, poursuivre et détruire des navires interstellaires, faire de la contrebande ou transporter des marchandises entre les différents avant-postes galactiques, c'est en gros tout ce que nous devons faire des dizaines de fois. Comme on l'imagine facilement, il s'agit essentiellement de déplacements de la position A à la position B afin de mener à bien la mission. Il est vrai que même dans ce cas, il n'y a rien d'original mais la capacité de prendre des décisions contraires au « régime juridique » spatial ne peut qu'apporter des effets bénéfiques au climat général de répétitivité : attaquer des navires marchands pacifiques, si d'un côté cela le permet enrichir notre crédit, par contre cela attirera les forces de surveillance des différents systèmes solaires.
Une satisfaction pour la liberté personnelle du joueur face à une mauvaise réputation spatiale, un juste prix à payer pour s'amuser au moins un peu. D'après les prémisses affichées par Kalypso , on pourrait s'attendre à ce que la variété caractérise fortement, au moins, la phase d'exploration des quelque trois cents planètes. En vérité, l'univers de DarkStar One est vraiment énorme, capable de satisfaire tous les amateurs d'exploration spatiale pure, qui est également stimulée par la recherche continue de différents matériaux et leur « marchandisation » qui en résulte. Comme c'est le cas pour les missions, même dans ce sens, le plaisir diminue soudainement, en raison précisément de l'extrême répétition que Kalypso voulait évidemment éviter en proposant des centaines de planètes : le problème est qu'on a vite la sensation qu'elles sont toutes identiques, du point de vue structurel et visuel. Dans ce cas, il aurait été préférable d'avoir un nombre nettement plus petit de systèmes explorables mais, au moins, caractérisés par une variété de situations capables de ne pas ennuyer ou ennuyer le joueur. Enfin, il n’existe aucun type de mode multijoueur, ni hors ligne ni en ligne.
Un univers vaste.
Bien passé l'explication de texte, entrons dans la vif du sujet et découvrons l'univers que nous propose Ascaron. Pour tout vous dire, son étendue est large étant composée de près de quatre cent systèmes solaires, divisés en une trentaine de secteurs. Le titre était d'ailleurs très joli sur PC, faisant preuve d'une grande richesse et d'environnements variés. Force est de constater que dix-huit ans plus tard sur Nintendo Switch, le titre est un brin daté, surtout que les responsables du portage (les néerlandais d'Engine Software) n'ont pas fait grande modification technique. Heureusement, l'animation suit sans tousser : De nombreuses races et vaisseaux errent dans l'espace et tout ce ballet se meut avec allégresse. Vous êtes d'ailleurs assez libre dans vos choix et pouvez décider d'incarner le bien (chasseur de prime, marchand) ou le mal (mercenaire, pirate). Naturellement la communauté étant importante et variée, de nombreux points de désaccords peuvent survenir durant le jeu. A vous de tirer parti de chaque situation pour progresser facilement. Sur PC, Darkstar One était jouable à la souris ou avec une manette. Sur Switch, l'interface a donc été adaptée avec aisance, il est vrai que le travail avait déjà été bien fait dans la version Xbox 360 parue en 2010. On peut souligner les discrets effets de particules des explosions et une excellente utilisation de la palette de couleurs qui, dans de nombreuses phases d'exploration, valorise le scénario spatial et gratifie les yeux du joueur. L'effet visuel de la résolution 1080p demeure néanmoins contrebalancée par une conception plutôt anonyme des différents vaisseaux spatiaux et des différentes stations en orbite, caractérisée en outre par des textures assez moyennes. Lors des combats, qui sont véritablement nombreux, une sensation de chaos incontrôlé domine, mais le framerate est heureusement plus résistant qu'il ne l'était sur Xbox 360. Dans un premier temps il convient d'établir la cartographie des boutons, notamment celui relatif au stick chargé de la gestion de la visée et celui relatif à la barre de commande et de montée du navire : dans ces deux cas les systèmes peuvent être inversés afin d'obtenir la combinaison la mieux adaptée aux habitudes du joueur. Un tutoriel exhaustif guide le joueur dès qu'il prend les commandes du DarkStar One , depuis les rudiments les plus basiques jusqu'aux sauts hyperespaces ; la courbe d'apprentissage est assez rapide et constante et si lors des premières manœuvres on a l'impression de commander une navette de parc d'attractions en raison de sa maladresse, on acquiert vite une excellente maîtrise de toutes ses fonctions. L'action est gérée entièrement d'un point de vue subjectif, tout à fait similaire à celui vu dans des dizaines de simulateurs de vol, avec un HUD plutôt complet tant au niveau des indications d'armes que des différentes fonctions du vaisseau. La vue extérieure n'est cependant utile que pour avoir un aperçu rapide de l'espace environnant et admirer les modifications apportées à la coque du DarkStar One grâce aux armes extra-terrestres.
Si vous songez déjà à des manœuvres spatiales dignes du capitaine James Tiberius Kirk ou de Han Solo , mieux vaut dissiper immédiatement toute illusion. L'approche choisie par l'équipe de développement, du moins en ce qui concerne les combats, est typique des jeux d'arcade les plus hardcore : la seule tactique pour prendre le dessus est de se placer derrière la coque pour être détruite ou d'y déchaîner les armes les plus puissantes disponibles . On pourrait penser à une évasion tactique dans des anneaux d'astéroïdes pour mettre l'ennemi en difficulté, des points faibles des vaisseaux spatiaux à toucher, des éléments extérieurs à exploiter à notre avantage : comme mentionné, rien de tout cela ne sera nécessaire pour prendre le dessus, pas même dans des affrontements avec les boss. Nous sommes confrontés à un titre qui, à bien des égards, fait plus penser à un shoot'em up qu'à un simulateur. La durée de vie reste assez longue et on ne s'ennuiera pas dans ce space opéra de qualité, genre devenu trop rare sur consoles. Comme vous pouvez l'imaginer, l'aspect prédominant du gameplay est la recherche de crédits pour améliorer le prodigieux Darkstar One commandé par le jeune Jarvis : il s'agit d'un processus évolutif très coûteux, qui conduira le vaisseau à explorer les profondeurs les plus cachées de l'univers à la recherche d'artefacts spatiaux précieux et de négociations commerciales difficiles. Les améliorations sont de différents types et concernent évidemment le potentiel de guerre (armes et systèmes de défense) et les solutions de confort de l'équipage : tous les changements, notamment esthétiques, sont visibles lors des phases de vol. Puisque c'est là , tout bien considéré, l'aspect le plus important du titre, on peut raisonnablement s'attendre à une excellente variété d'améliorations. Contrairement aux textes à l'écran, le doublage est entièrement en anglais et assure l'essentiel.
VERDICT
DarkStar One est un titre de qualité, proposant certes une réalisation qui accuse quelque peu son âge mais qui offre un gameplay efficace (bien que perfectibles). Les amateurs de space opéra devraient être intéressés par ce jeu qui tourne plutôt bien sur Nintendo Switch.
DarkStar One est d'un jeu d’action-aventure dont le scénario se déroule dans l’espace où différentes races d’êtres vivants tentent de cohabiter en harmonie les unes avec les autres, sous la surveillance du Grand Conseil. Plusieurs siècles se sont en effet déroulés depuis la Grande Guerre Galactique et l'univers est maintenant paisible. Une race méconnue, venue des frontières de l’univers appelée Thul, vient néanmoins troubler cette ère de paix. Vous incarnez le jeune Kayron Jarvis, qui hérite au début de l’aventure du vaisseau de son père assassiné : le DarkStar One. Vous découvrirez très rapidement que le DarkStar One cache un lourd et dangereux secret, ce vaisseau serait le fruit d’une technologie très avancée d’une race alien légendaire. Le bon Jarvis a à ses côtés les charismatiques Eona et Robert, mais le protagoniste absolu, tout au long de l'intrigue narrative, reste le DarkStar One. Toutes les intrigues, à vrai dire plutôt évidentes et rhétoriques, ont pour leitmotiv stimulant , non pas tant la recherche du tristement célèbre Jack Forrest, assassin de Jarvis Senior, mais plutôt la mise à niveau continue du vaisseau spatial. Déjà génétiquement peu originale, l'histoire est rendue encore plus lourde par les nombreuses quêtes secondaires, pratiquement obligatoires si l'on veut poursuivre le seul objectif vraiment "passionnant" du titre, à savoir l'atteinte du potentiel maximum du DarkStar One. Malheureusement, la variété des missions n'est pas un aspect dont le titre peut se vanter : escorter des navires marchands, poursuivre et détruire des navires interstellaires, faire de la contrebande ou transporter des marchandises entre les différents avant-postes galactiques, c'est en gros tout ce que nous devons faire des dizaines de fois. Comme on l'imagine facilement, il s'agit essentiellement de déplacements de la position A à la position B afin de mener à bien la mission. Il est vrai que même dans ce cas, il n'y a rien d'original mais la capacité de prendre des décisions contraires au « régime juridique » spatial ne peut qu'apporter des effets bénéfiques au climat général de répétitivité : attaquer des navires marchands pacifiques, si d'un côté cela le permet enrichir notre crédit, par contre cela attirera les forces de surveillance des différents systèmes solaires.
Une satisfaction pour la liberté personnelle du joueur face à une mauvaise réputation spatiale, un juste prix à payer pour s'amuser au moins un peu. D'après les prémisses affichées par Kalypso , on pourrait s'attendre à ce que la variété caractérise fortement, au moins, la phase d'exploration des quelque trois cents planètes. En vérité, l'univers de DarkStar One est vraiment énorme, capable de satisfaire tous les amateurs d'exploration spatiale pure, qui est également stimulée par la recherche continue de différents matériaux et leur « marchandisation » qui en résulte. Comme c'est le cas pour les missions, même dans ce sens, le plaisir diminue soudainement, en raison précisément de l'extrême répétition que Kalypso voulait évidemment éviter en proposant des centaines de planètes : le problème est qu'on a vite la sensation qu'elles sont toutes identiques, du point de vue structurel et visuel. Dans ce cas, il aurait été préférable d'avoir un nombre nettement plus petit de systèmes explorables mais, au moins, caractérisés par une variété de situations capables de ne pas ennuyer ou ennuyer le joueur. Enfin, il n’existe aucun type de mode multijoueur, ni hors ligne ni en ligne.
Un univers vaste.
Bien passé l'explication de texte, entrons dans la vif du sujet et découvrons l'univers que nous propose Ascaron. Pour tout vous dire, son étendue est large étant composée de près de quatre cent systèmes solaires, divisés en une trentaine de secteurs. Le titre était d'ailleurs très joli sur PC, faisant preuve d'une grande richesse et d'environnements variés. Force est de constater que dix-huit ans plus tard sur Nintendo Switch, le titre est un brin daté, surtout que les responsables du portage (les néerlandais d'Engine Software) n'ont pas fait grande modification technique. Heureusement, l'animation suit sans tousser : De nombreuses races et vaisseaux errent dans l'espace et tout ce ballet se meut avec allégresse. Vous êtes d'ailleurs assez libre dans vos choix et pouvez décider d'incarner le bien (chasseur de prime, marchand) ou le mal (mercenaire, pirate). Naturellement la communauté étant importante et variée, de nombreux points de désaccords peuvent survenir durant le jeu. A vous de tirer parti de chaque situation pour progresser facilement. Sur PC, Darkstar One était jouable à la souris ou avec une manette. Sur Switch, l'interface a donc été adaptée avec aisance, il est vrai que le travail avait déjà été bien fait dans la version Xbox 360 parue en 2010. On peut souligner les discrets effets de particules des explosions et une excellente utilisation de la palette de couleurs qui, dans de nombreuses phases d'exploration, valorise le scénario spatial et gratifie les yeux du joueur. L'effet visuel de la résolution 1080p demeure néanmoins contrebalancée par une conception plutôt anonyme des différents vaisseaux spatiaux et des différentes stations en orbite, caractérisée en outre par des textures assez moyennes. Lors des combats, qui sont véritablement nombreux, une sensation de chaos incontrôlé domine, mais le framerate est heureusement plus résistant qu'il ne l'était sur Xbox 360. Dans un premier temps il convient d'établir la cartographie des boutons, notamment celui relatif au stick chargé de la gestion de la visée et celui relatif à la barre de commande et de montée du navire : dans ces deux cas les systèmes peuvent être inversés afin d'obtenir la combinaison la mieux adaptée aux habitudes du joueur. Un tutoriel exhaustif guide le joueur dès qu'il prend les commandes du DarkStar One , depuis les rudiments les plus basiques jusqu'aux sauts hyperespaces ; la courbe d'apprentissage est assez rapide et constante et si lors des premières manœuvres on a l'impression de commander une navette de parc d'attractions en raison de sa maladresse, on acquiert vite une excellente maîtrise de toutes ses fonctions. L'action est gérée entièrement d'un point de vue subjectif, tout à fait similaire à celui vu dans des dizaines de simulateurs de vol, avec un HUD plutôt complet tant au niveau des indications d'armes que des différentes fonctions du vaisseau. La vue extérieure n'est cependant utile que pour avoir un aperçu rapide de l'espace environnant et admirer les modifications apportées à la coque du DarkStar One grâce aux armes extra-terrestres.
Si vous songez déjà à des manœuvres spatiales dignes du capitaine James Tiberius Kirk ou de Han Solo , mieux vaut dissiper immédiatement toute illusion. L'approche choisie par l'équipe de développement, du moins en ce qui concerne les combats, est typique des jeux d'arcade les plus hardcore : la seule tactique pour prendre le dessus est de se placer derrière la coque pour être détruite ou d'y déchaîner les armes les plus puissantes disponibles . On pourrait penser à une évasion tactique dans des anneaux d'astéroïdes pour mettre l'ennemi en difficulté, des points faibles des vaisseaux spatiaux à toucher, des éléments extérieurs à exploiter à notre avantage : comme mentionné, rien de tout cela ne sera nécessaire pour prendre le dessus, pas même dans des affrontements avec les boss. Nous sommes confrontés à un titre qui, à bien des égards, fait plus penser à un shoot'em up qu'à un simulateur. La durée de vie reste assez longue et on ne s'ennuiera pas dans ce space opéra de qualité, genre devenu trop rare sur consoles. Comme vous pouvez l'imaginer, l'aspect prédominant du gameplay est la recherche de crédits pour améliorer le prodigieux Darkstar One commandé par le jeune Jarvis : il s'agit d'un processus évolutif très coûteux, qui conduira le vaisseau à explorer les profondeurs les plus cachées de l'univers à la recherche d'artefacts spatiaux précieux et de négociations commerciales difficiles. Les améliorations sont de différents types et concernent évidemment le potentiel de guerre (armes et systèmes de défense) et les solutions de confort de l'équipage : tous les changements, notamment esthétiques, sont visibles lors des phases de vol. Puisque c'est là , tout bien considéré, l'aspect le plus important du titre, on peut raisonnablement s'attendre à une excellente variété d'améliorations. Contrairement aux textes à l'écran, le doublage est entièrement en anglais et assure l'essentiel.
VERDICT
DarkStar One est un titre de qualité, proposant certes une réalisation qui accuse quelque peu son âge mais qui offre un gameplay efficace (bien que perfectibles). Les amateurs de space opéra devraient être intéressés par ce jeu qui tourne plutôt bien sur Nintendo Switch.