Publié le 10/06/2021 Dans Nintendo Switch
Seul dans la forêt.
Développé par Moon Studios, Ori and the Blind Forest vous plonge dans la forêt de Nibel, vouée à disparaître depuis qu'un violent orange ait entraîné une série d’événements dévastateurs. Ori - héros malgré lui - est une petite créature qui a été balayé par le vent, et qui se retrouve bien loin de l'arbre des esprits, son créateur. Profitant de la déroute, des êtres des ténèbres émergent et envahissent le monde. Faible en début de partie, Ori devra devra trouver tout le courage nécessaire pour se confronter à son pire ennemi et ainsi sauver sa terre natale en retrouvant les trois éléments qui redonneront vie à la forêt.
Ce qui frappe avant tout dans Ori, c'est son esthétisme et son ambiance exceptionnels. Le graphisme, entièrement dessiné à la main, s'avère très poétique, la direction artistique est un régal et la progression rappelle quelque peu les Metroidvania, avec un immense monde 2D à parcourir. Car malgré un visuel enchanteur, Ori n'est pas un jeu si évident. La prise en main s'avère très nerveuse et plusieurs séquences de saut mettent notre dextérité à l'épreuve. On retrouve heureusement un système de sauvegarde d'une rare souplesse, permettant de placer un point de sauvegarde à l'endroit où vous le souhaitez (à condition d'avoir des points d'énergie dans votre inventaire). Les animations s'avèrent extrêmement soignées et les musiques magnifiques ont été entièrement interprétées par un orchestre. Il faudra une dizaine d'heures pour terminer l'aventure, sachant que sa valeur de rejouabilité est nulle.
Un contenu rehaussé ?
Côté contenu, Ori and the Blind Forest Definitive Edition incorpore plusieurs nouveautés qui s'intègrent directement dans la quête principale (à l'image d'un Deus Ex Human Revolution Director's Cut par exemple). La première zone inédite (le Terrier de Noiracine) peut être découverte au bout d'une heure de jeu si vous savez rebondir sur les murs. Cette partie se révèle assez sombre et requiert de jouer avec la lumière, en collectant une petite boule qui fera apparaître (et disparaître) les plates-formes devant soi. On y découvrira l'une des deux compétences additionnelles, le fait de pouvoir Sprinter, d'abord limité au sol puis ensuite accessible dans les airs ou en charge, les points gagnés permettant d'améliorer ses performances. Les pouvoirs de téléportation des Puits aux Esprits seront utiles pour se déplacer plus rapidement d'un point à l'autre de la carte, tandis que la deuxième zone supplémentaire, accessible avec l'attaque vers le sol, sera l'occasion de mettre la main sur l'Éclat de lumière, un projectif explosif à tirer juste devant soi. Cet environnement est beaucoup plus coloré et permet d'en apprendre davantage sur Naru, la mère adoptive d'Ori.
La version Switch, éditée par iam8bit à 39,99€, est livrée avec le jeu sur cartouche bien sur, des images collector et la bande son originale à télécharger via un coupon. L'occasion de s'essayer au jeu si vous aviez raté la mouture originale sur Xbox One et PC, sachant que trois niveaux de difficultés sont possibles (dont un mode facile, la difficulté de base et enfin une option avec une vie unique). Les ajouts sont toutefois assez dispensables pour réinvestir si vous disposez déjà du jeu sur un autre support, sachant que ce portage ajoute de meilleures animations (le jeu tourne en 60fps contre 30fps sur Xbox One). Les deux nouveaux pouvoirs introduits dans la Definitive Edition rendent la progression plus évidente, ce qui modifie forcément l'expérience originelle. Enfin, on notera la présence d'un mode théâtre qui permet de revoir toutes les cinématiques.
VERDICT
Ori and the Blind Forest : Definitive Edition n'apporte pas tant de nouveautés que cela, le jeu d'origine était déjà plein de qualités. On retrouve ainsi deux zones supplémentaires, deux pouvoirs inédits, et deux modes de difficultés additionnels. Ce portage sur Nintendo Switch est également l'occasion de faire découvrir le jeu à un autre public, sachant que l'aventure est plus progressive dans la Definitive Edition, et demeure à un prix abordable en téléchargement. Une pépite à (re)découvrir, même si on aurait apprécié que la version physique coûte un peu moins chère ...
Développé par Moon Studios, Ori and the Blind Forest vous plonge dans la forêt de Nibel, vouée à disparaître depuis qu'un violent orange ait entraîné une série d’événements dévastateurs. Ori - héros malgré lui - est une petite créature qui a été balayé par le vent, et qui se retrouve bien loin de l'arbre des esprits, son créateur. Profitant de la déroute, des êtres des ténèbres émergent et envahissent le monde. Faible en début de partie, Ori devra devra trouver tout le courage nécessaire pour se confronter à son pire ennemi et ainsi sauver sa terre natale en retrouvant les trois éléments qui redonneront vie à la forêt.
Ce qui frappe avant tout dans Ori, c'est son esthétisme et son ambiance exceptionnels. Le graphisme, entièrement dessiné à la main, s'avère très poétique, la direction artistique est un régal et la progression rappelle quelque peu les Metroidvania, avec un immense monde 2D à parcourir. Car malgré un visuel enchanteur, Ori n'est pas un jeu si évident. La prise en main s'avère très nerveuse et plusieurs séquences de saut mettent notre dextérité à l'épreuve. On retrouve heureusement un système de sauvegarde d'une rare souplesse, permettant de placer un point de sauvegarde à l'endroit où vous le souhaitez (à condition d'avoir des points d'énergie dans votre inventaire). Les animations s'avèrent extrêmement soignées et les musiques magnifiques ont été entièrement interprétées par un orchestre. Il faudra une dizaine d'heures pour terminer l'aventure, sachant que sa valeur de rejouabilité est nulle.
Un contenu rehaussé ?
Côté contenu, Ori and the Blind Forest Definitive Edition incorpore plusieurs nouveautés qui s'intègrent directement dans la quête principale (à l'image d'un Deus Ex Human Revolution Director's Cut par exemple). La première zone inédite (le Terrier de Noiracine) peut être découverte au bout d'une heure de jeu si vous savez rebondir sur les murs. Cette partie se révèle assez sombre et requiert de jouer avec la lumière, en collectant une petite boule qui fera apparaître (et disparaître) les plates-formes devant soi. On y découvrira l'une des deux compétences additionnelles, le fait de pouvoir Sprinter, d'abord limité au sol puis ensuite accessible dans les airs ou en charge, les points gagnés permettant d'améliorer ses performances. Les pouvoirs de téléportation des Puits aux Esprits seront utiles pour se déplacer plus rapidement d'un point à l'autre de la carte, tandis que la deuxième zone supplémentaire, accessible avec l'attaque vers le sol, sera l'occasion de mettre la main sur l'Éclat de lumière, un projectif explosif à tirer juste devant soi. Cet environnement est beaucoup plus coloré et permet d'en apprendre davantage sur Naru, la mère adoptive d'Ori.
La version Switch, éditée par iam8bit à 39,99€, est livrée avec le jeu sur cartouche bien sur, des images collector et la bande son originale à télécharger via un coupon. L'occasion de s'essayer au jeu si vous aviez raté la mouture originale sur Xbox One et PC, sachant que trois niveaux de difficultés sont possibles (dont un mode facile, la difficulté de base et enfin une option avec une vie unique). Les ajouts sont toutefois assez dispensables pour réinvestir si vous disposez déjà du jeu sur un autre support, sachant que ce portage ajoute de meilleures animations (le jeu tourne en 60fps contre 30fps sur Xbox One). Les deux nouveaux pouvoirs introduits dans la Definitive Edition rendent la progression plus évidente, ce qui modifie forcément l'expérience originelle. Enfin, on notera la présence d'un mode théâtre qui permet de revoir toutes les cinématiques.
VERDICT
Ori and the Blind Forest : Definitive Edition n'apporte pas tant de nouveautés que cela, le jeu d'origine était déjà plein de qualités. On retrouve ainsi deux zones supplémentaires, deux pouvoirs inédits, et deux modes de difficultés additionnels. Ce portage sur Nintendo Switch est également l'occasion de faire découvrir le jeu à un autre public, sachant que l'aventure est plus progressive dans la Definitive Edition, et demeure à un prix abordable en téléchargement. Une pépite à (re)découvrir, même si on aurait apprécié que la version physique coûte un peu moins chère ...