Publié le 13/11/2016 Dans Xbox One
Retour au front.
Développé par Respawn Entertainment, un studio américain formé par les fondateurs d'Infinity Ward (Call of Duty), Jason West et Vince Zampella, Titanfall revient dans un nouvel épisode dont l'ossature demeure assez similaire à son prédécesseur. L'action se déroule dans un futur lointain aux confins de l'Univers. L'Interstellar Manufacturing Corporation (IMC) est en conflit avec la Milice dans un monde hostile plus connu sous le nom de Frontière. Quoique affaibli par les événements du premier opus, l'IMC tente de mater toute rébellion sur la planète et de s'accaparer toutes les ressources naturelles. Dans le mode solo, une des grandes nouveautés de Titanfall 2, Jack Cooper, un soldat de la Milice, aspire à devenir pilote de Titan sur les lignes de guerre, mais sa formation est brutalement interrompue par une attaque surprise. Blessé mortellement, le Capitaine Lastimosa a juste le temps de transférer à Cooper l'autorisation de contrôler un Titan du nom de BT-7274. Ce mode se termine en cinq heures environ, et comporte neuf missions différentes. L'occasion de (re)découvrir le gameplay de ce FPS original : Vous pouvez courir sur les murs, faire des double-sauts et pirater des Titans. Avec la capacité de passer librement du combat à pied au Titan, des machines de guerre de 8 mètres de haut vous pouvez changer de tactique à la volée pour mieux attaquer ou vous échapper en fonction de la situation. La jouabilité verticale de ce FPS vous emmène vers de nouveaux sommets, sachant que la mobilité a été décuplée dans cette suite, notamment par l'introduction du grappin utile pour s'accrocher à un bâtiment ou à un ennemi. On découvrira également un holo-pilot, un pilote holographique qui imite le joueur pour tromper l'ennemi, ou bien encore la pulse blade qui permet de découvrir la localisation des ennemis proches. Sachez que le Titan vous accompagnant en solo ne ressemble pas du tout à ceux du multijoueurs, puisqu'il réunit l'ensemble des avantages des différentes classes, des armes spéciales étant éparpillées un peu partout sur la carte.
A plusieurs, le titre vous place au cœur de batailles en 6 contre 6, ce qui peut paraître peu, mais sachez que le champ de bataille est rempli de personnages secondaires afin de renforcer l'aspect conflit. Avec le Titan (qui descend littéralement du ciel), le gameplay évolue considérablement. Six nouveaux types de méchas sont d'ailleurs proposés. Le Ion permet de lancer des lasers, le Scorch tire un mur de flammes, le Tone balance des roquettes à tête chercheuse, le Ronin dispose d'une épée géante, le Legion hérite d'une puissance de feu colossale et le Northstar se spécialise dans les attaques aériennes. Chacun de ces robots dispose de sa propre marge de progression, et les niveaux obtenus avec ceux-ci se traduiront par le déblocage de nouveaux atouts et camouflages, un cockpit modifié ou des armes additionnelles. Vous pourrez vous déplacez où vous le souhaitez, et profiter d'une intelligence artificielle capable de se mettre en Guard Mode et de tirer à vue sur les ennemis, ou bien en Follow Mode si vous êtes loin de votre compagnon d'arme et que vous souhaitez qu'elle vous rejoigne rapidement. Une fois dans le robot, vous profiterez de canons et de roquettes pour faire rapidement le ménage à l'écran, mais aussi d'une mobilité nettement accrue. Les Titans s'avèrent d'une fluidité exceptionnelle et autorisent bien des fantaisies, mais ils semblent un peu moins solides que dans le premier épisode. Au sol, les soldats ne sont cependant pas totalement démunis. Ils pourront compter sur un jetpack utile pour bouger rapidement ou pour s'échapper d'un titan en voie de destruction, sans oublier le SmartGun (un pistolet qui verrouille automatiquement les ennemis). Poursuivi par un géant, le soldat pourra malgré tout essayer de se cacher dans les bâtiments ou tenter de lui sauter sur le dos pour mettre à mal ses moteurs. Fort heureusement, l'intelligence artificielle alliée ne fait pas de la figuration, les pilotes sont d'ailleurs réparties en sept catégories principales, certaines favorisant l'infiltration, d'autre la défense, etc.
Une réalisation en progression.
Malgré le fait que Titanfall 2 tourne toujours sur l'antique moteur Source (douze ans au compteur), la réalisation technique est en nette progression. Non seulement, le jeu bénéficie d'une très belle modélisation des Titans, d'effets spéciaux très aboutis, et de cartes assez variés (même si on n'en retrouve que six). Malgré la présence de quelques ralentissements sur Xbox One, du tearing assez notable, l'animation est globalement constante à 60 images par seconde. La jouabilité est assez arcade dans l'ensemble, et l'armement plutôt correct avec une dizaine d'armes principales (trois de poing, quatre types de grenades, quatre fusils anti-titans). Bien sur, il est possible de customiser son avatar, et de profiter de bonifications très classiques (camouflage optique, régénération automatique de la santé, sonar thermique, etc). La bande son s'avère très soignée, le doublage français s'en sort bien, et le jeu est plus accessible que son prédécesseur.
Côté multijoueurs, on retrouve des missions en Team Deathmatch (mode Attrition) ou en Domination (mode Amped Hardpoint), mais aussi un mode Capture the Flag assez nerveux, le Last Titan Standing (chaque joueur dispose d'un mécha et l'équipe qui gagne est celle dont un représentant a encore un robot en jeu), le Pilots vs Pilots(un Team Deathmatch repensé où il faudra éliminer un certain nombre de pilotes pour remporter la victoire), de l'escarmouche, du chacun pour soi, le Bounty Hunt (il faut collecter de l'argent en battant les autres joueurs et le ramener à la banque au plus vite), des matchs privées, ou encore un mix de plusieurs de différents modes. De quoi y passer quelques temps.
VERDICT
Plus abouti que son prédécesseur, Titanfall 2 apparaît comme un FPS exhaustif et d'un grand dynamisme. Le jeu de Respawn Entertainment comporte des belles idées de gameplay afin de pousser les joueurs à exploiter toute la verticalité du level design pour se déplacer. Cette fois, le titre se pare également d'un mode solo très sympathique, et d'une réalisation en progression évidente depuis le premier opus. Un jeu de tir très réussi en somme, sachant qu'en plus, les contenus additionnels seront gratuits.
Développé par Respawn Entertainment, un studio américain formé par les fondateurs d'Infinity Ward (Call of Duty), Jason West et Vince Zampella, Titanfall revient dans un nouvel épisode dont l'ossature demeure assez similaire à son prédécesseur. L'action se déroule dans un futur lointain aux confins de l'Univers. L'Interstellar Manufacturing Corporation (IMC) est en conflit avec la Milice dans un monde hostile plus connu sous le nom de Frontière. Quoique affaibli par les événements du premier opus, l'IMC tente de mater toute rébellion sur la planète et de s'accaparer toutes les ressources naturelles. Dans le mode solo, une des grandes nouveautés de Titanfall 2, Jack Cooper, un soldat de la Milice, aspire à devenir pilote de Titan sur les lignes de guerre, mais sa formation est brutalement interrompue par une attaque surprise. Blessé mortellement, le Capitaine Lastimosa a juste le temps de transférer à Cooper l'autorisation de contrôler un Titan du nom de BT-7274. Ce mode se termine en cinq heures environ, et comporte neuf missions différentes. L'occasion de (re)découvrir le gameplay de ce FPS original : Vous pouvez courir sur les murs, faire des double-sauts et pirater des Titans. Avec la capacité de passer librement du combat à pied au Titan, des machines de guerre de 8 mètres de haut vous pouvez changer de tactique à la volée pour mieux attaquer ou vous échapper en fonction de la situation. La jouabilité verticale de ce FPS vous emmène vers de nouveaux sommets, sachant que la mobilité a été décuplée dans cette suite, notamment par l'introduction du grappin utile pour s'accrocher à un bâtiment ou à un ennemi. On découvrira également un holo-pilot, un pilote holographique qui imite le joueur pour tromper l'ennemi, ou bien encore la pulse blade qui permet de découvrir la localisation des ennemis proches. Sachez que le Titan vous accompagnant en solo ne ressemble pas du tout à ceux du multijoueurs, puisqu'il réunit l'ensemble des avantages des différentes classes, des armes spéciales étant éparpillées un peu partout sur la carte.
A plusieurs, le titre vous place au cœur de batailles en 6 contre 6, ce qui peut paraître peu, mais sachez que le champ de bataille est rempli de personnages secondaires afin de renforcer l'aspect conflit. Avec le Titan (qui descend littéralement du ciel), le gameplay évolue considérablement. Six nouveaux types de méchas sont d'ailleurs proposés. Le Ion permet de lancer des lasers, le Scorch tire un mur de flammes, le Tone balance des roquettes à tête chercheuse, le Ronin dispose d'une épée géante, le Legion hérite d'une puissance de feu colossale et le Northstar se spécialise dans les attaques aériennes. Chacun de ces robots dispose de sa propre marge de progression, et les niveaux obtenus avec ceux-ci se traduiront par le déblocage de nouveaux atouts et camouflages, un cockpit modifié ou des armes additionnelles. Vous pourrez vous déplacez où vous le souhaitez, et profiter d'une intelligence artificielle capable de se mettre en Guard Mode et de tirer à vue sur les ennemis, ou bien en Follow Mode si vous êtes loin de votre compagnon d'arme et que vous souhaitez qu'elle vous rejoigne rapidement. Une fois dans le robot, vous profiterez de canons et de roquettes pour faire rapidement le ménage à l'écran, mais aussi d'une mobilité nettement accrue. Les Titans s'avèrent d'une fluidité exceptionnelle et autorisent bien des fantaisies, mais ils semblent un peu moins solides que dans le premier épisode. Au sol, les soldats ne sont cependant pas totalement démunis. Ils pourront compter sur un jetpack utile pour bouger rapidement ou pour s'échapper d'un titan en voie de destruction, sans oublier le SmartGun (un pistolet qui verrouille automatiquement les ennemis). Poursuivi par un géant, le soldat pourra malgré tout essayer de se cacher dans les bâtiments ou tenter de lui sauter sur le dos pour mettre à mal ses moteurs. Fort heureusement, l'intelligence artificielle alliée ne fait pas de la figuration, les pilotes sont d'ailleurs réparties en sept catégories principales, certaines favorisant l'infiltration, d'autre la défense, etc.
Une réalisation en progression.
Malgré le fait que Titanfall 2 tourne toujours sur l'antique moteur Source (douze ans au compteur), la réalisation technique est en nette progression. Non seulement, le jeu bénéficie d'une très belle modélisation des Titans, d'effets spéciaux très aboutis, et de cartes assez variés (même si on n'en retrouve que six). Malgré la présence de quelques ralentissements sur Xbox One, du tearing assez notable, l'animation est globalement constante à 60 images par seconde. La jouabilité est assez arcade dans l'ensemble, et l'armement plutôt correct avec une dizaine d'armes principales (trois de poing, quatre types de grenades, quatre fusils anti-titans). Bien sur, il est possible de customiser son avatar, et de profiter de bonifications très classiques (camouflage optique, régénération automatique de la santé, sonar thermique, etc). La bande son s'avère très soignée, le doublage français s'en sort bien, et le jeu est plus accessible que son prédécesseur.
Côté multijoueurs, on retrouve des missions en Team Deathmatch (mode Attrition) ou en Domination (mode Amped Hardpoint), mais aussi un mode Capture the Flag assez nerveux, le Last Titan Standing (chaque joueur dispose d'un mécha et l'équipe qui gagne est celle dont un représentant a encore un robot en jeu), le Pilots vs Pilots(un Team Deathmatch repensé où il faudra éliminer un certain nombre de pilotes pour remporter la victoire), de l'escarmouche, du chacun pour soi, le Bounty Hunt (il faut collecter de l'argent en battant les autres joueurs et le ramener à la banque au plus vite), des matchs privées, ou encore un mix de plusieurs de différents modes. De quoi y passer quelques temps.
VERDICT
Plus abouti que son prédécesseur, Titanfall 2 apparaît comme un FPS exhaustif et d'un grand dynamisme. Le jeu de Respawn Entertainment comporte des belles idées de gameplay afin de pousser les joueurs à exploiter toute la verticalité du level design pour se déplacer. Cette fois, le titre se pare également d'un mode solo très sympathique, et d'une réalisation en progression évidente depuis le premier opus. Un jeu de tir très réussi en somme, sachant qu'en plus, les contenus additionnels seront gratuits.