Bruxelles veut empêcher les opérateurs historiques de télécoms en Europe de se recréer un monopole sur les réseaux de nouvelle génération en fibre optique, nécessaires notamment pour la télévision haute définition par internet, selon un projet de recommandation publié jeudi 18 septembre. La Commission européenne veut "obliger les opérateurs dominants à permettre l'accès à leurs gaines, afin que leurs concurrents puissent y déployer leurs propres fibres optiques", selon son communiqué.
Mais dans certains cas, les opérateurs historiques devraient aussi laisser leurs concurrents utiliser le réseau en fibre lui-même. Par exemple "lorsqu'il n'y a pas de gaines disponibles ou que la densité de population est trop faible pour assurer la viabilité d'un modèle commercial". Le projet de recommandation, qui est soumis à consultation publique jusqu'au 14 novembre, comprend aussi "une méthode permettant de calculer un taux de rendement approprié comportant, notamment, une prime de risque".
"Nous avons besoin d'un cadre approprié offrant aux entreprises européennes un accès équitable aux nouveaux réseaux", a commenté la commissaire à la Concurrence Neelie Kroes.
"Nous proposons plus particulièrement d'appliquer des primes de risque spécifiques à chaque projet afin de permettre l'épanouissement de la concurrence tout en récompensant les investisseurs au prorata des risques qu'ils auront pris", a ajouté sa collègue chargée des télécoms, Viviane Reding.
L'UE compte aujourd'hui un peu plus d'un million de connexions à fibre optique, à comparer à 229 millions de lignes en cuivre. Les économistes chiffrent à quelque 300 millions d'euros les investissements nécessaires pour remplacer tous les vieux réseaux en cuivre par de la fibre optique.
Mais dans certains cas, les opérateurs historiques devraient aussi laisser leurs concurrents utiliser le réseau en fibre lui-même. Par exemple "lorsqu'il n'y a pas de gaines disponibles ou que la densité de population est trop faible pour assurer la viabilité d'un modèle commercial". Le projet de recommandation, qui est soumis à consultation publique jusqu'au 14 novembre, comprend aussi "une méthode permettant de calculer un taux de rendement approprié comportant, notamment, une prime de risque".
"Nous avons besoin d'un cadre approprié offrant aux entreprises européennes un accès équitable aux nouveaux réseaux", a commenté la commissaire à la Concurrence Neelie Kroes.
"Nous proposons plus particulièrement d'appliquer des primes de risque spécifiques à chaque projet afin de permettre l'épanouissement de la concurrence tout en récompensant les investisseurs au prorata des risques qu'ils auront pris", a ajouté sa collègue chargée des télécoms, Viviane Reding.
L'UE compte aujourd'hui un peu plus d'un million de connexions à fibre optique, à comparer à 229 millions de lignes en cuivre. Les économistes chiffrent à quelque 300 millions d'euros les investissements nécessaires pour remplacer tous les vieux réseaux en cuivre par de la fibre optique.
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