Le Pentagone a annoncé lundi que les militaires américains ne pourraient plus utiliser en mission leurs accessoires connectés (montres, bracelets d'entraînement...) de crainte que leur localisation puisse être détectée par des adversaires. Il est désormais interdit aux soldats et au personnel du ministère de la Défense déployés dans certaines zones d'opération d'utiliser leurs accessoires équipés de GPS, qu'ils soient en uniforme ou en civil, a indiqué le Pentagone dans un communiqué. Les officiers auront encore le droit d'autoriser l'usage d'accessoires connectés et d'applications de géolocalisation, en fonction des paramètres de la mission qu'ils supervisent. Dans des zones où la sécurité est moins menacée, comme les bases militaires aux États-Unis ou l'immeuble du Pentagone dans la banlieue de Washington, les militaires peuvent encore utiliser ces accessoires.
L'objectif est d'améliorer la sécurité, après que des applications de suivi des activités physiques ont permis de révéler des données sensibles sur des soldats et membres de services de renseignements de nombreux pays. La compagnie Strava a ainsi publié il y a quelques mois une carte compilant les activités de ses utilisateurs. En Irak et en Syrie, on pouvait facilement voir des foyers d'activité là où se trouvent des bases militaires, indiquant vraisemblablement des parcours de jogging ou de marche. Utilisant une autre application du même genre, Polar, des chercheurs en sécurité aux Pays-Bas avaient pu consulter le mois dernier des données sur 6000 personnes d'une douzaine de nationalités différentes y compris des soldats et de membres du FBI et de la NSA.
L'objectif est d'améliorer la sécurité, après que des applications de suivi des activités physiques ont permis de révéler des données sensibles sur des soldats et membres de services de renseignements de nombreux pays. La compagnie Strava a ainsi publié il y a quelques mois une carte compilant les activités de ses utilisateurs. En Irak et en Syrie, on pouvait facilement voir des foyers d'activité là où se trouvent des bases militaires, indiquant vraisemblablement des parcours de jogging ou de marche. Utilisant une autre application du même genre, Polar, des chercheurs en sécurité aux Pays-Bas avaient pu consulter le mois dernier des données sur 6000 personnes d'une douzaine de nationalités différentes y compris des soldats et de membres du FBI et de la NSA.
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