De hauts responsables de la sécurité et du renseignement américains ont fait publiquement part jeudi de leurs doutes concernant le géant de la sécurité informatique Kaspersky Lab, en raison de ses liens présumés avec Moscou. Le chef du FBI par intérim, Andrew McCabe, s'est déclaré "très préoccupé sur ce sujet" lors d'une audition devant une commission parlementaire spécialisée dans le renseignement. Vincent Stewart, un haut gradé de l'Agence du renseignement de la défense, fonctionnant sous la juridiction du département de la Défense, a lui assuré que son administration évitait de s'équiper chez Kaspersky. Le directeur de l'agence de renseignement américaine (NSA), Mike Rogers, s'est dit lui "conscient" du problème posé par la société fondée en 1997 par Eugène Kaspersky.
Les patrons de la CIA et de la National Geospatial Intelligence Agency, ainsi que le directeur du renseignement national ont également exprimé leur méfiance concernant Kaspersky Lab, alors que des pirates informatiques russes sont suspectés d'avoir influencé la présidentielle de 2016 aux États-Unis. Dans un communiqué publié jeudi, la société a démenti tout lien avec le gouvernement russe.
Les patrons de la CIA et de la National Geospatial Intelligence Agency, ainsi que le directeur du renseignement national ont également exprimé leur méfiance concernant Kaspersky Lab, alors que des pirates informatiques russes sont suspectés d'avoir influencé la présidentielle de 2016 aux États-Unis. Dans un communiqué publié jeudi, la société a démenti tout lien avec le gouvernement russe.
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