Amazon vient de marquer un point dans la bataille qui l’oppose à Microsoft pour continuer à dominer le marché du cloud : une juge américaine a accepté jeudi sa requête d’ordonner la suspension d’un mégacontrat du Pentagone, attribué à Microsoft fin octobre. Le géant du commerce en ligne accuse le président Donald Trump d’avoir influencé la décision du ministère de la Défense sans considération pour les arguments objectifs, qui, selon lui, penchent largement en sa faveur, que ce soit en termes d’expérience ou de technologie. Le contrat JEDI (Joint Enterprise Defense Infrastructure), d’une valeur de 10 milliards de dollars et qui s’étend sur dix ans, vise à moderniser la totalité des systèmes informatiques des forces armées américaines dans un système géré par intelligence artificielle. Amazon a déposé une plainte formelle en janvier, et jeudi une cour fédérale a ordonné une injonction temporaire, interdisant donc au Pentagone d’avancer sur ce contrat, d’après un résumé des documents juridiques disponible en ligne.
La juge a précisé qu’Amazon devait fournir 42 millions de dollars qui seront utilisés pour couvrir les dommages et intérêts si jamais l’injonction était au final considérée comme injustement accordée. Dès la conclusion de l’appel d’offres cet automne, Amazon avait vivement protesté. Cette semaine, le groupe s’est attaqué directement au président américain et à d’autres hauts responsables du ministère, exigeant qu’ils s’expliquent en personne sur cette attribution. Jeff Bezos, le patron d’Amazon, est la cible fréquente d’attaques virulentes de la part du président républicain, notamment en raison de son investissement dans le Washington Post, un des journaux parmi les plus critiques de M. Trump et de son gouvernement.
La juge a précisé qu’Amazon devait fournir 42 millions de dollars qui seront utilisés pour couvrir les dommages et intérêts si jamais l’injonction était au final considérée comme injustement accordée. Dès la conclusion de l’appel d’offres cet automne, Amazon avait vivement protesté. Cette semaine, le groupe s’est attaqué directement au président américain et à d’autres hauts responsables du ministère, exigeant qu’ils s’expliquent en personne sur cette attribution. Jeff Bezos, le patron d’Amazon, est la cible fréquente d’attaques virulentes de la part du président républicain, notamment en raison de son investissement dans le Washington Post, un des journaux parmi les plus critiques de M. Trump et de son gouvernement.
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