zion - st
Nom
st - Lecteur de bandes SCSI.
Résumé
.nf #include <sys/mtio.h> int ioctl(int fd , int request [, (void *) arg3 ]); int ioctl(int fd , s-1MTIOCTOPs+1, (struct mtop *) mt_cmd ); int ioctl(int fd , s-1MTIOCGETs+1, (struct mtget *) mt_status ); int ioctl(int fd , s-1MTIOCPOSs+1, (struct mtpos *) mt_pos ); .fi
Description
Le driver st fournit une interface vers un grand nombre de lecteurs de bandes SCSI. Actuellement, ce driver prend le contrôle de tous les périphériques détectés de type (lqaccès séquentiel(rq. Le driver st utilise un numéro majeur valant 9.
Chaque périphérique utilise huit numéros mineurs. Les 5 bits de poids faibles des numéros mineurs sont assignés séquentiellement dans l'ordre de détection. Les numéros mineurs peuvent être groupés en deux ensembles de quatre nombres : les numéros mineurs principaux des périphériques (auto-rewind), n , et les numéros mineurs des périphériques (lqno-rewind(rq ( n + 128). Les périphériques ouverts avec le numéro principal recevront une commande s-1REWINDs+1 à la fermeture. Les périphériques ouverts avec le numéro (lqno-rewind(rq ne la recevront pas. (Notez qu'essayer de positionner la bande un périphérique auto-rewind en utilisant, par exemple, mt ne conduit pas au résultat désiré : la bande est à nouveau rembobinée après la commande mt et la commande suivante prend effet dès le début de la bande.
Au sein de chaque groupe, 4 numéros mineurs sont disponibles pour définir des périphériques avec des caractéristiques différentes (taille de bloc, compression, densité...) Lorsque le système démarre, seul le premier périphérique est disponible. Les 3 autres sont activés lorsque les caractéristiques par défaut sont définies (voir plus bas). (En modifiant les constantes à la compilation, on peut modifier la répartition entre le nombre maximal de lecteurs de bandes et le nombre de numéros mineurs pour chaque lecteur. Les allocations par défaut permettent de contrôler 32 lecteurs de bandes, alors qu'il est possible de contrôler jusqu'à 64 lecteurs avec deux numéros mineurs pour les options différentes.
Les fichiers spéciaux sont créés typiquement ainsi :
.nf mknod -m 660 /dev/st0 c 9 0 mknod -m 660 /dev/st0l c 9 32 mknod -m 660 /dev/st0m c 9 64 mknod -m 660 /dev/st0a c 9 96 mknod -m 660 /dev/nst0 c 9 128 mknod -m 660 /dev/nst0l c 9 160 mknod -m 660 /dev/nst0m c 9 192 mknod -m 660 /dev/nst0a c 9 224 .fi |
Il n'existe pas de périphériques blocs correspondants.
Le driver utilise une mémoire tampon interne qui doit être assez large pour contenir au moins un bloc de données de bande. Dans les noyaux précédents le 2.1.121, le buffer était alloué sous forme de bloc continu. Ceci limitait la taille de bloc au plus grand espace contigu disponible pour l'allocation du noyau. Cette limite est actuellement de 128 Ko pour les architecture 32 bits et 254 Ko pour les 64 bits. Dans les noyaux plus récents, le driver alloue la mémoire tampon en plusieurs parties si nécessaire. Par défaut le nombre maximal de parties est 16. Ceci signifie que la taille maximale de bloc est très grande (2 Mo si l'allocation de 16 blocs de 128 Ko réussit).
La taille de la mémoire tampon interne est déterminée par une constante à la compilation du noyau, que l'on peut écraser par une option de démarrage du système. De plus, le driver essaie d'allouer un buffer temporaire plus grand lors de son exécution si cela s'avère nécessaire. Toutefois l'allocation à l'exécution de grands blocs contigus peut échouer, et il vaut mieux ne pas compter dessus avec les noyaux antérieurs au 2.1.121.
Le driver ne supporte pas spécifiquement un type ou une marque de lecteur de bande. Après le démarrage du système, les options du périphériques sont définies par le micro-code du périphérique. Par exemple si celui-ci réclame un mode de blocs fixes, le driver de bandes utilisera ce mode. Les options peuvent être modifiées par des appels ioctl() explicites, et restent effectives lorsque le périphérique est fermé puis rouvert. La configuration des options affecte aussi bien les périphériques auto-rewind que les non-rewind.
Des options différentes peuvent être fournies pour différents périphériques au sein du sous-groupe de quatre. Les options prennent effet quand le périphérique est ouvert. Par exemple un administrateur peut définir un dispositif qui écrit en mode blocs fixes avec une certaine taille, et un qui écrit avec des blocs de longueurs variables (si le périphérique accepte les deux modes).
Le driver supporte les partitions de bandes si elles sont acceptées par le lecteur. (Notez que les partitions de bande n'ont rien à voir avec les partitions de disques. Une bande partitionnée peut être vue comme un ensemble de bandes logiques dans le même support). Le support des partitions doit être activé par un ioctl. L'emplacement de la bande est sauvegardé au sein de chaque partition au cours des changements de partitions. La partition utilisée pour les opérations suivantes est sélectionnée avec un ioctl. Le changement de partition est exécuté au moment de la prochaine opération bande pour éviter les mouvements inutiles de la bande. Le nombre maximal de partitions sur une bande est défini par une constante à la compilation (4 à l'origine). Le driver contient un ioctl qui peut formater une bande avec une ou deux partitions.
Le fichier spécial de périphérique /dev/tape est généralement un lien symbolique, ou même un lien matériel sur le lecteur de bandes par défaut.
Transfert des donnÉes
Le driver accepte un fonctionnement aussi bien dans un mode de blocs fixes que dans un mode de blocs de longueur variable (si c'est accepté par le lecteur). En mode de blocs fixes, le périphérique écrit les blocs de la taille indiquée et la taille des blocs ne dépend pas de la quantité de données transmise lors de l'appel système. Dans le mode de longueur variable, un bloc de donnée est écrit à chaque appel système write et le nombre d'octets transmis indique la taille du bloc correspondant sur la bande. Notez que les blocs sur bande ne contiennent aucune information sur le mode d'écriture utilisé. En lecture, la seule chose importante est d'utiliser une commande qui accepte la taille du bloc sur bande.
En mode variable, le nombre d'octets à lire n'a pas besoin de correspondre exactement à la taille du bloc sur bande. Si le nombre demandé est plus grand que la taille du bloc suivant sur la bande, l'appel système renverra la quantité de données effectivement lues. Si la taille de bloc est plus grande que le nombre demandé, l'appel système renverra la quantité voulue, et le reste des données est oublié.
En mode fixe, le nombre d'octets demandé peut être arbitraire si la mémoire tampon est activée, ou un multiple de la taille de bloc si ce tampon est désactivé. Les noyaux antérieurs au 2.1.121 permettent l'écriture avec un nombre quelconque si les tampons sont activés. Dans tous les autres cas (y compris les noyaux plus récents) le nombre d'octets à écrire doit être un multiple de la taille des blocs.
Une marque est automatique écrite sur la bande si la dernière opération avant fermeture était une écriture.
Lorsqu'une telle marque est rencontrée en lecture, les choses suivantes se produisent. S'il reste des données dans le tampon, lorsqu'on trouve la marque, les données en mémoire sont renvoyées. La lecture suivante renvoie zéro octets. La lecture suivante renvoie les données du fichier suivant. La fin des données enregistrées est signalée par un retour de zéro octets pour deux appels successifs en lecture. Le troisième appel renvoie une erreur.
Ioctls
Le driver supporte trois requêtes ioctl. Les requêtes non reconnues par st sont transmises au contrôleur SCSI . Les définitions ci-dessous sont extraites de /usr/include/linux/mtio.h :
s-1mtioctops+1 - effectue une opération sur la bande.
Cette requête prend un argument du type (struct mtop *) indiquant l'opération à effectuer. Certains contrôleurs ne permettent pas toutes les opérations. Le contrôleur renvoie une erreur EIO s'il n'accepte pas l'opération.
.nf .ta +.4i +.7i +1i /* Structure s-1MTIOCTOPs+1 - pour les opérations sur bande */ struct mtop { short mt_op; /* opérations définies ci-dessous */ int mt_count; /* combien d'opérations */ }; .fi
Opérations sur bande magnétique lors d'une utilisation normale : [NDT] Je conserve les termes de filemark, et setmark à défaut de termes précis en français.
MTBSF 14
Reculer la bande de mt_count filemarks. |
MTBSFM
Reculer la bande de mt_count filemarks. Repositionner la bande sur le côté EOT de la dernière filemark. |
MTBSR
Reculer la bande de mt_count enregistrements (blocs bande). |
MTBSS
Reculer la bande de mt_count setmarks. |
MTCOMPRESSION
Valider la compression des données sur bande dans le lecteur si mt_count est non-nul, et désactiver la compression si mt_count est nul. Cette commande utilise la page MODE 15 supporté par la plupart des DATs. |
MTEOM
Aller à la fin des enregistrements (ajouter des fichiers). |
MTERASE
Effacer la bande. |
MTFSF
Avancer la bande de mt_count filemarks. |
MTFSFM
Avancer la bande de mt_count filemarks. Positionner la bande du côté BOT de la dernière filemark. |
MTFSR
Avancer de mt_count enregistrements (blocs bande). |
MTFSS
Avancer de mt_count setmarks. |
MTLOAD
Exécuter la commande de chargement SCSI. Un cas particulier se présenter avec certains chargeurs automatiques HP. Si mt_count correspond à somme de la constante MT_ST_HPLOADER_OFFSET et d'un nombre, ce dernier est envoyé au pilote pour contrôler le chargeur automatique. |
MTLOCK
Verrouiller la porte du lecteur de bande. |
MTMKPART
Formater la bande en une ou deux partitions. Si mt_count est non-nul, il correspond à la taille de la première partition, et la seconde partition correspond au reste de la bande. Si mt_count est nul, la bande n'est formatée qu'en une seule partition. Cette commande n'est autorisée que si le support de partitionnement est activé pour le lecteur (voir MT_ST_CAN_PARTITIONS plus bas). |
MTNOP
Ne rien faire - Vider les buffers du driver - A utiliser avant de lire le statut avec s-1MTIOCGETs+1. |
MTOFFL
Rembobiner la bande et éteindre le lecteur. |
MTRESET
Réinitialiser le lecteur. |
MTRETEN
Retendre la bande. |
MTREW
Rembobiner la bande. |
MTSEEK
Rechercher sur la bande le bloc numéro mt_count . Cette opération nécessite soit un contrôleur SCSI-2 qui supporte la commande s-1LOCATEs+1 (adresse spécifique au périphérique), soit un lecteur SCSI-1 compatible Tandberg (Tandberg, Archive Viper, Wangtek, ... ). Le numéro de bloc devrait toujours être un numéro renvoyé précédemment par s-1MTIOCPOSs+1 si les adresses spécifiques au lecteur sont utilisées. |
MTSETBLK
Positionner la longueur de blocs du lecteur à la valeur spécifiée dans mt_count . Une longueur de bloc nulle place le lecteur dans le mode de blocs de tailles variables. |
MTSETDENSITY
Fixe la densité de la bande à celle codée dans mt_count . Les codes des densités acceptées par un lecteur sont disponibles dans la documentation de celui-ci. |
MTSETPART
La partition active devient celle indiquée par mt_count . Les partitions sont numérotées depuis zéro. Cette commande n'est autorisée que si le support de partitionnement est activé pour le lecteur (voir MT_ST_CAN_PARTITIONS plus bas). |
MTUNLOAD
Exécuter la commande de déchargement SCSI (n'éjecte pas la bande). |
MTUNLOCK
Déverrouiller la porte du lecteur de bande. |
MTWEOF
Écrire mt_count filemarks. |
MTWSM
Écrire mt_count setmarks. |
Fonctions de configuration du lecteur de bande magnétique (pour le Super-Utilisateur) :
MTSETDRVBUFFER 8
Positionner diverses options du contrôleur ou du lecteur en fonction des bits encodés dans mt_count . Ces options concernent le type de buffer du lecteur, 13 options booléennes du contrôleur, le seuil d'écriture du buffer, les valeurs par défaut des tailles de blocs et de densité, ainsi que les délais (noyaux >= 2.1). Une fonction n'agit que sur un seul des éléments de la liste ci-dessus à la fois. |
Une valeur ayant ses 4 bits de poids forts à 0 sera utilisée pour indiquer le type de buffer du lecteur. Les types de buffer sont : 0 4
1
2
|
""
Pour contrôler le seuil d'écriture, on doit inclure dans mt_count la constante s-1MT_ST_WRITE_THRESHOLDs+1 associée avec le nombre de blocs dans les 28 bits de poids faibles par un OU binaire ( | ). Le nombre de blocs concerne des blocs de 1024 octets, et non pas la taille physique des blocs sur la bande. Le seuil ne peut pas excéder la taille des buffers internes du contrôleur. (voir s-1DESCRIPTIONs+1 , plus bas). |
Pour valider ou invalider les options booléennes, la valeur mt_count doit inclure l'une des constantes s-1MT_ST_BOOLEANSs+1 s-1MT_ST_SETBOOLEANSs+1, s-1MT_ST_CLEARBOOLEANSs+1, ou s-1MT_ST_DEFBOOLEANSs+1 associées par un OU binaire avec une combinaison des options décrites ci-dessous. Avec s-1MT_ST_BOOLEANSs+1 les options sont définies avec les valeurs indiquées. Avec s-1MT_ST_SETBOOLEANSs+1 les options sont activées sélectivement et inhibées avec s-1MT_ST_DEFBOOLEANSs+1. |
""
Les options par défaut pour un contrôleur de bande sont choisies avec s-1MT_ST_DEFBOOLEANSs+1. Un périphérique non-actif (par exemple avec un numéro mineur de 32 ou 160) est activé lorsque les options par défaut sont définies pour la première fois. Un périphérique actif hérite des options non fixées explicitement du périphérique actif au démarrage. Les options booléennes sont : |
[/col][/row][/table]
"s-1MT_ST_BUFFER_WRITESs+1 (Défaut: vrai)"
"s-1MT_ST_ASYNC_WRITESs+1 (Défaut: vrai)"
"s-1MT_ST_READ_AHEADs+1 (Défaut: vrai)"
"s-1MT_ST_TWO_FMs+1 (Défaut: faux)"
"s-1MT_ST_DEBUGGINGs+1 (Défaut: faux)"
"s-1MT_ST_FAST_EOMs+1 (Défaut: faux)"
"s-1MT_ST_AUTO_LOCKs+1 (Défaut: faux)"
"s-1MT_ST_DEF_WRITESs+1 (Défaut: faux)
"s-1MT_ST_CAN_BSRs+1 (Défaut: faux)"
"s-1MT_ST_NO_BLKLIMSs+1 (Défaut: faux)"
"s-1MT_ST_CAN_PARTITIONSs+1 (Défaut: faux)"
"s-1MT_ST_SCSI2LOGICALs+1 (Défaut: faux)"
"s-1MT_ST_SYSVs+1 (Défaut: faux)"
s-1EXEMPLEs+1
|
""
La taille de bloc par défaut pour un périphérique peut être configurée avec s-1MT_ST_DEF_BLKSIZEs+1 et le code de densité par défaut avec s-1MT_ST_DEFDENSITYs+1. Les valeurs des paramètres sont associées par un OU logique avec le code opératoire. |
""
Avec les noyaux 2.1.x et ultérieurs, la valeur de délai maximum peut être fournie avec la sous-commande s-1MT_ST_SET_TIMEOUTs+1 associée par OU avec le délai en seconde. Le délai long (utilisé pour les rembobinages ou les commandes pouvant durer longtemps) peut être configuré avec s-1MT_ST_SET_LONG_TIMEOUTs+1. Les valeurs par défaut du noyau sont très longues pour être sûre qu'une commande valide ne soit jamais interrompue pour dépassement de délai, et ceci quelque soit le lecteur. A cause de cela, le pilote peut parfois sembler gelé alors qu'il est en attente de dépassement de délai. Ces commandes permettent donc de fixer des valeurs plus pratiques pour un lecteur donné. Les délais fixés pour un périphérique s'appliquent à tous les périphériques liés au même lecteur. |
s-1mtiocgets+1 - obtenir le statut
Cette requête prend un argument du type (struct mtget *) .
.nf /* Structure pour s-1MTIOCGETs+1 - Statut d'une bande magnétique */ struct mtget { long mt_type; long mt_resid; /* Les registres suivants dépendent du matériel */ long mt_dsreg; long mt_gstat; long mt_erreg; /* Ces deux derniers champs sont parfois inutilisés */ daddr_t mt_fileno; daddr_t mt_blkno; }; .fi
mt_type 11
Le fichier d'en-tête définit plusieurs valeurs pour mt_type , mais le driver actuel renvoie uniquement les types génériques s-1MT_ISSCSI1s+1 (lecteur SCSI-1 générique) et s-1MT_ISSCSI2s+1 (lecteur SCSI-2 générique). |
mt_resid
contient le numéro de partition courante. |
mt_dsreg
renvoie la configuration actuelle de la longueur de bloc (dans les 24 bits de poids faibles) et la densité (dans les 8 bits de poids forts). Ces champs sont définis par s-1MT_ST_BLKSIZE_SHIFTs+1, s-1MT_ST_BLKSIZE_MASKs+1, s-1MT_ST_DENSITY_SHIFTs+1, et s-1MT_ST_DENSITY_MASKs+1. |
mt_gstat
renvoie des informations génériques de statut (indépendants du périphérique). Le fichier d'en-tête définit les macros suivantes pour tester les bits de statut :
|
mt_erreg
Le seul champ défini dans mt_erreg est le nombre d'erreurs corrigées, dans les 16 bits de poids faibles (comme défini par les masques s-1MT_ST_SOFTERR_SHIFTs+1 et s-1MT_ST_SOFTERR_MASKs+1). A cause d'incompatibilités dans les méthodes utilisées par les lecteurs pour rendre compte des corrections d'erreur, cette valeur n'est pas toujours fournie (la plupart des lecteurs ne renvoient pas, par défaut, les erreurs corrigées, mais cela peut être modifié avec la commande SCSI MODE SELECT). |
mt_fileno
renvoie le numéro du fichier en cours (commençant à 0). La valeur est mise a -1 si le numéro du fichier est inconnu (par exemple après un s-1MTBSSs+1 ou un s-1MTSEEKs+1). |
mt_blkno
renvoie le numéro de bloc (commençant à 0) à l'intérieur du fichier en cours. Cette valeur est mise à -1 quand le numéro de bloc est inconnu (par exemple après un s-1MTBSFs+1, un s-1MTBSSs+1, ou un s-1MTSEEKs+1). |
s-1mtiocposs+1 - obtenir la position de la bande
Cette requête prend un argument du type (struct mtpos *) et renvoie une valeur, spécifique au lecteur, correspondant au numéro de bloc en cours, et qui n'est pas la même que mt_blkno renvoyée par s-1MTIOCGETs+1. Ce lecteur doit être un SCSI-2 qui supporte la commande s-1READ POSITIONs+1 ou un lecteur SCSI-1 compatible Tandberg (Tandberg, Archive Viper, Wangtek, ... ).
.nf /* Structure pour commande s-1MTIOCPOSs+1 - Obtenir la position */ struct mtpos { long mt_blkno; /* current block number */ }; .fi
Valeur renvoyée
EIO 14
L'opération demandée a échoué. |
ENOSPC
Une écriture a échoué car la fin de bande a été atteinte. |
EACCES
Tentative d'écriture ou d'effacement sur une bande protégée en écriture. (Ceci ne peut pas être détecté lors de open() .) |
EFAULT
Le paramètre de commande pointe en dehors de la mémoire adressable par le processus appelant. |
ENXIO
Durant l'ouverture, le lecteur de bande n'existe pas. |
EBUSY
Le périphérique est déjà utilisé ou le driver n'a pas assez de mémoire. |
EOVERFLOW
Tentative de lire ou d'écrire un bloc de longueur variable plus grand que la taille des buffers internes du contrôleur. |
EINVAL
Un appel système ioctl() a un argument illégal, ou la taille de bloc demandée était incorrecte. |
ENOSYS
Appel système ioctl() inconnu. |
EROFS
On tente l'ouverture avec O_WRONLY ou O_RDWR alors que la bande est protégée en écriture. |
Fichiers
/dev/st* : Les lecteurs de bandes SCSI à rembobinage automatique /dev/nst* : Les lecteurs de bandes SCSI sans rembobinage automatique
Auteur
Le pilote a été écrit par Kai M(:akisara (Kai.Makisara@metla.fi) à partir d'un pilote écrit par Dwayne Forsyth. Plusieurs autres personnes ont également collaboré à l'écriture du pilote.
Voir aussi
mt (1)
Le fichier README.st dans les sources du noyau contient les informations les plus récentes à propos du pilote et de ses capacités de configuration.
Notes
1. Lors d'un échange de données entre systèmes différents, il faut se mettre d'accord sur la taille des blocs. Les paramètres d'un lecteur après le démarrage sont souvent différents de ceux qu'utilisent la plupart des autres systèmes d'exploitation. La plupart utilisent un mode de blocs de longueur variable si le lecteur le permet. Ceci concerne la plupart des lecteurs modernes, y compris les DATs, les lecteurs 8mm hélicoïdaux, les DLTs... Il peut être judicieux d'utiliser ces lecteurs en mode de longueur variable sous Linux aussi (en utilisant MTSETLK ou MTSETDEFBLK au démarrage), du moins lors de l'échange de données avec des systèmes d'exploitation différents. L'inconvénient de ceci est qu'il faut utiliser une taille de bloc assez grande pour obtenir des taux de transfert acceptable sur un bus SCSI.
2. Beaucoup de programmes (comme tar par exemple) permettent à l'utilisateur de spécifier le facteur de blocage sur la ligne de commande. Notez que ceci détermine la taille de bloc physique uniquement en mode de bloc de taille variable.
3. Pour utiliser les lecteurs de bandes SCSI, le pilote SCSI de base, un pilote d'adaptateur SCSI et le pilote du lecteur SCSI doivent tous être configurés dans le noyau ou chargés comme modules. Si le pilote des bandes SCSI n'est pas présent, le lecteur est reconnu, mais le support de bande décrit dans cette page n'est pas disponible.
4. Le pilote écrit les messages d'erreur sur la console et/ou les fichiers de journalisation (log). Les codes SENSE présents dans certains messages sont automatiquement traduits en texte si les messages SCSI complets sont activés dans la configuration du noyau.
Copyright
1995 Robert K. Nichols. 1999 Kai M(:akisara.
Traduction
Christophe Blaess, 1996-2003.
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