Nom

mbsinit - Vérifier si la conversion est dans l'état initial.

Résumé

.nf #include <wchar.h> int mbsinit (const mbstate_t * ps ); .fi

Description

La conversion de caractères entre la représentation multi-octets et les caractères larges emploie un état de type mbstate_t. La conversion d'une chaîne utilise un automate à états finis. Lorsqu'elle est interrompue après la conversion d'un nombre entier de caractères, il peut être nécessaire de mémoriser son état pour pouvoir traiter ultérieurement le reste de la chaîne. Un tel état de conversion est indispensable pour certains encodages tels que ISO-2022 et UTF-7.

L'état initial est celui du début de la conversion de chaîne. Il y a deux types d'états, celui utilisé par les conversions multi-octets en caractères larges, comme mbsrtowcs, et celui employé par les conversions inverses, comme wcsrtombs. Toutefois, les deux types peuvent être stockés dans une variable mbstate_t, et ils se présentent tous deux sous la même forme initiale.

Pour les codages 8 bits ou UTF-8, tous les états sont équivalent à l'état initial. Pour les encodages multioctets comme UTF-8, EUC-* BIG5 ou SJIS, la conversion de caractère large en multioctet ne produit jamais d'état non-initial, mais la conversion multioctet en caractère large comme mbrtowc peut produire un état non initial si elle est interrompue au milieu d'un caractère.

Une possibilité pour créer un état mbstate_t initial est de le fixer à zéro : .nf mbstate_t state; memset(&state,0,sizeof(mbstate_t)); .fi Sous Linux, on peut aussi utiliser la ligne suivante, même si elle déclenche des avertissements du compilateur : .nf mbstate_t state = { 0 }; .fi

La fonction mbsinit vérifie si *ps correspond à un état initial.

Valeur renvoyée

La fonction mbsinit renvoie une valeur non-nulle si *ps est dans l'état initial, ou si ps est un pointeur NULL. Sinon elle renvoie zéro.

Conformité

ISO/ANSI C, UNIX98

Voir aussi

mbsrtowcs (3), wcsrtombs (3)

Notes

Le comportement de mbsinit dépend de la catégorie LC_CTYPE de la localisation.

Traduction

Christophe Blaess, 2000-2003.