zion -  shmctl


Nom

shmctl - Contrôler la mémoire partagée.

Résumé

.ad l #include <sys/ipc.h> #include <sys/shm.h> int shmctl(int shmid , int cmd , struct shmid_ds * buf ); .ad b

Description

shmctl() permet à l'utilisateur d'obtenir des informations concernant un segment de mémoire partagée, ainsi que de fixer le propriétaire le groupe et les permissions d'accès à ce segment. Cette fonction permet également de détruire un segment. Les informations concernant le segment identifié par shmid sont renvoyées dans une structure shmid_ds :

.in +4n .nf struct shmid_ds { struct ipc_perm shm_perm; /* Permissions d'accès */ int shm_segsz; /* Taille segment en octets */ time_t shm_atime; /* Heure dernier attachement */ time_t shm_dtime; /* Heure dernier détachement */ time_t shm_ctime; /* Heure dernier changement */ unsigned short shm_cpid; /* PID du créateur */ unsigned short shm_lpid; /* PID du dernier opérateur */ short shm_nattch; /* Nombre d'attachements */ ... }; .fi .in -4n

Le champ shm_perm a la forme suivante :

.in +4n .nf struct ipc_perm { key_t key; ushort uid; /* UID et GID effectifs du propriétaire */ ushort gid; ushort cuid; /* UID et GID effectif du créateur */ ushort cgid; ushort mode; /* Mode d'accès sur 9 bits de poids faible */ ushort seq; /* numéro de séquence */ }; .fi .in -4n

Les commandes cmd suivantes sont disponibles :
IPC_STAT
    permet de récupérer dans le buffer buf les informations concernant le segment de mémoire partagée. L'apellant doit avoir la permission d'accès en lecture sur le segment.

IPC_SET
    sert à appliquer les changements que l'utilisateur a apportés dans les champs uid, gid,ou mode de la structure shm_perms. Seuls les 9 bits de poids faibles sont utilisés dans mode. Le membre shm_ctime est aussi mis à jour. L'appelant doit être le créateur du segment, son propriétaire, ou le Super-User.

IPC_RMID
    permet de considérer un segment comme prêt pour la destruction. Il sera détruit effectivement après le dernier détachement (quand le membre shm_nattch de la structure shmid_ds associée vaudra zéro.) L'appelant doit être le créateur du segment, son propriétaire, ou le Super-User.


Attention, même après le dernier détachement, le contenu du segment n'est pas effacé par le système. Un processus réalisant à nouveau un attachement recupèrera son contenu. Il est à la charge du processus l'utilisateur d'écraser le contenu du segment s'il ne veut pas qu'il persiste.

De plus le Super-User peut autoriser ou interdire le swapping d'un segment avec les commandes suivantes (spécifique Linux) :
SHM_LOCK
    empêche le swapping d'un segment de mémoire partagée. L'appelant doit consulter chaque page concernée après avoir effectué le verrouillage pour s'assurer qu'elle est bien présente en mémoire.

SHM_UNLOCK
    réautorise le swapping d'un segment.


Les appels IPC_INFO , SHM_STAT et SHM_INFO sont utilisés par le programme ipcs (8) afin d'obtenir des informations sur les ressources allouées. Dans le futur, ceci peut changer, ou être accessible via le pseudo système de fichiers proc.


Valeur renvoyée

shmctl renvoie 0 s'il réussit et -1 s'il échoue, auquel cas errno contient le code d'erreur.

Erreurs

EACCES
    on demande IPC_STAT mais shm_perm.modes ne permet pas la lecture du segment shmid .

EFAULT cmd
    à la valeur IPC_SET ou IPC_STAT mais buf pointe en-dehors de l'espace d'adressage accessible.

EINVAL
    shmid n'est pas un identificateur de segment valide, ou cmd n'est pas une commande reconnue.

EIDRM
    shmid pointe sur un segment détruit.

EPERM
    On réclame IPC_SET ou IPC_RMID mais l'appelant n'est ni le propriétaire du segment, ni son créateur, ni le Super-User.

EOVERFLOW
    on demande IPC_STAT mais la valeur de GID ou d'UID est trop grande pour être stockée dans la structure pointée par buf .


Notes

Divers champs de la struct shmid_ds étaient des shorts sous Linux 2.2 et sont devenus longs sous Linux 2.4. Pour en tirer parti, une recompilation sous GlibC 2.1.91 ou ultérieure doit suffire. (Le noyau distingue les anciens et nouveaux appels par un drapeau IPC_64 dans cmd .)

Conformité

SVr4, SVID. SVr4 mentionne des conditions d'erreur supplémentaires ENOENT, ENOSPC, ENOMEM, EEXIST. Ni SVr4, ni SVID ne documentent la condition d'erreur EIDRM.

Voir aussi

shmget (2), shmop (2)

Traduction

Christophe Blaess, 1996-2003.

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