
Le récit de Morkull Ragast's Rage tourne autour de Morkull. Il n’est autre que le grand méchant de notre histoire, nous dit-on. Eh bien, c'est du moins ainsi qu'il a été caractérisé par les développeurs du jeu qui, craignant la force brute et maléfique qu'ils ont créée, l'ont piégé à l'intérieur du jeu. Maintenant, il a besoin de notre aide pour sortir de nos consoles et de nos ordinateurs afin de pouvoir conquérir le monde des vivants. Notre protagoniste sait même qu'il est un personnage de jeu vidéo et nous parle directement pendant plusieurs moments du jeu. En fait, cette perception et cette conscience de la marionnette sont quelque chose utilisé pour justifier la mécanique, injecter de l'humour dans le récit et aussi essayer de donner un visage très différent et unique au titre. Mais malheureusement, nous avons eu l'impression que Morkull rate un peu la cible. Bien que le principe soit intéressant, l'humour est un peu forcé et trop direct, explorant à peine le potentiel que la proposition narrative apporte. Contrairement à ce que l'on voit chez Deadpool lui-même, Morkull nous rappelle sans cesse que le personnage sait qu'il est un être virtuel. Dans les bulles de dialogue, dans les descriptions d'objets, sur l'écran de mort, etc. Au fond, Morkull Ragast's Rage se présente comme un bon vieux metroidvania. On peut donc s'attendre à une bonne dose d'exploration en deux dimensions, à des ennemis qui nécessitent un peu de stratégie pour les affronter, à des endroits secrets à trouver et à une série de capacités qui, petit à petit, nous permettront d'accéder à de nouveaux endroits du monde. De plus, le jeu utilise certaines mécaniques d'âmes légères pour apporter un peu plus de défi au joueur. Dans ce cas, nous avons un gameplay qui récompense les joueurs qui savent parer les coups, qui punit toutes les erreurs que nous faisons avec une bonne quantité de dégâts et qui, en cas de mort, prend la moitié des âmes qui servent de ressource pour acheter de nouvelles compétences.