Publié le 08/02/2006 Dans PlayStation 2
La croisière s'amuse
Vous incarnez dans Cold Fear un garde-côté Américain nommé Tom Hansen. Le jeu commence sur le pont d'un bateau pris en pleine tempête, et vous ne savez pas vraiment quoi faire. Vos équipiez sont en effet de l'autre côté du vaisseau Russe, et il va falloir affronter l'Océan, afin de pouvoir continuer sa route.
Le début du jeu est assez calme, il faudra avancer et résoudre quelques énigmes comme récupérer un pass, ou encore éteindre un incendie. Après quelques minutes de jeu, vous rencontrerez les premiers ennemis, des Russes parfaitement humains. On nous aurait trompé sur la marchandise ?
Ils ont débarqué
En réalité, Cold Fear introduit l'histoire tout doucement, et ne vous met pas dans la difficulté d'emblée. Certes, le nombre de munitions transportées est faible (il faudra en récupérer sur les ennemis vaincus) mais au fil des minutes, on sent qu'ils se passent des choses étranges à bord. Une pièce maculée de sang, des bruits étranges, une atmosphère très pesante, un jeu très sombre (au propre comme au figuré) et un personnage qui parfois à également peur, en témoigne les vibrations de la manette analogique qui traduit l'augmentation de son rythme cardiaque.
Non en réalité, les zombies et autres réjouissances sont bel et bien là et vous les découvrirez bien assez tôt. Le jeu devient très vite violent et gore, ce qui explique ce 18+ sur la boite. Ces ennemis sont en fait des Exocels, que les Russes ont découverts il y a quelques mois lors d'un forage pétrolier off shore. L'homme a voulu s'en servir comme arme, mais rapidement ces créatures malfaisantes se sont libérées.
Cold Fear n'est pourtant pas que de l'action. Comme un Resident Evil du passé, il faudra trouver son chemin et surtout l'élément qui vous permettra d'avancer. On ne sait pas toujours quoi faire d'ailleurs.
Une réalisation glaçante
DarkWorks nous propose un titre plutôt réussi sur le plan technique. L'univers est mis bien en scène et les personnages bénéficient d'une modélisation remarquable. Les textures sont suffisamment riches, malgré un rendu un peu sombre parfois.
L'animation des ennemis est satisfaisante mais votre personnage est lui un peu mou. Si le jeu reste globalement fluide, on décèle pourtant des latences quelques fois. Les temps de chargements sont récurrents et pourraient en déranger certains, vu qu'il y a pas mal de pièces à visiter sur le bateau.
Cold Fear reste assez classique dans sa maniabilité, avec une gestion des caméras automatiques comme dans les anciens Resident Evil ou encore SIlent Hill. Par contre dès que vous avez à tirer (touche L1), on se retrouve avec une vue à la Resident Evil 4 (donc légèrement au dessus de l'épaule du personnage) et les affrontements auront un dynamisme fort appréciable.
Musicalement, on retrouve les bruitages traditionnels, des doublages en Français plutôt convaincants, et des musiques qui renforcent l'ambiance.
Enfin la durée de vie du jeu reste assez réduite. Il faudra moins de 10h pour terminer le jeu en mode de difficulté normal. Vous pourrez alors essayer les niveaux supérieurs.
VERDICT
Cold Fear semble davantage tourné vers l'action que ses congénères. Il propose les éléments traditionnels du Survival Horror, et donc une ambiance impeccable, couplée à une réalisation très convaincante. Si vous aimez le genre, vous pouvez y aller sans crainte, Cold Fear, même s'il n'est pas parfait du côté de l'animation, est un titre très réussi.
Vous incarnez dans Cold Fear un garde-côté Américain nommé Tom Hansen. Le jeu commence sur le pont d'un bateau pris en pleine tempête, et vous ne savez pas vraiment quoi faire. Vos équipiez sont en effet de l'autre côté du vaisseau Russe, et il va falloir affronter l'Océan, afin de pouvoir continuer sa route.
Le début du jeu est assez calme, il faudra avancer et résoudre quelques énigmes comme récupérer un pass, ou encore éteindre un incendie. Après quelques minutes de jeu, vous rencontrerez les premiers ennemis, des Russes parfaitement humains. On nous aurait trompé sur la marchandise ?
Ils ont débarqué
En réalité, Cold Fear introduit l'histoire tout doucement, et ne vous met pas dans la difficulté d'emblée. Certes, le nombre de munitions transportées est faible (il faudra en récupérer sur les ennemis vaincus) mais au fil des minutes, on sent qu'ils se passent des choses étranges à bord. Une pièce maculée de sang, des bruits étranges, une atmosphère très pesante, un jeu très sombre (au propre comme au figuré) et un personnage qui parfois à également peur, en témoigne les vibrations de la manette analogique qui traduit l'augmentation de son rythme cardiaque.
Non en réalité, les zombies et autres réjouissances sont bel et bien là et vous les découvrirez bien assez tôt. Le jeu devient très vite violent et gore, ce qui explique ce 18+ sur la boite. Ces ennemis sont en fait des Exocels, que les Russes ont découverts il y a quelques mois lors d'un forage pétrolier off shore. L'homme a voulu s'en servir comme arme, mais rapidement ces créatures malfaisantes se sont libérées.
Cold Fear n'est pourtant pas que de l'action. Comme un Resident Evil du passé, il faudra trouver son chemin et surtout l'élément qui vous permettra d'avancer. On ne sait pas toujours quoi faire d'ailleurs.
Une réalisation glaçante
DarkWorks nous propose un titre plutôt réussi sur le plan technique. L'univers est mis bien en scène et les personnages bénéficient d'une modélisation remarquable. Les textures sont suffisamment riches, malgré un rendu un peu sombre parfois.
L'animation des ennemis est satisfaisante mais votre personnage est lui un peu mou. Si le jeu reste globalement fluide, on décèle pourtant des latences quelques fois. Les temps de chargements sont récurrents et pourraient en déranger certains, vu qu'il y a pas mal de pièces à visiter sur le bateau.
Cold Fear reste assez classique dans sa maniabilité, avec une gestion des caméras automatiques comme dans les anciens Resident Evil ou encore SIlent Hill. Par contre dès que vous avez à tirer (touche L1), on se retrouve avec une vue à la Resident Evil 4 (donc légèrement au dessus de l'épaule du personnage) et les affrontements auront un dynamisme fort appréciable.
Musicalement, on retrouve les bruitages traditionnels, des doublages en Français plutôt convaincants, et des musiques qui renforcent l'ambiance.
Enfin la durée de vie du jeu reste assez réduite. Il faudra moins de 10h pour terminer le jeu en mode de difficulté normal. Vous pourrez alors essayer les niveaux supérieurs.
VERDICT
Cold Fear semble davantage tourné vers l'action que ses congénères. Il propose les éléments traditionnels du Survival Horror, et donc une ambiance impeccable, couplée à une réalisation très convaincante. Si vous aimez le genre, vous pouvez y aller sans crainte, Cold Fear, même s'il n'est pas parfait du côté de l'animation, est un titre très réussi.