Une demande de brevet déposée par Sony IE suggère que la société envisage de donner aux joueurs la possibilité d'utiliser le pavé tactile du contrôleur PS5 pour l'écriture manuscrite et le dessin. Initialement déposée en novembre 2020 et publiée la semaine dernière, la demande fait référence à des manettes "comme la DualShock". Il est peu probable que Sony fasse référence au matériel plus ancien - il y a une bien plus grande possibilité que le DualSense soit équipé d'une telle fonctionnalité à l'avenir.

L'application mentionne un contrôleur qui a "un pavé tactile pour saisir du texte avec un alphabet de type" Palm Graffiti "ou" Unistrokes "". "Chaque caractère dessiné est enregistré sous forme de fichier, tel qu'un fichier Postscript, qui est essentiellement un enregistrement des coordonnées du curseur", écrit Sony. Reste à savoir si Sony appliquera le brevet.

Huawei est une entreprise très active dans le domaine des brevets , notamment en ce qui concerne les connexions sans fil et 5G . Le fabricant chinois a également récemment déposé un brevet pour une nouvelle technologie de chargement à distance sans fil . Le brevet répond à la publication numéro CN112564295A et décrit une technologie de charge sans fil capable de fonctionner même si les objets émetteurs et récepteurs sont à distance . La technologie actuelle de charge sans fil nécessite que deux bobines soient placées directement en face l' une de l' autre sur une courte distance .

Pour augmenter la distance de chargement sans fil, la nouvelle technologie de Huawei devrait fonctionner avec une variété de matériaux tels que le fer, l'aluminium, le cuivre, d'autres alliages, des tuyaux métalliques et divers autres éléments. De plus, la technologie pourra également «exploiter» les humains, les animaux, la terre, l'eau de mer et autres objets diélectriques non métalliques en les faisant passer par une charge , à condition que leur conductivité soit supérieure à celle de l'air.

Le fabricant américain de semi-conducteurs Broadcom réclame plus d’un milliard de dollars (879 millions d’euros) à Volkswagen qu’il accuse d’avoir enfreint le droit de certains de ses brevets et menace de faire suspendre par la justice allemande la production de plusieurs de ses modèles, rapporte vendredi Der Spiegel. Le magazine allemand a dit que le litige portait sur l’utilisation de 18 brevets sur les semi-conducteurs de Broadcom que Volkswagen utilise dans ses systèmes de navigation et de divertissement embarqués de certaines de ses véhicules.

Des plaintes contre Volkswagen ont été déposées devant les tribunaux de Mannheim et de Münster, en Allemagne, précise Der Spiegel. Broadcom a menacé de demander une interdiction provisoire de la production des modèles concernés de Volkswagen, ainsi que de certains modèles de ses marques Audi et Porsche.

Nokia a annoncé jeudi avoir conclu un accord pluri-annuel de licences avec le géant chinois des télécoms Huawei dont les modalités n'ont pas été rendues publiques. Les termes financiers de l'accord n'ont pas été précisés, pas plus que la nature des brevets concernés mais Nokia inclura les revenus issus de l'accord dans son rapport trimestriel.

Huawei Technologies a annoncé avoir déposé une nouvelle plainte contre Samsung Electronics pour violation de brevet. La procédure a été lancé dans un tribunal de la ville chinoise de Quanzhou, mais aucun détail n'a filtré sur la nature des infractions dont Huawei accuse Samsung.

En décembre dernier, Apple et Samsung ont signé une déclaration juridique conjointe dans laquelle le fabricant sud-coréen s'est engagé à verser la somme de 548 millions de dollars à la firme à la pomme, afin de régler un contentieux vieux de quatre ans portant sur des brevets. Néanmoins, Samsung a affirmé qu'il exigerait le remboursement de tout ou partie de cette somme, si la guerre des brevets lui était favorable.

Samsung a justement fait appel à la Cour suprême des États-Unis concernant le brevet "glisser pour déverrouiller" et a obtenu cette fois un jugement en sa faveur, soit l'annulation de 119,6 millions de dollars tout de même.

Ericsson a annoncé la signature d'un accord sur la propriété intellectuelle avec Apple, mettant fin à plusieurs mois de litige avec la firme de Cupertino. Aucun montant n'a été précisé, mais Ericsson a estimé que ses revenus tirés de ses droits de propriété intellectuelle atteindraient 13 ou 14 milliards de couronnes suédoises (1,4-1,5 milliard d'euros) en 2015, contre 9,9 milliards en 2014. Plusieurs analystes avaient estimé qu'Apple pourrait devoir payer entre 2 et 6 milliards de couronnes par an si le suédois gagnait en justice.

Samsung a porté lundi devant la Cour suprême des Etats-Unis; un différend sur les brevets l'opposant depuis plusieurs années dans ce pays à Apple, auquel il vient de payer 548 millions de dollars de dédommagements. Il est notamment fait question du design très répandu aujourd'hui sur smartphone (une face avant rectangulaire noire aux coins arrondis, et une grille avec 16 icônes colorées). Samsung a décidé de faire appel "au nom de toutes les entreprises américaines, grandes ou petites, qui pourraient être affectées si ce précédent légal reste".

Un tribunal du Wisconsin a jugé Apple coupable de violation d'un brevet détenu par l'université locale et portant sur des technologies intégrées à ses iPhone et iPad, qui concernent des moyens d'améliorer l'efficacité et la performance des processeurs informatiques. Le processeur A7 équipant les iPhone 5S, iPad Air et iPad mini est clairement mis en cause, et d'après les médias américains, l'université réclamerait plus de 800 millions de dollars.

Créé en 2011, le fonds d'investissement public "France Brevets" a pour vocation de mieux valoriser les brevets français à l'international. Le fonds, détenu à parité entre la Caisse des Dépôts et l'Etat, a indiqué avoir obtenu la condamnation par la justice allemande du fabricant de smartphones taïwanais HTC, qu'il accusait d'avoir violé des brevets français déposés par l'organisme aux Etats-Unis, concernant les technologies de communication sans contact. La Cour d'appel de Düsseldorf a donné raison au fond d'investissements public, et les douanes allemandes ont saisi les appareils concernés sur le stand de HTC lors du salon IFA. Une action similaire contre HTC est toujours en cours aux Etats-Unis.