La Commission nationale de l’informatique et des libertés (Cnil) a infligé une amende de 50 millions d’euros à Google pour la manière dont le géant américain des nouvelles technologies traite les données de ses utilisateurs, a-t-elle annoncé lundi. Saisie en mai dernier par deux associations, NoneOfYourBusiness (NOYB) et La Quadrature du Net, la Cnil a sanctionné Google en application du règlement général sur la protection des données (RGPD).
Sur le plan de la transparence, la Cnil reproche à Google, filiale d’Alphabet, de ne pas permettre à ses utilisateurs d’accéder facilement aux informations relatives à l’utilisation de leurs données. “Des informations essentielles, telles que les finalités pour lesquelles les données sont traitées, la durée de conservation des données ou les catégories de données utilisées pour la personnalisation de la publicité, sont excessivement disséminées dans plusieurs documents, qui comportent des boutons et liens qu’il est nécessaire d’activer pour prendre connaissance d’informations complémentaires”, dit la Cnil. “L’information pertinente n’est accessible qu’après plusieurs étapes, impliquant parfois jusqu’à cinq ou six actions.”
Elle juge en outre que les “informations délivrées ne sont pas toujours claires et compréhensibles”. Concernant l’usage des données en lui-même, la Cnil considère que les utilisateurs de Google ne sont pas en mesure de fournir un consentement éclairé, ni spécifique et univoque, non seulement parce que la modification des paramètres d’utilisation nécessite plusieurs manipulations mais aussi parce que certaines options sont précochées.
Sur le plan de la transparence, la Cnil reproche à Google, filiale d’Alphabet, de ne pas permettre à ses utilisateurs d’accéder facilement aux informations relatives à l’utilisation de leurs données. “Des informations essentielles, telles que les finalités pour lesquelles les données sont traitées, la durée de conservation des données ou les catégories de données utilisées pour la personnalisation de la publicité, sont excessivement disséminées dans plusieurs documents, qui comportent des boutons et liens qu’il est nécessaire d’activer pour prendre connaissance d’informations complémentaires”, dit la Cnil. “L’information pertinente n’est accessible qu’après plusieurs étapes, impliquant parfois jusqu’à cinq ou six actions.”
Elle juge en outre que les “informations délivrées ne sont pas toujours claires et compréhensibles”. Concernant l’usage des données en lui-même, la Cnil considère que les utilisateurs de Google ne sont pas en mesure de fournir un consentement éclairé, ni spécifique et univoque, non seulement parce que la modification des paramètres d’utilisation nécessite plusieurs manipulations mais aussi parce que certaines options sont précochées.
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