Après avoir longtemps ignoré les groupes de discussions, Usenet, en s'attaquant quasi exclusivement au P2P, les majors et la RIAA et la MPAA ont finalement découvert qu'il y avait aussi des échanges de fichiers via ceux-ci et ont entamé leur guerre pour tout annihiler.

Au niveau des fournisseurs ils ont déjà bien gagné leur bataille en faisant fermer tous les groupes binaires chez tous les fournisseurs d'accès. Ne reste pour ces groupes binaires quasi que des sociétés privées dont la plus grosse ayant résisté pour le moment est Giganews. Au niveau de l'indexation la bataille commence avec deux plaintes déposées contre le site le plus connu en la matière: Newzbin.

Le site Newzbin a donc reçu deux plaintes contre ses services et devra se défendre devant les tribunaux si ils veulent survivre ce qu'ils comptent bien faire.

La MPAA s'amuse a lancer quelques procès à des sites comme Pyllmylink.com, un site qui propose des liens vers des films et des émissions TV et ce gratuitement, mais diffusés parfois illégalement il faut bien avouer.

La MPAA a réussit à ce que la police anglaise fasse un raid dans les locaux de la firme responsable du site. C'est la septième action lancée par la MPAA depuis la fin de l'année dernière à l'encontre d'aggrégateurs de contenu, des sites qui ne proposent donc "que" des liens. La MPAA ne s'attaque pas par contre aux hébergeurs des vidéos qui sont hébergées comme Google Video, YouTube et les sites similaires.

Alors, devons-nous nous inquiéter de voir débarquer une escadron spécial d'intervention chez nous pour avoir posté un lien vers une vidéo dont l'auteur n'avait pas les droits? Entre la fiction et la réalité, il n'y a plus qu'un pas.

Oui, vous avez bien lu, ce sera bientôt la fin officielle de la RIAA. Non pas car l'organisation ferme ses portes mais plutôt car il y aurait de la fusion dans l'air avec l'IFPI.

La nouvelle organisation, mondiale, ne pourrait évidemment plus s'appeler RIAA (Recording Industry Ass. of America) et ne devrait probablement pas non plus s'appeler IFPI. De nombreuses blagues circulent évidemment sur le sujet pour trouver un nouveau nom satirique à l'association, mais nous devrions peut être tous attendre que l'annonce soit d'abord officielle.

Quand la MPAA arrive à court d'idées légales pour contrer les vilains pirates, c'est à coup de pot de vin que les petites affaires se font...

Robert Anderson, un jeune pirate en herbe a été approché en 2005 par la MPAA alors qu'il faisait partie de la scène BitTorrent (comprendre des pirates). En trahissant ses anciens compères et en révélant des informations à la MPAA, il aura été récompensé par un joli chèque de 15.000 dollars.

La célébrité, l'argent et un travail pour eux, voila comment la MPAA compte se débarasser des vilains pirates?

Après le P2P, les sites web, les serveurs FTP et tout ce qu'il s'en suit, la RIAA s'attaque maintenant à un autre "fléau du piratage", les groupes de discussion.

La RIAA a entamé un procès contre la société usenet.com, un fournisseur d'accès aux newsgroups qui, d'après la RIAA, encourage et permet aux gens de partager de la musique copyrightée. Usenet.com est dès lors comparé à Napster, Aimster ou Kazaa en plus fort car il faciliterait et encouragerait même le partage d'œuvres protégées.

Les ISPs commerciaux ont déjà quasi tous abandonnés les newsgroups binaires sous la pression des acteurs locaux, est-ce qu'il sera maintenant temps aux acteurs privés d'abandonner la manne aux euros?

L'internaute, la seule a avoir été en justice face aux accusations de la RIAA, en redemande pour un nouveau procès en appel.

Jammie Thomas avait été condamnée à 220.000$ d'amende pour avoir partagé 22 chansons sur Kazaa, soit 10.000$ par chanson. L'avocat de Jammie Thomas voudrait faire réduire cette amende car elle violerait la constitution. Si l'avocat réussit, elle pourrait voir sa peine aller de 750$ ou pire, à ... 30.000$ par chanson!

On l'avait annoncé mercredi passé, la RIAA allait en justice pour son premier procès face à Jammie Thomas, 30 ans, qui avait proposé 24 chansons à télécharger via le système de P2P Kazaa.

La RIAA aura gagné son procès et gagné 220.000$ (soit 9.250$ par chanson). L'avocat de l'accusée se basait sur le fait que, même si la RIAA avait l'IP et le nom d'utilisateur, ils n'avaient aucune preuve que c'était sa cliente derrière le clavier ou que les chansons avaient même été téléchargées par qui que ce soit.

La RIAA concluera après le procès: "Voila ce qui arrive si vous n'acceptez pas la transaction". Quelle humilité.

Jammie Thomas, une mère célibataire de 30 ans, comparait aujourd'hui en justice au Minnesota contre la fameuse RIAA pour avoir partagé 1702 chansons sur Kazaa.

Thomas est une des 26.000 victimes de la RIAA accusée d'avoir partagé des fichiers sur des systèmes P2P mais c'est la première à refuser de payer et à donc se retrouver en justice face à un jury civil. Sur les 1702 chansons, la RIAA s'attarde à 26 chansons uniquement et réclame de 750 à 30.000 $ par chanson. Tout compris, la RIAA lui réclame 1.2 million de dollars...

La RIAA n'arrive pas par contre à prouver si c'est la mère de 30 ans ou l'un des enfants de 11 ou 13 ans.

C'est tellement souvent le cas dans l'autre sens qu'un procès utilisateur vs RIAA est digne de passer en première page de la plupart des journaux mondiaux... Ou du moins fera plaisir à des milliers d'internautres.

La RIAA est attaquée par Tanya Anderson, américaine originaire d'Oregon, pour avoir fait semblant d'être la grand mère de sa petite fille de 10 ans au téléphone pour extraire des preuves d'infraction. Les charges retenues contre la RIAA sont nombreuses dont la fraude, la corruption, le racket, l'investigation malicieuse, invasion sur la vie privée, pratique commerciale trompeuse, conspiration civile, etc, etc...

Il faut avouer que ces techniques d'investigations relèvent plus du mauvais film policier que d'une société honorable et respectueuse.

Rhon Crain, Internaute Américaine, est en guerre contre le RIAA (Recording Industry Association of America), qu'elle accuse de vouloir lui extorquer de l'argent. L'affaire a commencé quand Miss Crain a été elle accusée d'avoir illégalement téléchargé plus de 500 morceaux de musique.

Afin de l'identifier sur la toile, les majors auraient fait appel à des enquêteurs privés, capable de déterminer l'abonné se cachant derière une adresse IP. (En tant normal, c'est la société MediaSentry qui est mandatée par la RIAA pour investiguer). Or, dans ce cas précis, il aurait fallu, selon les lois fédérales du Texas, que la RIAA obtienne une licence auprès de l'Etat, ce qui n'a pas été le cas.

C'est en axant sa plaidorie sur ce point, que l'avocat de Rhonda Crain va attaquer, et demander avec sa cliente que la plainte des maisons de disque soit rejetée, que Rhonda Crain n'ait aucun frais de justice à règler, et qu'éventuellement soient versés des dommages et intérêts si la Cour en décidait ainsi.