Publié le 16/03/2009 Dans PlayStation 3
2357. Le conflit proche de son terme ?
Killzone 2 fait suite aux évènements décrits dans le premier volet PS2. Ainsi, deux ans après l'assaut helghast sur Vecta, les forces de l'ISA (l'Alliance Stratégique Interplanétaire) se rendent sur Helghan, planète d'origine de leur ennemi, afin de capturer leur chef, l'empereur Visari, et se débarasser pour de bon de l'envahisseur. Vous incarnez donc Tomas Sevchenko, Sev pour les intimes, un vétéran de guerre qui est membre de l'escouade Alpha de l'ISA, c'est à dire une unité d'élite. Votre mission est de mener l'attaque à son terme, et de sécuriser Pyrrhus, la capitale planétaire. Cependant, Helghan n'est pas vraiment un lieu où l'on passerait ses vacances. Les conditions de vie particulièrement hostiles ne facilitent pas la progression, et le climat d'Helghan pourrait finalement s'avérer le véritable ennemi du jeu.
Plutôt complet, le scénario de Killzone 2 met donc en scène une guerre qui s'étale sur plusieurs siècles, dont un petit résumé est d'ailleurs consultable sous forme de cinématiques. Pour le reste, nous retrouvons un FPS pur et dur, au rythme évident et à la plastique impeccable. Naturellement, vous disposez d'un arsenal d'armes assez conséquent (fusil, lance-flamme, lance-roquette, couteau, drone). Quant au gameplay, il se veut foncièrement arcade. Vous avancez dans de grand niveaux, où les objectifs à accomplir sont très simples (prendre un pont d'assaut, saboter des mortiers, tenir tête seul aux ennemis en attendant les renforts, etc ...)
Le plus beau jeu de la PS3 ?
Sur le plan technique, Killzone 2 assure le spectacle. Le graphisme est fin et détaillé, et nous avons l'impression d'être au coeur du conflit. Les effets lumineux renforcent l'ambiance et les divers filtres utilisés apportent un certain cachet à l'atmosphère. De plus, le décor se montre assez destructible, ce qui fait que nous ne sommes jamais longtemps à l'abri. Evidemment, l'animation du jeu est sans reproche, avec des défilements très fluides et un gameplay bien nerveux. L'intelligence artificielle se montre cohérente, que ce soit celles des alliés ou des ennemis. Côté jouabilité, nous retrouvons un schéma de jouabilité quelque peu repensé depuis le premier opus, et une maniabilité très efficace. Rien à redire, chaque touche est parfaitement agencé, et contribue à nous faire apprécier le spectacle. Les passages en véhicule sont également très coulés. Seules les séquences de rechargements pourront surprendre les non initiés, puisque la caméra remue beaucoup, logique me direz-vous. Et pour renforcer le réalisme, les séances de tir se montrent beaucoup moins figés que dans d'autres titres du genre, et l'on y sent la lourdeur de l'arme et son manque de précision relative.
La campagne principale se compose de dix missions assez longues, proposant une durée de vie d'environ dix heures en solo. En multijoueur (jusqu'à 32), nous retrouvons des cartes bien conçus et entraînantes, mais assez peu nombreuses (huit seulement) et pas de mode coopération pour le moment. Vous pourrez en outre constituer un clan et concevoir vos propres tournois, et nous retrouvons les traditionnelles options matchs à mort (solo ou en équipe), assassinat, pose de bombes ou encore de capture de drapeau. Il est à noter qu'il faudra en multijoueur créer son propre personnage via un système de classes assez complet (à choisir parmi sapeur, infirmier, commando, saboteur, fantassin et éclaireur), et contrôler sa spécialisation sur deux niveaux.
Un énorme travail a également été accompli sur la bande son du jeu, qui mérite une OST à elle toute seule. Les musiques sont tout bonnement magnifiques, les bruitages renforcent le réalisme, tandis que le doublage français réalise un sans faute.
VERDICT
Killzone est sans nul doute l'un des jeux les plus réussis à ce jour sur PlayStation 3, et l'un des plus complet. Alliant une réalisation de précision, un gameplay très prenant, et un univers cohérent, ce FPS futuriste assure le spectacle. En somme, Killzone 2 est incontournable. Tout juste pourra t-on lui reprocher un certain classissisme dans sa conception.
Killzone 2 fait suite aux évènements décrits dans le premier volet PS2. Ainsi, deux ans après l'assaut helghast sur Vecta, les forces de l'ISA (l'Alliance Stratégique Interplanétaire) se rendent sur Helghan, planète d'origine de leur ennemi, afin de capturer leur chef, l'empereur Visari, et se débarasser pour de bon de l'envahisseur. Vous incarnez donc Tomas Sevchenko, Sev pour les intimes, un vétéran de guerre qui est membre de l'escouade Alpha de l'ISA, c'est à dire une unité d'élite. Votre mission est de mener l'attaque à son terme, et de sécuriser Pyrrhus, la capitale planétaire. Cependant, Helghan n'est pas vraiment un lieu où l'on passerait ses vacances. Les conditions de vie particulièrement hostiles ne facilitent pas la progression, et le climat d'Helghan pourrait finalement s'avérer le véritable ennemi du jeu.
Plutôt complet, le scénario de Killzone 2 met donc en scène une guerre qui s'étale sur plusieurs siècles, dont un petit résumé est d'ailleurs consultable sous forme de cinématiques. Pour le reste, nous retrouvons un FPS pur et dur, au rythme évident et à la plastique impeccable. Naturellement, vous disposez d'un arsenal d'armes assez conséquent (fusil, lance-flamme, lance-roquette, couteau, drone). Quant au gameplay, il se veut foncièrement arcade. Vous avancez dans de grand niveaux, où les objectifs à accomplir sont très simples (prendre un pont d'assaut, saboter des mortiers, tenir tête seul aux ennemis en attendant les renforts, etc ...)
Le plus beau jeu de la PS3 ?
Sur le plan technique, Killzone 2 assure le spectacle. Le graphisme est fin et détaillé, et nous avons l'impression d'être au coeur du conflit. Les effets lumineux renforcent l'ambiance et les divers filtres utilisés apportent un certain cachet à l'atmosphère. De plus, le décor se montre assez destructible, ce qui fait que nous ne sommes jamais longtemps à l'abri. Evidemment, l'animation du jeu est sans reproche, avec des défilements très fluides et un gameplay bien nerveux. L'intelligence artificielle se montre cohérente, que ce soit celles des alliés ou des ennemis. Côté jouabilité, nous retrouvons un schéma de jouabilité quelque peu repensé depuis le premier opus, et une maniabilité très efficace. Rien à redire, chaque touche est parfaitement agencé, et contribue à nous faire apprécier le spectacle. Les passages en véhicule sont également très coulés. Seules les séquences de rechargements pourront surprendre les non initiés, puisque la caméra remue beaucoup, logique me direz-vous. Et pour renforcer le réalisme, les séances de tir se montrent beaucoup moins figés que dans d'autres titres du genre, et l'on y sent la lourdeur de l'arme et son manque de précision relative.
La campagne principale se compose de dix missions assez longues, proposant une durée de vie d'environ dix heures en solo. En multijoueur (jusqu'à 32), nous retrouvons des cartes bien conçus et entraînantes, mais assez peu nombreuses (huit seulement) et pas de mode coopération pour le moment. Vous pourrez en outre constituer un clan et concevoir vos propres tournois, et nous retrouvons les traditionnelles options matchs à mort (solo ou en équipe), assassinat, pose de bombes ou encore de capture de drapeau. Il est à noter qu'il faudra en multijoueur créer son propre personnage via un système de classes assez complet (à choisir parmi sapeur, infirmier, commando, saboteur, fantassin et éclaireur), et contrôler sa spécialisation sur deux niveaux.
Un énorme travail a également été accompli sur la bande son du jeu, qui mérite une OST à elle toute seule. Les musiques sont tout bonnement magnifiques, les bruitages renforcent le réalisme, tandis que le doublage français réalise un sans faute.
VERDICT
Killzone est sans nul doute l'un des jeux les plus réussis à ce jour sur PlayStation 3, et l'un des plus complet. Alliant une réalisation de précision, un gameplay très prenant, et un univers cohérent, ce FPS futuriste assure le spectacle. En somme, Killzone 2 est incontournable. Tout juste pourra t-on lui reprocher un certain classissisme dans sa conception.