Disponible pour 40€ environ, Game Party : En Action ! vous permet donc de vous essayer à 16 mini-jeux arcade, seul ou jusqu'à deux dans des épreuves plus ou moins folles. Nous retrouvons donc des épreuves déclinées en trois catégories (Action, Extérieur, et Précision). La plupart des jeux présents sont d'ailleurs issus des précédents volumes Wii, à savoir les fléchettes, le billard, le bowling, le hockey sur table, le morpion, le lancer de sacs, le baffe un troll, la pétanque, le jeu des gobelets, le double raquettes, le lanceur de verres, le lancer de précision, le lancer franc, le quaterback, les fers en folie, et enfin le palet. Ceux qui auront découvert la série sur Wii savent à quoi s'attendre, à savoir un party game assez varié mais très perfectible. Et sur Kinect c'est encore pire. La jouabilité s'y avère globalement assez ratée, faute d'une reconnaissance des mouvements précise. Le résultat des mini-jeux s'avère très aléatoire, et les rares épreuves un peu maniables se montrent totalement anecdotiques pour ne pas dire sans intérêt. Sachez en outre, qu'il faut repasser par le menu principal pour changer d'épreuve, quelle ergonomie efficace !

Game Party : En Action s'avère jouable de 1 à 2 joueurs suivant le type d'épreuves (souvent en alternance d'ailleurs), et l'interface s'y avère très brouillonne. En outre, le titre de FarSight Studios reste trop sommaire sur le plan technique. Le graphisme est terne et manque d'éclats, surtout que les effets spéciaux sont très limités et qu'il a parfois des chutes de frame-rate bien étonnantes étant donné le peu d'éléments à animer. Notons qu'il est possible de mettre sa photo lorsque vous signez un record. Côté son, on retrouve des mélodies assez honnêtes et des bruitages amusants. La durée de vie demeure assez légère, compte tenu de la jouabilité confuse au possible. En outre, le jeu ne comporte aucun mode annexe, si ce n'est un mode de jeu en ligne bien désert actuellement.

VERDICT

Game Party était déjà très perfectible sur Wii, sur Kinect, il parvient à faire encore pire. En cause, une jouabilité souvent exécrable, et une réalisation accusant des années de retard.