Publié le 02/01/2015 Dans XBox 360
Il était une fois.
Développé par le studio suédois Fatshark (Lead & Gold, Bionic Commando Rearmed 2), Escapce Dead Island est un jeu qui suit les aventures de Cliff Calo, un photographe parti en mer afin d'enquêter sur les rumeurs d'évènements inexplicables qui se seraient produits à Banoi. À son arrivée à Narapela, une île de l'archipel de Banoi, Cliff s'aperçoit rapidement que les apparences sont trompeuses. Hanté par un sentiment de déjà vu, il devra découvrir ce qu'il se passe en revivant les mêmes scènes - encore et encore. Cette aventure scénarisée tentera de résoudre le mystère des origines de l'épidémie de zombies, tout en faisant le lien entre Dead Island premier du nom et Dead Island 2. Premier changement de taille, Escape Dead Island est désormais à la troisième personne, ce qui ouvre de toutes nouvelles perspectives. Le tutoriel d'entrée est surprenant puisque vous incarnez une sorte de ninja à l'accent russe dans un laboratoire infestée de zombies. Ne cherchez pas réellement à comprendre, la quête principale vous fera faire de nombreux aller-retour sur la carte, à la recherche de nouvelles armes, de cartes d'accès ou d'items explicatifs (cassettes audio, images, dossiers). Bien sur, vous truciderez énormément de zombies en chemins, et Cliff pourra se servir de son appareil photo pour prendre des clichés de ce qui se trame sur l'île. Côté armement, vous pourrez compter sur une batte de baseball, une hache, un fusil, un fusil à pompe et même un katana. Les armes à feu n'ont pas grande utilité puisque les munitions sont rares sur Narapela.
Sur le plan technique, Escape Dead Island affiche un graphisme plutôt moyen. Les cinématiques rappellent les comics américains, le cel shading n'est pas désagréable en soi, mais on retrouve beaucoup de bugs de collision, des objets flottant dans les airs, mais aussi une caméra instable durant les combats. Oubliez le monde ouvert, l'univers d'Escape Dead Island se veut ultra dirigiste, et surtout jonché de temps de chargement. Lorsqu'ils surgissent en plein niveau, ils font geler le jeu jusqu'à cinq secondes. La durée de vie réserve environ sept heures de jeux, une moyenne correcte à défaut d'être importante, mais il faut savoir que les trois dernières missions (presque deux heures à elles seules) se montrent extrêmement déconcertantes, le personnage sombrant peu à peu dans la démence. Qui plus est, le niveau de difficulté est parfois très aléatoire, rendant la progression on ne peut plus haché. La prise en main est assez classique dans l'ensemble, mais les commandes sont très raides également. Assez bizarrement, Cliff est incapable de sauter, ce qui crée des séquences assez ubuesques en 2014. Côté son, les doublages américains manquent de sensation, les zombies sont peu expressifs, et la musique reste assez ordinaire.
VERDICT
Escape Dead Island est un jeu d'action finalement très moyen. La campagne se veut en effet ultra dirigiste, la réalisation n'est pas des plus palpitante, et le gameplay demeure assez rigide. Même les fans de la série trouveront de quoi redire, car nous n'apprenons pas grand chose sur les événements désastreux ayant conduit à l'épidémie de zombies.
Développé par le studio suédois Fatshark (Lead & Gold, Bionic Commando Rearmed 2), Escapce Dead Island est un jeu qui suit les aventures de Cliff Calo, un photographe parti en mer afin d'enquêter sur les rumeurs d'évènements inexplicables qui se seraient produits à Banoi. À son arrivée à Narapela, une île de l'archipel de Banoi, Cliff s'aperçoit rapidement que les apparences sont trompeuses. Hanté par un sentiment de déjà vu, il devra découvrir ce qu'il se passe en revivant les mêmes scènes - encore et encore. Cette aventure scénarisée tentera de résoudre le mystère des origines de l'épidémie de zombies, tout en faisant le lien entre Dead Island premier du nom et Dead Island 2. Premier changement de taille, Escape Dead Island est désormais à la troisième personne, ce qui ouvre de toutes nouvelles perspectives. Le tutoriel d'entrée est surprenant puisque vous incarnez une sorte de ninja à l'accent russe dans un laboratoire infestée de zombies. Ne cherchez pas réellement à comprendre, la quête principale vous fera faire de nombreux aller-retour sur la carte, à la recherche de nouvelles armes, de cartes d'accès ou d'items explicatifs (cassettes audio, images, dossiers). Bien sur, vous truciderez énormément de zombies en chemins, et Cliff pourra se servir de son appareil photo pour prendre des clichés de ce qui se trame sur l'île. Côté armement, vous pourrez compter sur une batte de baseball, une hache, un fusil, un fusil à pompe et même un katana. Les armes à feu n'ont pas grande utilité puisque les munitions sont rares sur Narapela.
Sur le plan technique, Escape Dead Island affiche un graphisme plutôt moyen. Les cinématiques rappellent les comics américains, le cel shading n'est pas désagréable en soi, mais on retrouve beaucoup de bugs de collision, des objets flottant dans les airs, mais aussi une caméra instable durant les combats. Oubliez le monde ouvert, l'univers d'Escape Dead Island se veut ultra dirigiste, et surtout jonché de temps de chargement. Lorsqu'ils surgissent en plein niveau, ils font geler le jeu jusqu'à cinq secondes. La durée de vie réserve environ sept heures de jeux, une moyenne correcte à défaut d'être importante, mais il faut savoir que les trois dernières missions (presque deux heures à elles seules) se montrent extrêmement déconcertantes, le personnage sombrant peu à peu dans la démence. Qui plus est, le niveau de difficulté est parfois très aléatoire, rendant la progression on ne peut plus haché. La prise en main est assez classique dans l'ensemble, mais les commandes sont très raides également. Assez bizarrement, Cliff est incapable de sauter, ce qui crée des séquences assez ubuesques en 2014. Côté son, les doublages américains manquent de sensation, les zombies sont peu expressifs, et la musique reste assez ordinaire.
VERDICT
Escape Dead Island est un jeu d'action finalement très moyen. La campagne se veut en effet ultra dirigiste, la réalisation n'est pas des plus palpitante, et le gameplay demeure assez rigide. Même les fans de la série trouveront de quoi redire, car nous n'apprenons pas grand chose sur les événements désastreux ayant conduit à l'épidémie de zombies.