Publié le 13/10/2010 Dans XBox 360
Il était une fois.
Halo Reach n'est pas Halo 4, car il se passe en amont de la trilogie. Retour donc en l'an 2552 sur la planète Reach, où les derniers Spartans tentent de résister à l'assaut des Covenants. Une bataille perdue d'avance, et pourtant le personnage de Noble Six (que vous incarnerez) fera tout pour que l'humanité ne soit pas décimé. Finalement très proche du Master Chief, ce dernier fait parti du projet SPARTAN-II, et dispose donc d'une armure très familière. Néanmoins on remarquera rapidement que Noble Six est loin d'être aussi agile que le Master Chief, ni aussi résistant. Le bouclier apparaît relativement sommaire, et lorsqu'il a été brisé, vous n'aurez pas d'autres choix que de vous lancer à l'assaut de kits de soin, à la manière des FPS du passé.
En dehors de cela, il n'y a pas vraiment de changement dans le mode solo de Halo Reach. Vous vous retrouverez vite en terrain connu, et certains défauts seront malheureusement toujours présents (ah ces chers intérieurs ...). Vous débuterez donc l'aventure par un rappel des commandes et un briefing complet, mais l'action ne tardera pas à se faire sentir ! L'équilibre du jeu a fait un pas en avant depuis Halo 3 : ODST et le jeu possède une intelligence artificielle très bien conçue et agissant de manière assez réaliste. Certaines scènes seront d'ailleurs modifiées en fonction de vos réactions. Pour le reste, le gameplay demeure très conservateur, mais il n'est plus possible d'équiper deux armes simultanément ! Vous pourrez cependant toujours choisir entre arme Covenants et arme Humaines, dont certaines ont connu des modifications. Logique après tout, le titre se déroulant plusieurs années avant le premier Halo. Mais certaines armes Covenants se montrent très originales et ont un impact assez conséquent (fusil à aiguilles, fusil de précision, canon plasma, etc). Noble Six dispose également de la vision nocturne et de quelques bonus sur son armure (camouflage, carapace, hologramme, jet pack, sprint, bulle de soin). Vous pourrez également interagir sur les véhicules et virer le conducteur tel un GTA, pour prendre son contrôle. Outre les classiques d'Halo, on retrouve le Falcon (mais pas Millenium), le Revenant ou encore le Sabre. Les points de sauvegarde sont assez nombreux et cela se fait toujours automatiquement. Les temps de chargement restent assez discrets d'ailleurs. A noter qu'il est toujours possible de jouer à 4 en coopération et le tout reste très fluide.
Un multi à la hauteur ?
Différents modes multijoueurs sont présents, la capture du drapeau, le deathmatch en solo ou en équipe, etc, mais aussi les nouveaux Chasseur de Têtes (du deathmatch où il faut ramener les crânes des ennemis), l'Invasion (où vous devrez conquérir le territoire ennemi), le Forge (un éditeur de niveau complet), ou bien encore le Stockpile (où il faudra collecter des drapeaux neutres).. Sur Xbox LIVE vous retrouvez vos habitudes, à savoir les parties rapides et l'optimatch. Cependant attaquer une partie d'emblée n'est pas toujours souhaitable car le serveur vous envoie automatiquement là où il y a de la place, et vous ne pouvez pas choisir votre partie. Optimatch lui permet de créer ses parties, d'inviter son clan, et de choisir différentes options. Le mieux est évidemment de se servir de sa liste d'amis et de lancer les invitations. .
Quoiqu'il en soit, la qualité du jeu réseau est indéniable et il est bien rare de rencontrer un problème malgré les nombreux éléments gérés par les serveurs. A chaque fin de rencontre, des statistiques apparaîtront à l'écran. Mieux elles seront conservées en mémoire, et même visible sur le site de Bungie. Il va falloir assurer pour ne pas être le dernier du tableau. Vos faits d'armes pourront débloquer de nouveaux crédits nécessaires à la personnalisation de votre avatar. Toujours utile donc.
Une réalisation en nette progression.
Halo Reach marque un réel progrès dans la série. Le graphisme est plus convaincant que le récent ODST, les environnements sont plus inspirés, et les personnages très bien modélisés. L'esthétique globale signe également une évolution majeure et l'animation suit s'en sourciller, hormis dans quelques passages trop chargés en éléments. La maniabilité a légèrement évolué mais vous retrouverez vite vos marques. Elle demeure toujours aussi efficace, prouvant que les FPS peuvent aussi s'en sortir sur console. La musique, elle aussi, reprend un ton similaire à Halo. Elle était très bien orchestrée donc c'est du tout bon. Par contre les doublages français, très réussis au demeurant, sont parfois très approximatifs sur la traduction.
Une dizaine de chapitres compose le mode solo, ce qui garanti environ quinze heures de jeu. Ajoutons à cela le mode coopération, le jeu en ligne, l'éditeur de niveaux, et nous ne retrouvons avec un titre dont la durée de vie pourra atteindre quelques années.
VERDICT
Retour gagnant pour la série Halo, dans un ultime épisode signé Bungie d'exception. Outre une campagne solo riche en situations, une réalisation rehaussée et un mode en ligne sans faille, on appréciera son scénario qui permettra d'en apprendre plus sur les origines du conflit entre Spartans et Covenants.
Halo Reach n'est pas Halo 4, car il se passe en amont de la trilogie. Retour donc en l'an 2552 sur la planète Reach, où les derniers Spartans tentent de résister à l'assaut des Covenants. Une bataille perdue d'avance, et pourtant le personnage de Noble Six (que vous incarnerez) fera tout pour que l'humanité ne soit pas décimé. Finalement très proche du Master Chief, ce dernier fait parti du projet SPARTAN-II, et dispose donc d'une armure très familière. Néanmoins on remarquera rapidement que Noble Six est loin d'être aussi agile que le Master Chief, ni aussi résistant. Le bouclier apparaît relativement sommaire, et lorsqu'il a été brisé, vous n'aurez pas d'autres choix que de vous lancer à l'assaut de kits de soin, à la manière des FPS du passé.
En dehors de cela, il n'y a pas vraiment de changement dans le mode solo de Halo Reach. Vous vous retrouverez vite en terrain connu, et certains défauts seront malheureusement toujours présents (ah ces chers intérieurs ...). Vous débuterez donc l'aventure par un rappel des commandes et un briefing complet, mais l'action ne tardera pas à se faire sentir ! L'équilibre du jeu a fait un pas en avant depuis Halo 3 : ODST et le jeu possède une intelligence artificielle très bien conçue et agissant de manière assez réaliste. Certaines scènes seront d'ailleurs modifiées en fonction de vos réactions. Pour le reste, le gameplay demeure très conservateur, mais il n'est plus possible d'équiper deux armes simultanément ! Vous pourrez cependant toujours choisir entre arme Covenants et arme Humaines, dont certaines ont connu des modifications. Logique après tout, le titre se déroulant plusieurs années avant le premier Halo. Mais certaines armes Covenants se montrent très originales et ont un impact assez conséquent (fusil à aiguilles, fusil de précision, canon plasma, etc). Noble Six dispose également de la vision nocturne et de quelques bonus sur son armure (camouflage, carapace, hologramme, jet pack, sprint, bulle de soin). Vous pourrez également interagir sur les véhicules et virer le conducteur tel un GTA, pour prendre son contrôle. Outre les classiques d'Halo, on retrouve le Falcon (mais pas Millenium), le Revenant ou encore le Sabre. Les points de sauvegarde sont assez nombreux et cela se fait toujours automatiquement. Les temps de chargement restent assez discrets d'ailleurs. A noter qu'il est toujours possible de jouer à 4 en coopération et le tout reste très fluide.
Un multi à la hauteur ?
Différents modes multijoueurs sont présents, la capture du drapeau, le deathmatch en solo ou en équipe, etc, mais aussi les nouveaux Chasseur de Têtes (du deathmatch où il faut ramener les crânes des ennemis), l'Invasion (où vous devrez conquérir le territoire ennemi), le Forge (un éditeur de niveau complet), ou bien encore le Stockpile (où il faudra collecter des drapeaux neutres).. Sur Xbox LIVE vous retrouvez vos habitudes, à savoir les parties rapides et l'optimatch. Cependant attaquer une partie d'emblée n'est pas toujours souhaitable car le serveur vous envoie automatiquement là où il y a de la place, et vous ne pouvez pas choisir votre partie. Optimatch lui permet de créer ses parties, d'inviter son clan, et de choisir différentes options. Le mieux est évidemment de se servir de sa liste d'amis et de lancer les invitations. .
Quoiqu'il en soit, la qualité du jeu réseau est indéniable et il est bien rare de rencontrer un problème malgré les nombreux éléments gérés par les serveurs. A chaque fin de rencontre, des statistiques apparaîtront à l'écran. Mieux elles seront conservées en mémoire, et même visible sur le site de Bungie. Il va falloir assurer pour ne pas être le dernier du tableau. Vos faits d'armes pourront débloquer de nouveaux crédits nécessaires à la personnalisation de votre avatar. Toujours utile donc.
Une réalisation en nette progression.
Halo Reach marque un réel progrès dans la série. Le graphisme est plus convaincant que le récent ODST, les environnements sont plus inspirés, et les personnages très bien modélisés. L'esthétique globale signe également une évolution majeure et l'animation suit s'en sourciller, hormis dans quelques passages trop chargés en éléments. La maniabilité a légèrement évolué mais vous retrouverez vite vos marques. Elle demeure toujours aussi efficace, prouvant que les FPS peuvent aussi s'en sortir sur console. La musique, elle aussi, reprend un ton similaire à Halo. Elle était très bien orchestrée donc c'est du tout bon. Par contre les doublages français, très réussis au demeurant, sont parfois très approximatifs sur la traduction.
Une dizaine de chapitres compose le mode solo, ce qui garanti environ quinze heures de jeu. Ajoutons à cela le mode coopération, le jeu en ligne, l'éditeur de niveaux, et nous ne retrouvons avec un titre dont la durée de vie pourra atteindre quelques années.
VERDICT
Retour gagnant pour la série Halo, dans un ultime épisode signé Bungie d'exception. Outre une campagne solo riche en situations, une réalisation rehaussée et un mode en ligne sans faille, on appréciera son scénario qui permettra d'en apprendre plus sur les origines du conflit entre Spartans et Covenants.