Publié le 09/09/2010 Dans XBox 360
Il était une fois ...
Blacklight: Tango Down prend place dans un futur proche où le monde tombe en ruines, touché par un virus transformant les gens en zombies. En effet, des militaires ont essayé d'utiliser un virus comme une arme, ce qui a conduit à la création de la “Fièvre-Q” (ou Sentient Insanity Virus en anglais). Les personnes atteintes de ce virus sont connues sous le nom de SIV, et n'ont plus aucune moralité. Elles sont de plus totalement insensibles à la douleur et s'avèrent particulièrement agressives. Un groupe armé des opérations spéciales appelé "Blacklight", l’équipe d'action directe personnelle du Ministre de la Défense nationale (Secretary of Defense’s), regroupe les meilleurs soldats des Etats-Unis, et doit donc lutter contre la propagation de la pandémie, afin de restaurer l'ordre. Enfin, du moins sur le papier, car rapidement le scénario de Blacklight : Tango Down passe rapidement à l'arrière plan. Vendu une quinzaine d'euros, ce FPS est uniquement jouable en multijoueurs. Outre les Blacklight, vous pourrez également incarner The Order, un groupe de mercenaires équipés des meilleures armes que l'argent peut acheter. L'action prendra place dans les rues obscures de ce qui semble être une ville de l'Europe de l'Est, où la technologie dernier cri rencontre la pire désolation possible.
Blacklight : Tango Down comporte sept modes de jeux, dont le Deathmatch, le Team Deathmatch, le Last Man Standing (dernier homme debout), la Domination, Retrieval (une variante de la capture de drapeau) ou bien encore Detonate (il faut récupérer une bombe et la déposer dans le camp adverse). Le jeu comprend quatre missions d'opérations secrètes créées pour jouer en coopératif, où les joueurs tiennent le rôle des opérateurs Blacklight en mission contre The Order. Les objectifs sont pour le moins classiques, à savoir récupérer des objets, tenir l'ennemi à l'écart pendant que vous réparer un véhicule, ou bien encore lancer un assaut sur la position des concurrents. Les armes apparaissent assez variées (fusils d'assaut, fusils de sniper, fusils de chasse, pistolet, etc), et des trousses de santé (comme à la vieille époque) sont disséminées un peu partout sur les cartes. Petite innovation toutefois : les points de réapparition des joueurs sont protégés par des tourelles automatiques, rendant le camping impossible. Mais la vraie nouveauté vient du HRV (Hyper Reality Visor). Lorsqu'il est activé, il permet de voir à travers la carte, les positions des ennemis, mais aussi les caisses de munitions, les kits de soin, ainsi que les positions stratégiques. Dans les faits, le HRV admet rapidement ses limites. Hormis pour découvrir certains snipers, il n'est pas évident de l'utiliser puisque, lorsque le gadget est activé, il n'est pas possible de tirer ou même de lancer une grenade.
Une réalisation séduisante ?
Sur le plan purement technique, les graphismes du jeu sont assez corrects. Bien que le jeu tourne sur l'Unreal Engine 3, les décors manquent parfois de détails et on notera de gros problèmes d'aliasing. Le système de customisation des armes a au moins le mérite d'exister, à défaut d'être très utile. La jouabilité demeure pour sa part assez arcade, et assez fonctionnelle, à l'exception des menus d'informations vraiment peu clairs.
Côté son, rien de véritablement passionnant. Les musiques technos présentent dans les menus demeurent assez discrètes dans la partie (heureusement), et les bruitages sont assez crédibles. La durée de vie demeure plutôt bonne avec douze cartes à explorer, mais le système de classement est très perfectible. Si l'hôte de la partie se déconnecte, vous devez tout recommencer depuis le début, ce qui fait toujours plaisir ! A noter qu'aucun contenu téléchargeable n'est prévu pour ce titre, les développeurs ayant préféré axer leurs efforts sur un second épisode (attendu pour l'été 2011).
VERDICT
Malgré quelques bonnes idées, Blacklight : Tango Down ne parvient pas à se différencier vraiment de la dizaine de FPS jouables en multijoueurs, actuellement disponibles sur consoles. Cependant, son gameplay demeure très agréable, et son approche arcade pourrait occuper les joueurs durant quelques soirées.
Blacklight: Tango Down prend place dans un futur proche où le monde tombe en ruines, touché par un virus transformant les gens en zombies. En effet, des militaires ont essayé d'utiliser un virus comme une arme, ce qui a conduit à la création de la “Fièvre-Q” (ou Sentient Insanity Virus en anglais). Les personnes atteintes de ce virus sont connues sous le nom de SIV, et n'ont plus aucune moralité. Elles sont de plus totalement insensibles à la douleur et s'avèrent particulièrement agressives. Un groupe armé des opérations spéciales appelé "Blacklight", l’équipe d'action directe personnelle du Ministre de la Défense nationale (Secretary of Defense’s), regroupe les meilleurs soldats des Etats-Unis, et doit donc lutter contre la propagation de la pandémie, afin de restaurer l'ordre. Enfin, du moins sur le papier, car rapidement le scénario de Blacklight : Tango Down passe rapidement à l'arrière plan. Vendu une quinzaine d'euros, ce FPS est uniquement jouable en multijoueurs. Outre les Blacklight, vous pourrez également incarner The Order, un groupe de mercenaires équipés des meilleures armes que l'argent peut acheter. L'action prendra place dans les rues obscures de ce qui semble être une ville de l'Europe de l'Est, où la technologie dernier cri rencontre la pire désolation possible.
Blacklight : Tango Down comporte sept modes de jeux, dont le Deathmatch, le Team Deathmatch, le Last Man Standing (dernier homme debout), la Domination, Retrieval (une variante de la capture de drapeau) ou bien encore Detonate (il faut récupérer une bombe et la déposer dans le camp adverse). Le jeu comprend quatre missions d'opérations secrètes créées pour jouer en coopératif, où les joueurs tiennent le rôle des opérateurs Blacklight en mission contre The Order. Les objectifs sont pour le moins classiques, à savoir récupérer des objets, tenir l'ennemi à l'écart pendant que vous réparer un véhicule, ou bien encore lancer un assaut sur la position des concurrents. Les armes apparaissent assez variées (fusils d'assaut, fusils de sniper, fusils de chasse, pistolet, etc), et des trousses de santé (comme à la vieille époque) sont disséminées un peu partout sur les cartes. Petite innovation toutefois : les points de réapparition des joueurs sont protégés par des tourelles automatiques, rendant le camping impossible. Mais la vraie nouveauté vient du HRV (Hyper Reality Visor). Lorsqu'il est activé, il permet de voir à travers la carte, les positions des ennemis, mais aussi les caisses de munitions, les kits de soin, ainsi que les positions stratégiques. Dans les faits, le HRV admet rapidement ses limites. Hormis pour découvrir certains snipers, il n'est pas évident de l'utiliser puisque, lorsque le gadget est activé, il n'est pas possible de tirer ou même de lancer une grenade.
Une réalisation séduisante ?
Sur le plan purement technique, les graphismes du jeu sont assez corrects. Bien que le jeu tourne sur l'Unreal Engine 3, les décors manquent parfois de détails et on notera de gros problèmes d'aliasing. Le système de customisation des armes a au moins le mérite d'exister, à défaut d'être très utile. La jouabilité demeure pour sa part assez arcade, et assez fonctionnelle, à l'exception des menus d'informations vraiment peu clairs.
Côté son, rien de véritablement passionnant. Les musiques technos présentent dans les menus demeurent assez discrètes dans la partie (heureusement), et les bruitages sont assez crédibles. La durée de vie demeure plutôt bonne avec douze cartes à explorer, mais le système de classement est très perfectible. Si l'hôte de la partie se déconnecte, vous devez tout recommencer depuis le début, ce qui fait toujours plaisir ! A noter qu'aucun contenu téléchargeable n'est prévu pour ce titre, les développeurs ayant préféré axer leurs efforts sur un second épisode (attendu pour l'été 2011).
VERDICT
Malgré quelques bonnes idées, Blacklight : Tango Down ne parvient pas à se différencier vraiment de la dizaine de FPS jouables en multijoueurs, actuellement disponibles sur consoles. Cependant, son gameplay demeure très agréable, et son approche arcade pourrait occuper les joueurs durant quelques soirées.