Publié le 13/06/2010 Dans Wii
Retour aux sources.
Petit rappel des faits : Travis Touchdown vivait dans une chambre d'hôtel minable, à Santa Destroy, décorée de posters de catch et de dessins animés japonais, le classique cadre d'un otaku en somme. Sa vie a changé lorsqu'il gagna sur Internet les enchères portants sur un katana laser. Devenu tueur à gages lors d'une soirée bien arrosée (il est vrai que son commanditaire était une jolie blonde du nom de Sylvia Christel) il accepte une première mission, ce qui lui valu d'être classé 11ème de l'Association des Assassins Unis. Réalisant qu'il était devenu lui même une cible pour les aspirants tueurs, il décida pour se protéger, de devenir le tueur n°1 de la ville et donc d'éliminer toutes les tueurs au-dessus de lui dans le classement. Après un épilogue assez intéressant, No More Heroes 2 reprend l'histoire là où nous l'avions laissé il y a près de deux ans. Travis est de retour en ville, où le gérant du vidéoclub a été assassiné. Afin de venger sa mort, vous devrez donc monter à nouveau les échelons du club des assassins. Un programme qui pourra sentir le déjà vu, mais cela n'est qu'un prétexte pour poser les bases du gameplay.
Contrairement au premier volet, les déplacements se déroulent via une carte. La moto a ainsi disparu (à l'exception d'une séquence pas vraiment mirobolante), ce qui n'est pas forcément une mauvaise chose. On perd forcément en liberté puisqu'il n'est plus possible de sa balader dans un monde ouvert, mais No More Heroes 2 fait preuve de davantage de variété que son ainé. On appréciera l'ambiance rétro du plus bel effet, les mini-jeux arcades parfois totalement déjantés, et également les cours de gym permettant de renforcer les compétences du personnage (à l'instar de GTA San Andreas). L'argent durement gagné pourra être utilisé pour débloquer de nouvelles armes ou des vêtements additionnels. Le chambre de Travis n'a pas vraiment été relookée, et le point de sauvegarde demeure le trône, eh oui.
Une réalisation en progression ?
No More Heroes 2 utilise toujours des modèles relativement épurés, mais signe un esthétique pour le moins singulier. Cela est dû à une gestion intelligente du cel shading (processus simulant un aspect cartoon) et à des couleurs toujours très saturées. Les effets spéciaux donnent du volume à l'ensemble et crée un environnement pour le moins original. Certes, certaines textures apparaissent limitées (même pour une Wii) et la gestion des collisions n'est pas un modèle du genre, mais l'ambiance néo rétro est très intéressante.
La jouabilité n'a pas fondamentalement changé. Les combats au katana se feront naturellement en secouant la Wiimote, tandis que le Nunchuk permettra de déplacer Travis. Mais le katana laser fonctionne sur piles (c'est malin) et si aucune batterie ne se trouve à proximité de vous, vous n'aurez pas d'autres choix que de secouer en rythme la Wiimote pour recharger son arme. A noter que durant les combats, une mini-roulette se met en route. Lorsque vous alignez trois symboles identiques, Travis entre en transe et devient invincible pendant un bref instant. Cependant, les développeurs ont laissé la possibilité de jouer avec une manette classique. A noter que vous pourrez également incarner d'autres personnages dans l'aventure, et les contrôles seront légèrement différents. Excellente et toujours bien dans le rythme, la musique transmet toutes les contradictions de NMH. 2 Tantôt sérieuse, elle part bien vite dans des accélérations traduisant les délires psychotiques du jeu de Grasshopper. Il faudra environ une douzaine d'heures pour finir l'aventure, une moyenne très honorable pour un jeu de cette catégorie.
VERDICT
Un deuxième épisode de No More Heroes 2 qui perd en liberté ce qu'il gagne en liberté. Un cocktail toujours très efficace, bourré d'humour et à l'ambiance japonaise pour le moins débridé. Un titre de choix dans le catalogue Wii !
Petit rappel des faits : Travis Touchdown vivait dans une chambre d'hôtel minable, à Santa Destroy, décorée de posters de catch et de dessins animés japonais, le classique cadre d'un otaku en somme. Sa vie a changé lorsqu'il gagna sur Internet les enchères portants sur un katana laser. Devenu tueur à gages lors d'une soirée bien arrosée (il est vrai que son commanditaire était une jolie blonde du nom de Sylvia Christel) il accepte une première mission, ce qui lui valu d'être classé 11ème de l'Association des Assassins Unis. Réalisant qu'il était devenu lui même une cible pour les aspirants tueurs, il décida pour se protéger, de devenir le tueur n°1 de la ville et donc d'éliminer toutes les tueurs au-dessus de lui dans le classement. Après un épilogue assez intéressant, No More Heroes 2 reprend l'histoire là où nous l'avions laissé il y a près de deux ans. Travis est de retour en ville, où le gérant du vidéoclub a été assassiné. Afin de venger sa mort, vous devrez donc monter à nouveau les échelons du club des assassins. Un programme qui pourra sentir le déjà vu, mais cela n'est qu'un prétexte pour poser les bases du gameplay.
Contrairement au premier volet, les déplacements se déroulent via une carte. La moto a ainsi disparu (à l'exception d'une séquence pas vraiment mirobolante), ce qui n'est pas forcément une mauvaise chose. On perd forcément en liberté puisqu'il n'est plus possible de sa balader dans un monde ouvert, mais No More Heroes 2 fait preuve de davantage de variété que son ainé. On appréciera l'ambiance rétro du plus bel effet, les mini-jeux arcades parfois totalement déjantés, et également les cours de gym permettant de renforcer les compétences du personnage (à l'instar de GTA San Andreas). L'argent durement gagné pourra être utilisé pour débloquer de nouvelles armes ou des vêtements additionnels. Le chambre de Travis n'a pas vraiment été relookée, et le point de sauvegarde demeure le trône, eh oui.
Une réalisation en progression ?
No More Heroes 2 utilise toujours des modèles relativement épurés, mais signe un esthétique pour le moins singulier. Cela est dû à une gestion intelligente du cel shading (processus simulant un aspect cartoon) et à des couleurs toujours très saturées. Les effets spéciaux donnent du volume à l'ensemble et crée un environnement pour le moins original. Certes, certaines textures apparaissent limitées (même pour une Wii) et la gestion des collisions n'est pas un modèle du genre, mais l'ambiance néo rétro est très intéressante.
La jouabilité n'a pas fondamentalement changé. Les combats au katana se feront naturellement en secouant la Wiimote, tandis que le Nunchuk permettra de déplacer Travis. Mais le katana laser fonctionne sur piles (c'est malin) et si aucune batterie ne se trouve à proximité de vous, vous n'aurez pas d'autres choix que de secouer en rythme la Wiimote pour recharger son arme. A noter que durant les combats, une mini-roulette se met en route. Lorsque vous alignez trois symboles identiques, Travis entre en transe et devient invincible pendant un bref instant. Cependant, les développeurs ont laissé la possibilité de jouer avec une manette classique. A noter que vous pourrez également incarner d'autres personnages dans l'aventure, et les contrôles seront légèrement différents. Excellente et toujours bien dans le rythme, la musique transmet toutes les contradictions de NMH. 2 Tantôt sérieuse, elle part bien vite dans des accélérations traduisant les délires psychotiques du jeu de Grasshopper. Il faudra environ une douzaine d'heures pour finir l'aventure, une moyenne très honorable pour un jeu de cette catégorie.
VERDICT
Un deuxième épisode de No More Heroes 2 qui perd en liberté ce qu'il gagne en liberté. Un cocktail toujours très efficace, bourré d'humour et à l'ambiance japonaise pour le moins débridé. Un titre de choix dans le catalogue Wii !